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Les rituels du théâtre amazigh à l'essence du théâtre algérien moderne
Publié dans La Nouvelle République le 15 - 12 - 2016

Des chercheurs en théâtre ont estimé mardi à Batna possible de transformer le phénomène de l'Al-ayrad ou les rituels ancestraux connus dans la société amazighe durant la préhistoire dans différentes régions du pays en «source nourricière» du théâtre algérien moderne.
Les intervenants au cours de la journée scientifique «Théâtre et identité», organisée à l'Institut de la langue et de la culture amazighes de l'université Batna-1 en marge du Festival national de théâtre amazigh (10 au 17 décembre), ont appelé à réanimer les formes théâtrales connues par les premières sociétés amazighes qui, aujourd'hui, sont pratiquées de manière de plus en plus réduite. Pour le dramaturge et chercheur en théâtre, Ali Abdoune de Tlemcen, l'Al-ayrad est un «système de théâtre complet qui renferme, outre les éléments de spectacle, de chants, de danses et de jeu scénique, des valeurs sociales, morales et économiques.» L'Al-Ayrad est connu sous cette appellation dans la région de Béni-Snous à Tlemcen, a indiqué l'intervenant notant qu'à T'kout (Batna) ce spectacle est appelé Chayeb Achoura, en Kabylie il est désigné par Amghar ouchgouf alors qu'à Oued Righ, il est appelé Aras. Le phénomène théâtral de l'Ayrad a pour personnage principal le lion qui symbolise chez les premiers amazighs les vertus morales, le courage, la beauté et l'autorité, a ajouté Abdoune qui note que ce spectacle est encore reproduit dans les communautés de la région de Béni Snous de Tlemcen et coïncide avec la célébration du nouvel an amazigh. Ce phénomène revêt, a-t-il noté, une dimension de solidarité sociale puisque les comédiens portant des masques d'animaux font le porte-à-porte pour collecter les dons, notamment des denrées alimentaires, qui sont ensuite redistribués aux familles pauvres. Chercheur dans le patrimoine amazigh, Sassi Abdi de Batna a estimé que l'existence, à travers l'Afrique du Nord, de plus de 30 vieux théâtres «montre l'intérêt accordé pour cet art par la population locale qui le pratiquait avant même l'arrivée des grecques et des romain». La célébration jusqu'en 1972 de Chayeb Achoura, dans la région de Biskra et M'chounèche révèle que cette forme de spectacle reste conservée dans la mémoire populaire des habitants des Aurès. Les intervenants ont appelé à revivifier ces formes de théâtre du patrimoine amazigh et à en faire un réservoir pour la relance d'un théâtre algérien moderne.

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