Les associations sportives de la commune de Sidi Bel Abbès s'insurgent contre les autorités locales. On leur re prochent un délaissement total de leurs activités d'intérêt général relatives aux préoccupations des jeunes. Les associations toute discipline confondue, notamment celle de l'athlétisme, parlent de comportement incompréhensibles des élus concernés par la distribution des subventions annuelles. Où vont ces fonds qui nous sont réservés chaque année, se demandent les présidents des associations, précisant que cela fait 3 années consécutives qu'ils n'ont reçu aucune subvention, pourtant prévue par l'État dans le besoin de travailler conjointement avec les établissements scolaires. Cette situation perdure, selon eux, malgré plusieurs écrits et des interventions auprès des services concernés. Les jeunes, particulièrement de l'athlétisme, vivent des situations difficiles. Les associations se démènent seules pour subvenir à leurs besoins en tenues et transports, en entrainement aussi qui exige parfois des déplacements à la forêt de Tenira. Ces exigences ont cumulé depuis ces 3 années des dettes lourdes, vu le montant de la subvention qui ne dépasse pas 30 millions de centimes pour subventionner plus de 100 athlètes. Devant ces difficultés, affirment les associations, nous sommes obligés de réduire le nombre, parfois à 30 et même à 20 athlètes, et nous nous sommes obligés de renvoyer des jeunes désireux de pratiquer le sport nécessaire à l'organisme diale et la santé et pour les sauver des dérives sociales et leur inculquer les bonnes manières, la bonne éducation, de façon à en faire des acteurs favorables aux développement en général. Le défi est donc de taille, mais l'absence de l'interaction des autorité devient un véritable obstacle à tous ces projets de bonne volonté. Sur le plan des infrastructures, le stade de Sidi Djillali, à proximité de l'ancienne trémie, très récemment lancé en aménagement, les travaux n'ont duré que 2 jours. L'entreprise chargée des travaux a subitement arrêté les travaux sans avertir, et le rêved'une certaine génération de voir du gazon, des pistes pour courir, des sanitaires et une petite tribune, n'a en fait duré que le temps de cette intervention rapide, pour voir le rêve s'évaporer sans que les autorités interviennent.