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Dépenses publiques et impact social
Publié dans La Nouvelle République le 03 - 01 - 2017

A propos de la crise financière actuelle, Mustapha Mekidèche, vice-président du Conseil économique et social (Cnes) qui intervenait sur les ondes de la Chaîne III de la Radio algérienne dont il était, hier matin, l'invité de la rédaction, estime que l'équation n'est pas simple car il y a, dit-il, un prix à payer de toutes manières mais qui doit être équitablement réparti entre tous les segments de la société.
Pour lui, la difficulté est de parvenir à trouver le chemin qui puisse éviter un impact social «trop élevé», autrement dit «l'austérité», tout en maintenant les équilibres macro-financiers du pays sur une perspective triennale. C'est, fait-il observer, une équation qui reste à résoudre, dans un environnement économique qui n'est pas tout à fait favorable. A propos des dispositions contenues dans la loi de finances, il estime qu'il n'y a pas d'autre choix si on veut éviter l'inflation à deux chiffres, incontrôlable, et de ne pas pouvoir financer les secteurs sensibles, et d'assurer les minima y compris le soutien aux produits de première nécessité. Il rappelle la vision triennale, 2017-2019, qui concerne le plafonnement des dépenses publiques à 6 800 milliards de DA par an, et la fixation du seuil de 50 dollars le baril de brut pour la fiscalité pétrolière, qui sont des hypothèses validées par les faits, selon le vice-président du Cnes, puisque, ajoute-t-il, en ce début d'année 2017, on voit les cours qui sont supérieurs à 55 dollars le baril à la suite, explique-t-il, à la nouvelle discipline que l'Opep a su instaurer grâce à l'action de l'Algérie. Le plafond des dépenses publiques se répartit entre le budget de fonctionnement (deux tiers) et le budget d'équipement (un tiers) et, souligne-t-il, il faudra trouver des financements alternatifs pour le budget d'équipement, à la fois sur le plan interne et externe, tout en maintenant à son niveau, si ce n'est diminuer, le train de vie de l'Etat (en termes de dépenses de personnel, et de fonctionnement de façon plus générale) pour maintenir, explique-t-il, un déficit budgétaire basé sur une fiscalité pétrolière prenant en compte un prix du baril de pétrole fixé à 50 dollars et qui peut être finançable d'une façon ou d'une autre. En attendant l'examen des grands dossiers, comme la révision du soutien des prix pour cibler davantage (on parle de l'établissement d'un grand fichier et une réflexion est entamée, dit-il à ce propos) et qu'il y ait moins de gaspillage, il constate qu'en matière de soutien des prix de certains produits essentiels, il n'y a pas eu de grands changements si ce n'est, rappelle-t-il, pour ce qui concerne le modèle de consommation énergétique. Il fait remarquer que le fait d'aborder en même temps une transition énergétique, une transition économique et une transition budgétaire, complique les choses. Ce qui est visible, ajoute-t-il, c'est la tarification des produits pétroliers, qui a poussé les automobilistes à utiliser plus de carburant GPL, ce qui est une bonne nouvelle, selon lui, car ceux qui comptent acquérir un véhicule vont passer à la carburation au GPL. Pour ce qui a trait au soutien des couches de la population les plus vulnérables, le vice-président du Cnes considère qu'il reste à mieux cibler ce soutien afin, poursuit-il, que n'en bénéficient que ceux qui ont en réellement besoin, notamment pour les produits de base qui ne sont pas touchés par les nouvelles taxes. Mais, constate-t-il, du fait de la désorganisation du marché, il se trouve que des agents économiques dans le secteur du commerce ont renchéri indûment les prix de certains produits de base qui n'étaient pas concernés par l'augmentation de la TVA, ce sont des dérives qu'il impute à une insuffisance d'information de l'opinion publique sur les dispositions de la loi des finances, et il appelle le mouvement associatif et les pouvoirs publics à faire ce travail d'information. Par ailleurs, Mustapha Mekidèche a plaidé pour le renouvellement de la composante du Cnes qui ne fonctionne pas actuellement pour cette raison alors qu'il est un espace de débat social au vu justement de sa composante qui représente les différents segments de la société.

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