Le président de la République adresse un message aux hadjis à l'occasion du départ du premier vol vers les Lieux saints    AFIC 11: le rôle de l'Algérie dans le renforcement de l'intégration économique africaine souligné    Le CSJ lance un concours sur la cybersécurité    El-Meghaier : M. Boutbig appelle à former un front national unifié pour faire face aux défis extérieurs    L'Inde et le Pakistan acceptent un cessez-le-feu avec "effet immédiat"    Des vents forts jusqu'à dimanche sur plusieurs wilayas du sud du pays    Le ministre des Moudjahidine se recueille à la mémoire de Saâl Bouzid premier martyr des massacres du 8 mai 1945 à Sétif    Hidaoui inspecte les ateliers de la rencontre nationale sur la réforme du système de formation dans le secteur de la jeunesse    Décès du chanteur Acher Madjid    Agence nationale de sécurité sanitaire : nomination des membres du comité d'éthique et de déontologie    Une trentaine d'entreprises algériennes participent au "Select Investment Summit 2025" aux Etats-Unis    Agrément à la nomination du nouvel ambassadeur d'Algérie auprès de Chypre    Prix des Nations unies-Nelson Mandela: le parti espagnol Sumar exprime son opposition à la candidature marocaine    Coupe d'Algérie de Cyclisme sur route à Oran/course en ligne : victoire de Abdallah Benyoucef et Ziani Amine    Foot/ Qualifs/CHAN-2025 (barrages/retour) : Algérie-Gambie (3-0): Déclarations des sélectionneurs    Ghaza: le bilan de l'agression sioniste s'alourdit à 52.810 martyrs et 119.473 blessés    Relizane : 254 témoignages vivants sur la Guerre de libération collectés    10 blessés dans une collision entre un bus de transport de voyageurs et un camion    Des averses orageuses, vendredi et samedi, sur plusieurs wilayas du pays    Destruction totale de Ghaza    Mise en conformité des constructions en vertu de la loi 15-08    Adoption d'une approche réaliste pour concrétiser un véritable modèle    Ooredoo sponsor officiel et partenaire technologique du MCA    Le port de couteau, une menace publique !    Le football reprend ses droits pour le dernier sprint    L'Algérie A' dispose de la Gambie (3-0) et valide son ticket pour le CHAN 2025    Mohamed Tarek Belaribi annonce la relance de 19 projets à travers la CGMP    Lancement d'une plate-forme numérique    Entre barbouillage pictural et maquignonnage culturel    La fierté des Algériens !    «La coopération Sud-Sud, axe central de la politique étrangère algérienne»    Les réfugiés victimes d'extorsion, de vol et de violence sexuelle    Le criminel Netanyahou se présente pour la 28e fois devant le tribunal pour corruption    Une pratique démocratique à l'abri de toute forme de dérive    L'intérêt national, avant tout    Le projet de loi présenté à l'APN    La Fifa organise un séminaire à Alger    Khaled Ouennouf intègre le bureau exécutif    L'Algérie et la Somalie demandent la tenue d'une réunion d'urgence du Conseil de sécurité    30 martyrs dans une série de frappes à Shuja'iyya    Lancement imminent d'une plate-forme antifraude    Les grandes ambitions de Sonelgaz    La force et la détermination de l'armée    Tebboune présente ses condoléances    Lutte acharnée contre les narcotrafiquants    La Coquette se refait une beauté    Cheikh Aheddad ou l'insurrection jusqu'à la mort    Un historique qui avait l'Algérie au cœur    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



«L'Algérie n'acceptera plus les grands transferts de bénéfices de certaines sociétés étrangères»
Benabderrahmane évoque la révision de la réglementation des changes :
Publié dans La Nouvelle République le 10 - 11 - 2021

Depuis plus d'une année, l'Algérie tente de remédier aux contraintes bureaucratiques et réglementaires afin de faciliter l'accès aux investisseurs étrangers de long terme au marché algérien. A commencer par la modernisation de son système douanier, des assurances et du réseau bancaire, indispensables pour sécuriser les flux et les transactions financières des opérateurs économiques, mais aussi des banques et du marché monétaire et financier. Pour renforcer sa souveraineté financière et économique, l'Algérie œuvre sans relâche pour assurer la stabilité de son marché financier et intensifie les luttes contre les crimes financiers (la surfacturation, sous facturation ou le marché parallèle de la devise). Des pratiques désavantageuses qui ont longtemps porté préjudice au système financier régi par des réglementations anciennes, contestées par les opérateurs économiques, notamment, étrangers. Ils sont plus intéressés par un marché financier stable qui propose une couverture du risque de change et surveille les positions de change des banques... etc.
