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«L'Algérie devrait recourir à l'endettement extérieur»
Publié dans La Nouvelle République le 11 - 07 - 2017

Selon une étude faite récemment par le spécialiste français de l'Assurance-crédit Eurl Hermes, l'Algérie devrait recourir à l'endettement extérieur pour faire face à la crise financière qu'elle traverse.
L'organisme a présenté son étude à Londres sur les pays producteurs de pétrole, comme l'Algérie et la Libye, mais aussi l'Angola et le Nigeria, qui ont été touché depuis trois ans par la chute brutale des prix pétroliers, source première de leurs Trésor public. Dans son étude, Eurl Hermes se dit s'être basé sur trois principaux risques relatifs au continent africain, dont le risque politique, la question du prix des matières premières et des taux de changes, l'accroissement de la dette publique en raison de politiques budgétaires inappropriées. Le spécialiste économique explique que même si «la dette externe de l'Afrique reste loin de son précédent record (55% du PIB en 2002), elle a légèrement augmenté dernièrement (32% du PIB)». D'ailleurs, il souligne que bien qu'il n'y ait pas «de problème de solvabilité généralisé sur le continent, les besoins en liquidité poussent certains pays à demander l'aide du FMI». Dans ce sens, il est noté que « l'augmentation de la dette publique constitue également une source d'inquiétude pour quelques économies dont l'équilibre budgétaire est fragile». D'ailleurs, il cite : «Les pays producteurs de pétrole comme l'Algérie, l'Angola, la Libye et le Nigeria sont particulièrement concernés. Après la chute brutale des prix des matières premières, qui a duré trois ans, l'heure de vérité approche : de nombreux pays africains devront accepter l'argent du FMI et, en contrepartie, ajuster leur équilibre budgétaire». Selon l'étude, «l'incertitude politique qui règne dans les grandes économies du monde, mais aussi au niveau de la région, reste la préoccupation principale». Elle accentue la faiblesse des performances économiques de certains pays exportateurs de matières premières comme «le Gabon, le Ghana, le Nigeria et l'Afrique du Sud. Elle affecte également les investissements directs étrangers (IDE) car les investisseurs répugnent à placer des capitaux dans un pays ou une région en proie à des bouleversements politiques». La politique de change constitue «un autre défi majeur pour l'Afrique. Les taux de change flottants ont joué leur rôle d'amortisseurs de chocs pour l'Egypte et l'Afrique du Sud. Mais pour des pays dont le taux de change est fixe comme le Nigeria et l'Angola, la crainte du flottement de la monnaie a, au contraire, aggravé la crise de liquidités». D'autre part, «l'augmentation de la dette et du déficit publics ont contraint à revoir à la baisse certaines dépenses budgétaires, pourtant essentielles pour la cohésion sociale et la poursuite du développement». Par ailleurs, on explique que «la dette publique a augmenté dans de nombreuses économies subsahariennes. Certains pays comme le Ghana et la Tunisie doivent faire face à des problèmes de liquidité, alors que le Mozambique et l'Angola sont exposés à des risques d'insolvabilité. Ces cas extrêmes mis à part, on observe que de nombreux pays ont continué de bénéficier des conséquences positives des réformes engagées antérieurement, et ce malgré le contexte plus difficile (Sénégal, Kenya, Rwanda, Ethiopie)».

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