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Non à la culture de l'oubli
Publié dans La Nouvelle République le 18 - 10 - 2018

Les tentatives des responsables politiques français de haut rang, persistant à cultiver l'oubli d'évènements historiques, restent d'actualité près de 60 ans après l'indépendance de l'Algérie, refont surface, même par des initiatives symboliques, comme en témoigne cette annonce faite par la Mairie de Paris, de déplacer la plaque commémorative de bronze rappelant les tragiques évènements, qui ont suivi les manifestations pacifiques de notre communauté immigrée à Paris, le 17 octobre 1961, vers un endroit moins masqué sur des faits historiques liant la France à l'Algérie.
Les manifestants avaient subi l'une des répressions des plus barbares, en plein cœur de Paris, par la police française sur ordre du sinistre préfet de police Maurice Papon qui a lancé, selon les témoignages des Parisiens, quelques 7000 policiers contre 30 000 travailleurs algériens enracinés dans le syndicalisme, lesquels sous la conduite de l'UGTA principalement, et de la fédération de France affiliée au FLN ont tenu à marquer leur appui à l'indépendance de leur pays, dont le destin était en négociation en Suisse entre le GPRA et le général De Gaulle.
Les témoignages sont nombreux décrivant les atrocités de cette journée, qui n'a pas encore été reconnue comme un crime commis contre l'humanité par les différents gouvernements qui ont présidé aux destinés de la France, pourtant, cette demande a été maintes fois réitérée, par les Algériens, en dépit de l'affirmation toute récente du président français Emmanuel Macron que la «colonisation a constituée un crime contre l'humanité», doublée de la reconnaissance de l'Etat français dans la torture et les disparitions pendant la guerre d'indépendance, note la chercheuse Sylvie Thénault au Centre national de recherche scientifique qui rappelle que : «l'Algérie est bien du point de vue des archives, entre l'héritage et la spoliation : héritage de fonds massivement restés sur place, spoliation hautement symbolique de notre patrimoine national», soulignant «l'urgence du traitement des archives sur des bases nouvelles, loin des théories officielles, ne correspondant pas à la réalité connue des archivistes et des chercheurs, souhaitant également un inventaire bilatéral des sources conservées de part et d'autre qui fait cruellement défaut», à en croire la chercheuse.
Si personne ne conteste qu'il soit temps de divulguer la réalité de la Guerre d'Algérie, et non plus des évènements d'Algérie, il est cependant navrant que cette initiative rencontre toujours des écueils politiques 57 ans après l'indépendance. Cette question de l'écriture de l'histoire de la guerre d'Algérie a été pourtant reconnue comme «majeure» parmi les contentieux toujours en suspend de l'histoire de la colonisation. Les stigmates de l'histoire entre l'Algérie et la France restent béants, douloureux. N'est-il pas temps de refermer cette page effrayante, qui n'est pas de la science fiction par la publication de ce qu'il s'est réellement passé durant cette macabre journée du 17 octobre à Paris, durant laquelle des Algériens avaient été tué par balles à bout portant, et qu'une cinquantaine de manifestants arrêtés à proximité du boulevard Saint Michel ont disparus à jamais, parce que leurs corps n'ont jamais étaient restitués à leurs familles, à la différence des 150 cadavres noyés qui ont été repêchés de la Seine, entre Paris et Rouen, d'après les différents témoignages, tel celui de Claude Bourdet, alors conseiller municipal de Paris, et journaliste à «France Observateur» fait devant les membres du Conseil municipal de Paris le 27 octobre 1961.


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