L'Algérie n'a nul autre choix que de procéder à la révision de la réglementation des changes, de la loi sur la Monnaie et le Crédit, ainsi que de son régime douanier pour faciliter l'implantation des investisseurs étrangers à long terme.
Plusieurs mesures incitatives à la promotion des investissements directs étrangers sont prises par les autorités dont la révision du code des investissements pour protéger les intérêts de l'Etat, générer des capitaux et surtout encourager la croissance et l'emploi. Ce n'est, toutefois, pas suffisant pour attirer les sociétés étrangères et en faire des partenaires ; un travail de recherche et de prospection devrait être mené par les représentants diplomatiques pour accompagner les investisseurs nationaux dans leur quête.
Lors de son intervention à l'occasion de la deuxième journée des travaux de la Conférence des chefs des missions diplomatiques et consulaires algériennes, organisée au Palais des Nations au Club des Pins (Alger), le Premier ministre et ministre des Finances, Aïmene Benabderrahmane, a fait toute la lumière sur le rôle des représentations diplomatiques dans la promotion du marché algérien. Il les a appelé «à mener une action anticipative, à assurer la veille et à se mettre au niveau des exigences du bon accompagnement de l'économie nationale sur le plan de l'environnement économique international, et ce, à travers l'initiative et la recherche de véritables partenaires disposés à œuvrer selon le principe gagnant-gagnant», a-t-il souligné.
Promouvoir, en parallèle, le retour des compétences algériennes de l'étranger pour investir dans leur pays. Elles représentent un potentiel important pour la croissance économique du pays, selon M. Benabderrahmane, qui a évoqué la nécessité de renforcer l'investissement national et international en Algérie pour s'extirper de sa dépendance aux hydrocarbures et surtout pour diversifier son économie. Les autorités sont disposées à accompagner les entrepreneurs algériens et étrangers dans leurs projets d'investissement et œuvrent à l'amélioration des cadres réglementaires et juridiques en mettant fin à l'anarchie bureaucratique. C'est l'objectif de la remise à jour de la réglementation des changes, du code des investissements et du régime fiscal et douanier.
C'est aussi une réponse en faveur des exportateurs et entrepreneurs locaux qui sont aussi appelés à attirer les investisseurs étrangers de long terme, qui se sont désintéressés d'investir en Algérie depuis 2009, pour de multiples raisons. Divers facteurs liés au fonctionnement des marchés financiers, à la réglementation prudentielle, à la fiscalité et à l'investissement, notamment le foncier, sont à l'origine de ce désintérêt.
Aujourd'hui, les autorités promettent de remédier à toutes les lacunes administratives, financières et réglementaires pour booster les IDE qui ne représentent que 1.3 milliard de dollars en Algérie et garantir un écosystème favorable aux investisseurs. Cette souplesse et flexibilité réglementaire ne signifie pas l'abandon du principe de protectionnisme toujours prôné par l'Algérie ou de sa souveraineté financière.
Le Premier ministre et ministre des Finances a affirmé qu'un «travail avait été engagé pour remédier aux lacunes relevées dans la réglementation de change», assurant, par ailleurs que «désormais, l'Algérie ne supportera plus les grands transferts de bénéfices de certaines sociétés installées en Algérie, qui ont investi entre 50 et 60 millions de dollars, alors qu'elles effectuent des transferts de plus de 200, voire 250 millions de dollars par an». Il réaffirme ainsi la surveillance stricte des positions de change des banques et le transfert des capitaux pour ne pas tomber dans les erreurs du passé.
Quant à la facilitation administrative, M. Benabderrahmane insisté sur «la nécessité de délivrer les visas d'une façon instantanée»aux investisseurs étrangers qui se sont plaints de la difficulté d'obtenir un visa algérien.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.