On quitte une formidable ambiance qui ressemble à celle des grandes équipes européennes et même égyptiennes où les familles se fixent rendez-vous dans les gradins, pour retomber dans une ambiance dont sa mise à feu nous mènerait vers le plus mauvais terrain sportif où germe la violence et les conflits. Le couffin est plein, les objectifs annoncés pour la saison qui arrive tangue au rythme des humeurs et des tentatives de leurs remises en cause. Zetchi lors de la réunion FAF-clubs qui s'est tenue ce lundi 24 juillet 2017 au CTN de Sidi Moussa dira : «J'ai trouvé une situation très difficile à gérer. Un héritage lourd et on a voulu à tout prix me faire endosser les problèmes accumulés depuis une quinzaine d'année. Il y a quatre mois j'étais comme vous, président de club, et je connais vos problèmes. Je sais qu'il y a des injustices ou des justices à deux trois vitesses. On doit réparer cela ; si je suis venu à la FAF ce n'est sûrement pas pour régler des comptes. Je n'ai aucun intérêt à récolter de ce poste que celui de servir le football. J'estime que j'ai acquis une certaine expérience pour pouvoir aspirer aujourd'hui à apporter ma pierre à l'édifice», montre du doigt son président de la Ligue de football professionnel. Le bureau fédéral de la Fédération algérienne de football (FAF), hausse le ton et exige du «président de la LFP de clarifier sa position vis-à-vis de la FAF», indique un communiqué de cette instance, publié jeudi soir, sur son site web officiel. La dernière réunion présidée par le président de la FAF, avec les présidents de club, a fait voler en éclat les dossiers laissés par Raouraoua, notamment ceux relatif du prétendu contrat signé entre la FAF et la Caisse nationale des assurances sociales (CNAS). «J'étais surpris de voir deux feuilles vides de contenu en guise d'accord entre l'ancienne FAF et la CNAS. Il n'y avait aucune trace des 32 milliards à payer. Il n'y avait rien du tout. On a repris les négociations à zéro. J'ai fait une proposition pour que la CNAS nous efface les dettes depuis 2010 jusqu'au 31 janvier 2016 et ouvrir ainsi une nouvelle page avec elle. On va tenir d'autres réunions avec la CNAS et les clubs seront tenus informés», confirme Zetchi. Ce qui étonne les participants, c'est l'absence du président de la Ligue de football professionnel Mahfoud Kerbadj celui-ci se trouvait en Egypte à l'invitation de l'Union arabe de football pour assister à la Coupe arabe à laquelle avait pris part le NAHD. Zetchi a adressé une lettre de protestation à l'Union arabe pour lui faire de son désaccord quant à cette initiative prise pas l'Union arabe sans passer par la FAF, estimant qu'il était de son droit de choisir ses propres représentants à cette Coupe arabe. S'agissant du dossier FAF-CNAS, Raouraoua dira-t-il a également menti quand il avait déclaré qu'un contrat a été signé avec la CNAS. Pire encore, Zetchi ne s'est pas arrêté à ces révélations, d'autres se sont alignées, à savoir : «J'ai trouvé une situation très difficile à gérer. Un héritage lourd et on a voulu à tout prix me faire endosser les problèmes cumulés depuis une quinzaine d'années», a-t-il déploré. «J'ai hérité d'un championnat accumulant plusieurs journées de retard, une polémique sur la domiciliation des matches de coupe d'Algérie et une sélection nationale à laquelle il fallait trouver en urgence un entraîneur.» Derrière son fauteuil, d'autres cas flambent, les joueurs de son ancienne équipe qui trouvent place chez le sélectionneur espagnol tout comme les six de l'USMA. La décharge est pleine puisqu'il doit régler la question de l'arbitrage longtemps dénoncée par les présidents des clubs : «Donnez-moi une année et je vous promets qu'on ne reverra plus les problèmes d'arbitrage vécu avant. Je vous fais serment aujourd'hui que je suivrai cette structure au quotidien, j'en serai même son premier responsable. Je donnerai des instructions fermes pour qu'il n'y ait plus d'injustice, qu'on ne fausse plus le résultat d'un match. Tout fautif sera sévèrement sanctionné», il va devoir faire face au programme de la saison prochaine qui est soumise à des critiques par quelques présidents de clubs. Zetchi sait encore que la situation reste fragile et se fragilisera au fur et à mesure que des dossiers livrent leurs secrets. Pas facile de se débarrasser de ceux qui tentent de mettre le feu a la baraque. Par vengeance, par plaisir ou encore par esprit anti- sportif. Le football s'est débarrassé d'un corps mais pas de sa tête. Pour être simple, le football est pris dans son propre filet. Les tentatives de le libérer de ce piège ne seront pas une mince affaire. Zetchi fragilisé par ces coups qui viennent de partout, devrait résister et frapper fort.