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«Une approche pragmatique de gestion du taux de change»
Publié dans La Nouvelle République le 19 - 08 - 2018

La Banque d'Algérie, «dans son approche prudente et pragmatique de gestion du taux de change, a maintenu sa trajectoire en matière de politique de change inaugurée à compter de juin 2016», ont indiqué à l'APS des responsables de cette institution financière. «L'ajustement du cours du dinar n'ayant obéi, essentiellement, qu'à des fluctuations, sur les marchés financiers internationaux des changes, des monnaies de référence que sont l'euro et le dollar», avancent-ils.
Faisant une rétrospective de la politique de change du pays, ils rappellent que le régime de change adopté par la Banque d'Algérie, au début des années 90, est celui de «flottement dirigé». Ce régime se situe entre les deux régimes extrêmes : le régime de «parité fixe et celui de taux de change flottant». Selon les mêmes responsables, ce régime de flottement dirigé «s'écarte ainsi de la fixation purement administrative du taux de change sans, pour autant, abandonner totalement la détermination du taux de change aux seules forces des marchés internationaux». Cette relative flexibilité «permet à la Banque d'Algérie d'ajuster le taux de change en fonction des déterminants structurels et macroéconomiques, internes et externes, tout en tenant compte des évolutions des taux de change des principales monnaies sur les marchés internationaux», poursuivent-ils. Dans ce cadre, la politique de change de la Banque d'Algérie se fixe, pour variable cible, «le maintien du Taux de change effectif réel (Tcer) à un niveau proche de son niveau d'équilibre».
Le Tcer est défini comme étant le taux de change effectif nominal, rapporté aux prix relatifs de l'économie nationale et des principaux pays partenaires, qui permet de favoriser, simultanément, une croissance non-inflationniste (équilibre interne) et un compte courant de la balance des paiements soutenable à long terme (équilibre externe). A ce propos, ils soulignent que la détermination du Tcer s'appuie sur les fondamentaux de l'économie nationale, identifiés comme étant le différentiel de productivité et le différentiel d'inflation entre l'économie nationale et les pays partenaires, le degré d'ouverture de l'économie, le prix de pétrole et les dépenses publiques. C'est ainsi qu'en pratique, la Banque d'Algérie détermine chaque année le niveau cible du taux de change effectif réel d'équilibre en fonction de l'évolution de ces fondamentaux, font-ils savoir.
Au cours de l'année, la Banque d'Algérie intervient sur le marché interbancaire des changes pour «veiller à ce que l'évolution du taux de change effectif nominal (et donc des taux nominaux bilatéraux), sous l'effet des fluctuations des monnaies des pays partenaires sur les marchés internationaux de change, n'induise pas d'écarts significatifs entre le niveau mesuré du Tcer et son niveau d'équilibre de moyen terme», détaillent les mêmes responsables. Questionnés sur l'évolution du taux de change du dinar entre 2000 et mi-2018, ils soutiennent que durant les années 2000, «la bonne tenue des fondamentaux de l'économie nationale, notamment le niveau des prix du pétrole, celui des dépenses publiques et le différentiel du niveau d'inflation avec ceux des principaux pays partenaires, a permis de stabiliser le taux de change effectif réel à son niveau d'équilibre fondamental de l'année 2003».
Ce qui s'est traduit, dès 2003, par une appréciation progressive du dinar contre le dollar (le cours passant de 79,7 DA pour 1 dollar en moyenne en 2002 à 64,6 DA pour 1 dollar en moyenne en 2008, soit une appréciation de 23,4% sur la période). En revanche, le dinar s'est déprécié de 26,8 % vis-à-vis de l'euro sur la même période, en raison de la forte appréciation de l'euro contre le dollar américain (le taux de change de l'euro par rapport à la monnaie américaine étant passé de 0,9236 en moyenne en 2000 à 1,4708 en 2008). Mais au cours de l'année 2009, les fondamentaux de l'économie nationale ont connu une forte détérioration dans le sillage de la crise économique et financière internationale (chute des prix du pétrole, forte baisse des recettes d'exportation d'hydrocarbures, hausse du ratio dépenses budgétaires/PIB), relèvent-ils.


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