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Les mystérieux pictogrammes du Venezuela
Traces d'une civilisation oubliée
Publié dans La Nouvelle République le 18 - 07 - 2024

Les hauts plateaux du sud du Venezuela ont récemment révélé des trésors d'art rupestre bien cachés, dans près de 20 sites, sculptés et peints dans des grottes et sur des rochers. Ils offrent un aperçu d'une culture jusqu'alors inconnue, qui a prospéré il y a environ 4000 ans.
Ce sont les archéologues José Miguel Pérez-Gómez et Roger Swidorowicz de l'Université Simon Bolivar, qui ont dirigé la recherche. Ils ont publié leurs conclusions en 2023 dans la revue Rock Art Research, présentées lors de la conférence soutenue par l'UNESCO New Worlds New Ideas en juin dernier.
Le duo de chercheurs est formel : ces découvertes marquent un tournant significatif dans la compréhension des civilisations anciennes en Amérique du Sud.
Une culture ancienne
et étendue
La collaboration avec la communauté Kamaracoto a été cruciale pour localiser ces représentations, dispersées de grottes à de grands rochers le long de la rivière Caroni. Les motifs découverts au Vénézuela, qui incluent des glyphes, des pictogrammes et d'autres symboles peints et gravés, montrent des similitudes avec l'art rupestre des territoires voisins du Brésil, de la Colombie et de la Guyane, suggérant une origine ou une influence culturelle distincte, tout en présentant des particularités uniques.
Le Parc national de Canaima où se situent ses découvertes, installé dans les hauts plateaux de la Guyane vénézuélienne, se caractérise par des montagnes aux sommets plats connues sous le nom de Tepuy, qui surplombent les forêts et savanes.
Bien que l'âge exact de ces artefacts n'ait pas encore été déterminé, des comparaisons avec des sites similaires indiquent qu'ils datent d'au moins 4000 ans, certains sites au Brésil remontant jusqu'à 10.000 ans : « Les chercheurs spéculent sur le caractère rituel de ces symboles, bien que leur signification exacte reste enveloppée de mystère, faute de témoignages directs des cultures qui les ont créés », explique José Miguel Pérez-Gómez auprès de New Scientist. Il ajoute d'être formel : « Pour les archéologues, il est très difficile de pénétrer dans l'esprit des gens qui vivaient il y a 4000 ans. »
Pour quoi, pour qui ?
Les sites, par leur emplacement spectaculaire et stratégique, semblent avoir joué un rôle important pour leurs créateurs, fonctionnant probablement comme des points de repère géographiques ou des centres de rituels, proposent les archéologues. Par exemple, un rocher couvert de symboles comme des points, des formes de plumes et des formes en Y, était situé sous un surplomb rocheux, ce qui offrait une protection et une vue étendue, comme en témoignent les murs noircis par la suie, signe de son utilisation comme abri temporaire.
Les deux chercheurs analysent : « Il a dû servir de point de référence géographique à ceux qui approchaient de plusieurs directions. La morphologie du rocher offre une zone assez grande pour être utilisée comme abri, peut-être pour un groupe de 15 à 20 individus. La présence de murs et d'un plafond noircis par le feu sert à confirmer son utilisation pour l'habitation temporaire. »


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