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Dépréciation du dinar : La Banque d'Algérie s'explique
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 21 - 05 - 2015

Terrible constat de l'économie algérienne: faute d'exporter autre chose que ses hydrocarbures, l'Algérie en est réduite à voir sa monnaie ballottée par les cours du pétrole. Monoexportatrice, l'Algérie est donc otage des flux financiers mondiaux, en particulier vis-à-vis des marchés pétroliers, où les cours de l'or noir évoluent au gré des commandes et des spéculations des traders. La chute de la valeur nominale du dinar ces derniers mois s'explique, selon une source proche de la Banque d'Algérie citée par l'APS, par la ‘'baisse des prix du pétrole''. Selon ce responsable de la banque centrale, ‘'depuis juin 2014, le dinar s'est déprécié, accentuant ses pertes face au dollar suite à la chute de prix du pétrole''. Le dinar est soumis au taux de change à régime flottant sur une corbeille des principales devises. A la fin mars dernier, le taux de change moyen du dinar par rapport au dollar s'est établi à 93,24 DA contre 77,9 DA une année auparavant. La dépréciation de la monnaie nationale est quasi générale par rapport à l'ensemble des principales devises. Hier mercredi 20 mai, sur le marché interbancaire des changes d'Alger, un euro valait 109,8376 dinars à l'achat et 109,8839 à la vente, et un dollar était apprécié à 98,9528 dinars à l'achat et 98,9678 à la vente. Face à la livre sterling, le dinar est encore au plus bas, avec 153,2726 dinars pour l'achat, et 153,3196 à la vente. Ce sont là les cotations officielles affichées sur le site de la Banque d'Algérie, avec valeur pour le 22 mai. Pour autant, les mécanismes d'ajustement du dinar face à la principale devise, le dollar, monnaie de cotation et d'achat du pétrole sur tous les marchés internationaux, la banque centrale ajuste régulièrement le taux de change nominal du dinar pour que le taux de change réel soit à son niveau d'équilibre, un niveau déterminé par le prix de pétrole à l'international, le différentiel du taux d'inflation et de la productivité entre l'Algérie et ses partenaires étrangers, explique la même source. Pour autant, l'Algérie n'a jusqu'à présent et depuis de nombreuses années, pas procédé à une dévaluation de sa monnaie. D'abord cette opération (dévaluation) ne peut être envisagée dans la mesure où le taux de change du dinar est soumis au régime flottant dirigé. «Il y a confusion de concepts. Dans un régime de change flottant, il s'agit de l'appréciation ou de la dépréciation d'une monnaie. Il ne peut être opéré une dévaluation ou une réévaluation que dans un régime à taux fixe», affirme le même responsable de la banque centrale. Cette éventualité ne peut être également envisagée par les pouvoirs publics, car elle aurait un effet direct sur les dépenses publiques, en plus d'une plus grande pression de l'inflation importée, qui, elle, consiste à répercuter la hausse des cours des produits importés sur le marché local.
Fatalement, cela serait préjudiciable pour la demande locale, en particulier le prix des produits de première nécessité administrés par l'Etat, comme le lait, les céréales, le sucre.
AGIR SUR LA DOTATION TOURISTIQUE
Bref, il n'est pas envisagé dans ce scénario catastrophe où les prix des produits subventionnés explosent, d'aller plus loin que de laisser le dinar «flotter» au gré des cours de l'or noir. En fait, ‘'la Banque d'Algérie cherche l'équilibre entre deux objectifs contradictoires: freiner les importations et préserver le pouvoir d'achat des citoyens», un dilemme pour la Banque d'Algérie, qui doit ainsi ‘'choisir entre réduire les importations et appauvrir les ménages ou laisser les ménages consommer comme ils le font habituellement et tant pis pour les importations», explique le même responsable de la banque centrale. Et, fatalement, ‘'lorsque le prix du pétrole chute, il faut s'attendre à ce que le dinar se déprécie», note t-il, avant de faire remarquer que, dans les économies développées, le recours à la dévaluation a pour objectif une plus grande attractivité des exportations, comme cela est le cas pour le dollar par les américains et le yuan pour la Chine.
Constat: «l'Algérie, qui n'exporte que des hydrocarbures, n'est pas dans ce cas de figure. Pour dévaluer, il faut en tirer profit comme celui d'encourager les exportations, mais nous n'exportons presque rien en dehors des hydrocarbures», relève, fataliste, la même source. En attendant une reprise des cours de l'or noir, et un hypothétique rebond du dinar, le marché parallèle de la devise flambe. Un euro à plus de 160 dinars, n'est-il pas un facteur à intégrer dans les fondamentaux pour provoquer une réaction urgente et salutaire de la Banque d'Algérie? Comme par exemple augmenter la dotation touristique, qui est actuellement à moins de 140 euros/an, comme le font le Maroc et la Tunisie, qui n'ont pourtant pas de pétrole, afin de lutter contre le recours systématique des algériens au marché noir, soit pour une Omra, un Hadj ou un voyage pour raisons de santé.


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