L'entité sioniste a accusé le Liban et le Hezbollah d'être responsables du tir contre la ville druze du Golan, colonisée par l'entité sioniste et menace de frapper le Liban. «Le premier ministre a souligné qu'Israël ne laisserait pas cette attaque meurtrière sans réponse et que le Hezbollah paierait le prix le plus élevé, un prix qu'il n'a encore jamais payé», a indiqué le bureau du premier ministre sioniste dans un communiqué. «Israël est proche d'une guerre avec les milices chiites du Hezbollah et le Liban», a déclaré le ministre sioniste des Affaires étrangères, Israël Katz, après le tir contre la ville druze de Majdal Shams sur le plateau du Golan, sous occupation sioniste. «Nous approchons du moment d'une guerre à grande échelle avec le Hezbollah et le Liban», a-t-il indiqué sur la chaîne israélienne Canal 12. «Nous paierons un prix élevé au front et à l'arrière, mais à l'issue de la guerre, [le chef du Hezbollah Hassan] Nasrallah et le Hezbollah seront défaits et un sérieux préjudice sera causé au Liban. Nous rétablirons la paix et la sécurité dans les localités du nord.» Le service de presse de l'Armée d'occupation sioniste a précédemment annoncé que des tirs avaient été dirigés contre les régions septentrionales du pays depuis le territoire libanais, notamment en direction du plateau du Golan (colonisé par l'entité sioniste). Au moins une roquette est tombée sur un terrain de football dans la ville druze de Majdal Shams, dans le Golan. D'après l'armée d'occupation sioniste, la roquette a été lancée par le Hezbollah. Ce dernier a publié un démenti de toute implication dans la tragédie. Le Hezbollah a déclaré qu'il n'avait pas effectué de tir à la roquette contre la ville de Majdal Shams, sur le plateau du Golan occupé, où des enfants ont été tués. «Nous ne sommes pas responsables du lancement d'une roquette sur Majdal Shams, les combattants de la résistance islamique ne sont pas impliqués dans cette attaque», indique un représentant du Hezbollah dans un démenti diffusé par la chaîne de télévision Al Jadeed.
