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Djamel Kaouane, ministre de la Communication: «La liberté de la presse est une réalité»
Publié dans Le Temps d'Algérie le 21 - 10 - 2018

L'Algérie célèbre aujourd'hui la journée nationale de la liberté de la presse. A cette occasion, le ministre de la Communication, M. Djamal Kaouane, a considéré hier que l'accès à l'information est une réalité en Algérie que les gens de la profession vivent tous les jours.
Lors de son passage hier sur les ondes de la Chaîne 3, M. Kaouane a affirmé qu' «il est évident que la liberté de la presse en Algérie est une réalité que les journalistes vivent tous les jours. Il n'y a aucune contrainte à cette liberté, sinon celle qu'impose la loi, et cela est d'ailleurs consacré dans un article de la Constitution qui contient les deux clauses nécessaires en la matière, à savoir une liberté garantie et le respect des règles de la déontologie et de l'éthique».
Dans ce contexte, le ministre n'a pas nié l'existence de certains dépassements dans le paysage médiatique, enregistrés notamment dans certaines chaînes privées. «Il y a régulièrement des dépassements par rapport aux règles communément admises. Le dernier Ramadhan a été particulier où il y a eu une lutte féroce entre les différentes chaînes de télévision, qui a fait que tout les coups étaient permis, et ce, particulièrement dans les programmes des caméras cachées et des sketchs dérangeants qui se sont singularisés par leur aspect violent».
Il ajoute : «Par contre, nous savons que ces chaînes de télévision sont jeunes, qu'elles manquent certainement d'encadrement et d'expérience, et qu'aucune chaîne de télévision privée n'a été constituée par un professionnel de la télévision. La majorité d'entre elles sont issues de cette matrice qui est la presse écrite». «Mais il faudrait quand même avouer», ajoute M. Kaouane, que «dans l'ensemble, ces chaînes privées sont toutes à contenu algérien ; pour cela, il faut les encourager à étoffer le paysage audiovisuel national, mais dans le respect des règles de la déontologie et d'un cahier des charges de la même manière que ce qui se fait dans toutes les télévisions du monde». Le ministre a insisté sur le rôle de l'Autorité de régulation de l'audiovisuel (ARAV) qui, selon lui, reste le seul garant du respect des règles de l'éthique et de la déontologie. «L'autorité de régulation de l'audio-visuel est certes le premier acteur pour faire respecter toutes les dispositions des règles de la déontologie, mais elle n'est pas le seul car nous sommes dans un Etat de droit, et la loi sur l'audiovisuel le prévoit».
Le journaliste doit évoluer…
M. Kaouane a abordé d'autre part les droits des journalistes. «Le journaliste, pour exercer son métier, doit évoluer dans un environnement adéquat et favorable à l'expression de son métier et de son talent. Moi, je dis souvent que la dignité de la presse passe par la dignité du journaliste». Il explique que «20 ans après l'explosion du paysage médiatique national, on constate encore que la richesse numérique et le nombre florissant de titres existants sur le marché ne sont pas accompagnés par l'amélioration du statut des journalistes, notamment dans la presse privée». Et d'ajouter que «beaucoup de journalistes de la presse privée ne sont pas payés décemment, ni déclaré à la sécurité sociale. Beaucoup d'entre eux ne bénéficient pas de la couverture sociale. Tout cela constitue un frein pour l'exercice du métier et pour que ces journalistes aiment ce métier». Concernant les mesures qui doivent être mises en place pour préserver et assurer la dignité du journaliste, le ministre de la Communication précise : «Les journaux qui bénéficient d'une liberté d'expression doivent aussi l'utiliser pour parler de leurs défauts. Les journaux parlent de tout mais ils ne parlent jamais de leurs petits secrets, même si cette chose n'est pas évidente pour tous les titres de presse. Les patrons de la presse privée doivent veiller à ce que les journalistes bénéficient d'un minimum de conditions travail».
Par ailleurs, le ministre a réaffirmé que «l'Etat continuera à soutenir les médias algériens, car sans son aide, il n'y aurait pas de presse algérienne et ce, en attendant que ces médias et journaux deviennent autonomes, comme cela se fait de par le monde».
Dans ce cadre, il précise que «depuis toujours, l'Etat et les pouvoirs publics n'ont ménagé aucun effort pour assurer aux médias une présence sur la scène médiatique», soulignant que «sans la publicité institutionnelle et sans les avantages liés au papier d'impression dont les prix n'ont pas été augmentés depuis 1995, je vois mal un journal qui aurait manifesté une présence régulière dans le paysage médiatique national».
Commentant la création de l'Autorité de régulation de la presse écrite, ARPE, il signale que «ce projet a beaucoup progressé, et que le fichier des journalistes a été assaini», ajoutant qu' «il ne reste qu'à lui trouver les formes d'organisation et de représentation pour inaugurer son installation». Il a, toutefois, regretté que «la corporation ne soit pas organisée, alors que l'importance de l'ARPE demeure cardinale».
Au final, s'exprimant sur le Prix du président de la République qui sera décerné aujourd'hui à l'occasion de la Journée nationale de la presse, M. Kaouane s'est félicité de la forte participation des journalistes à ce concours placé cette année sous le thème du «Vivre ensemble en paix».


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