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Affaire d'intérêt pas de moralité
Publié dans La Nouvelle République le 06 - 04 - 2016

Commençons par le commencement et définissons donc un paradis fiscal. Il s'agit simplement d'un pays où les conditions d'accueil financières et transactionnelles sont plus attrayantes qu'ailleurs et que fréquentent des hommes d'affaires, des sociétés, voire même des capitaux de banque pour optimiser leurs dépenses fiscales.
C'est donc un espace vers où convergent des gens honnêtes et des gens moins honnêtes, des gens qui ont de l'argent propre et des gens avec de l'argent moins propre. Un paradis fiscal est un espace légal et reconnu mondialement comme le lieu de destination de l'argent qui cherche à se soustraire aux contraintes fiscales, surtout celles des pays européens. Ce qui gêne ces derniers qui étaient, il n'y a pas si longtemps, une destination privilégiée des fonds en exil fiscal ou en quête de blanchiment. Tout est affaire de compétition et ce n'est pas un hasard si «Panama Papers» est venu signifier à tous ceux qui optent pour les paradis fiscaux qui se sont libéralisés et délocalisés, que les informations confidentielles sur leurs comptes ne sont guère à l'abri du drainage cybernétique et qu'elles peuvent, finalement, à l'instar de secrets dans un cabinet de notaire, être cambriolées et rendues publiques. Ce qui, somme toute, gênerait tout le monde, les riches et honnêtes épargnants qui mettent de côté de petites fortunes, ainsi que les trafiquants qui blanchissent les milliards d'euros pour les réinjecter dans les circuits de la finance. Ce qui est en cause, ce ne sont pas les épargnants que les lois internationales autorisent à opérer ce genre de placement, mais les sociétés qui reçoivent les fonds et qui ne mènent pas les enquêtes qui s'imposent pour en déterminer l'origine. Ce qui est en cause, ce n'est pas l'exilé fiscal, mais l'Etat du ressortissant qui n'exige pas les informations auxquelles la démarche d'un juge lui donnerait droit de façon indiscutable. Dans le cas de M. Bouchouareb, qui n'est ni un évadé ni un exilé fiscal, mais simplement un ex-industriel épargnant, l'enquête de conformité a été menée et l'effet de transparence qui en résulte a été un motif de satisfaction pour le cabinet Mossack Fonseca. Là où il y a un certain embarras pour «le riche industriel», c'est le fait que tout le monde sache désormais que sa fortune, en euros, ne dépasse guère le million, lui à qui certaines mauvaises langues attribuaient la fortune de Crésus. Sachant le peu de connaissance qu'a le grand public des questions de finance, des comptes offshore et autres paradis fiscaux, l'on a cherché à troubler l'opinion publique algérienne à la fois on lui donnant à croire, par de faux semblants, qu'un de ses ministres a dérogé, et, dans le même laps de temps ou successivement, en associant l'image symbole de l'Etat, celle du Président, dans la Une d'un journal, et de façon tout à fait infondée, à la polémique «Panama Papers». Pour savoir ce que perd un pays européen comme la France, par exemple, en matière fiscale, s'agissant de la prolifération et surtout de la popularité des paradis fiscaux auprès des gens fortunés, il suffit d'apprendre que Société Générale, grande banque française, trouve son nom plusieurs fois cité dans «Panama Papers». Tout est affaire d'intérêts et non de moralité.

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