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Les entreprises algériennes à l'épreuve de la croissance
Publié dans La Nouvelle République le 02 - 03 - 2020

Même si, on en est encore à marquer le pas, en termes de développement économique, 2019 a été une année particulièrement difficile pour la quasi-totalité des entreprises algériennes. On peut même affirmer qu'elle est à marquer d'une pierre noire dans une économie qui se cherche pour se développer dans un ou l'autre des secteurs industriels. Les entreprises algériennes auront tout subi.
Du financement impossible aux pesanteurs bancaires à celles bureaucratiques jusqu'aux impôts élevés, rien ne leur a été épargné. La corruption et le désengagement de l'Etat ont eu le beau jeu. L'année 2019 a été particulièrement caractérisée par des entreprises désincarnées dans leurs choix et prises de décision. L'absence de toute volonté d'investissement au profit de l'immobilisme et l'attentisme facteurs d'inhibition a fait le reste. S'en sont suivis velléités d'investissement, immobilisme et attentisme. Tous ces facteurs et bien d'autres ont consolidé les incertitudes politiques et les tensions sociales. Ce qui a eu pour effet le rétrécissement considérable de la visibilité des chefs d'entreprise. A tous ces facteurs négatifs est venu s'ajouter en 2020 un autre plus important : le Coronavirus. Il n'a pas épargné une puissance sur tous les plans qu'est la Chine dont dépend la croissance économique mondiale. Outre les lourdes pertes humaines (plus de 83.700 personnes contaminées et 2.858 morts dans 50 pays touchés), le coronavirus se signale aussi en économie. Pour la Chine, classée épicentre du virus, les pertes sont colossales (entre 300 et 500 milliards d'euros). Un vent de panique a également soufflé sur les marchés financiers du monde entier. Ils ont subi l'une des pires corrections depuis la crise des surprimes de 2008. Dans ce même contexte explosif, le pétrole n'a pas été épargné : le baril de Brent a chuté sous la barre des 50 dollars ce dernier vendredi. Ce qui représente une baisse de 3,7 points par rapport à juillet 2019, là où le cours de l'or noir a subi une autre dégringolade. Pour de nombreux observateurs, la production mondiale devrait baisser de près de 4 millions de barils/jour et ce, en raison de la baisse de la demande de la Chine. Celle-ci est, rappelons-le, l'un des plus gros consommateurs de pétrole dans le monde. Face à cette situation, les pays de l'Organisation des Pays Exportateurs et Producteurs du Pétrole (OPEP) devraient se réunir dans les prochaines journées afin de prendre les décisions adéquates. Il s'agit pour les décideurs, de tenter de maîtriser les flux de l'offre et de la demande de ce produit et chercher à rééquilibrer les prix. A l'évocation de ces seuls obstacles, la liste n'est pas exhaustive. C'est dire qu'on est à la fois surpris et impressionné par la hardiesse et l'audace des chefs d'entreprise. Il faut croire qu'ils font, malgré tout, bon cœur contre mauvaise fortune. Ils n'ont pas abdiqué. C'est à peine s'ils ont reculé pour mieux sauter. Dans l'adversité, ils y ont même trouvé un second souffle et croire en des lendemains où la crise du coronavirus et celle de la chute du prix du pétrole ne seront plus que mauvais souvenirs. C'est dire que l'on doit saluer le courage des uns et des autres à avancer malgré les vicissitudes empreintes de patriotisme économique. C'est que les opérateurs algériens ont, depuis le 22 février 2019, multiplié les actions tendant à conquérir des parts de marchés tant extérieurs qu'intérieurs. Ils ont maintenu le cap sur l'avenir et donné de l'Algérie l'image d'un pays assoiffé de réussite. Celui mis, depuis le Hirak, c'est-à-dire le 22 février 2019, à la recherche des moyens de créer, d'innover et de se projeter dans la mondialisation. C'est-à-dire pour exister et pour ne pas se laisser rayer de la carte industrielle mondiale. Les entreprises algériennes ont intégré au plus profond de leur management et de leur mode de gouvernance les revendications et les demandes sociales et politiques. En retour, ils revendiquent un environnement et un climat des affaires et d'investissement assainis, apaisés, expurgés des effets néfastes d'une bureaucratie tentaculaire et tatillonne, peu compatible avec le système démocratique qui se met en place. Il faut aussi et surtout en finir avec ces revendications excessives. Il se met en place depuis quelques mois en Algérie. Il est quelque peu décalé par la réalité du terrain, c'est-à-dire un marché local astreint à la prudence, des banques encore sous les effets des bouleversements administratifs et financiers intervenus ces derniers mois. Il n'en demeure pas moins qu'ils sont au contact de la réalité. Celle qui devrait leur permettre d'enregistrer cette année, des perspectives mêmes si elles sont fragiles. C'est que, les entreprises algériennes refuseront de se laisser distancer particulièrement après ces dernières années de marasme économique. Elles veulent profiter du rebond qui sera enregistré sur le prix du pétrole au lendemain de la victoire sur le coronavirus.

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