? S'exprimant en marge de la cérémonie de célébration de la journée mondiale de la femme, présidée par le Premier ministre Ahmed Ouyahia, le ministre de la Communication Kaouane a tenu à rendre hommage au président de la République pour «la législation avant-gardiste et son intérêt pour la promotion des droits de la femme algérienne». Une législation «avant-gardiste» de l'Algérie qui a permis à la femme ces dernières années de renforcer ses acquis et d'intégrer différents domaines de la vie politique et sociale, a indiqué, le ministre. Selon le ministre, cet intérêt s'est traduit notamment, par la révision de la législation qui a permis à la femme algérienne d'accéder aux institutions élues, rappelant que «l'arsenal juridique et législatif protège ses droits, assure sa protection et lui assure une contribution efficace au côté de l'homme». Aussi, l'occasion a-t-elle été propice pour le ministre de se féliciter «de la place que la femme journaliste occupe dans le secteur, un espace où elle a réussi à s'imposer notant que c'est d'abord une affaire de compétence, d'intégrité et de professionnalisme». Abordant le contrôle des contenus des programmes de certaines chaînes privées, et ce suite à une question liée à la pratique de la «rokia» (exorcisme), diffusées sur des chaînes de télévision privées, le ministre a tenu à souligner qu'au «regard de la loi, je n'ai pas les prérogatives pour agir sur le contenu», ajoutant que l'Autorité de régulation de l'audio-visuel (ARAV) est une instance «indépendante». Aussi, ajoutera-t-il, dans ce sens, que ce contrôle est du ressort de l'ARAV, tout en soulignant que tout le monde «doit jouer son rôle» et que du point de vue de l'éthique, «on devrait saisir ces chaînes pour leur rappeler que ce genre d'émissions et autres bizarreries ne devraient pas figurer dans leurs programmes».
