La preuve que l'Algérie est sur la bonne voie, celle du redressement économique, du renforcement de la cohésion sociale et de la concrétisation de son engagement au plan international aux côtés des causes justes, est donnée par l'acharnement médiatique qui vise notre pays par un feu roulant de fausses informations. Le but de cette campagne est évident : dénigrer notre pays. Cela a été récemment dévoilé, lors d'une conférence à l'Université d'Alger, devant les professionnels des médias et les élites académiques, par le ministre de la Communication, Mohamed Meziane, qui a révélé que 9.000 journalistes étrangers s'attaquent à l'image de l'Algérie dans le monde, que ce soit dans les sites d'information, les sites Web, les journaux, les magazines et les plate-formes de médias sociaux, pour diaboliser tout ce qui est algérien selon les agendas des cercles hostiles à notre pays. La révélation de ce fait a entraîné une vague de commentaires sur les plate-formes de réseaux sociaux. Diplomate de carrière et homme de communication de formation, le ministre, expert dans la bataille du soft power qui se livre dans le domaine médiatique à plusieurs niveaux, sait de quoi il parle. Il a mis le doigt sur la plaie d'une manière franche pour alerter l'opinion publique algérienne. Il a fourni des données précises et a utilisé des termes techniques qui mettent en lumière les secrets de cette campagne anti-algérienne. Une guerre multiforme Pour se convaincre qu'une sale guerre médiatique est menée contre l'Algérie, il suffit de consulter certains sites et plateformes qui se sont faits une spécialité de diffuser tout et n'importe quoi concernant l'Algérie pourvu que cela nuise à notre pays, et après, des relais conscients ou irresponsables sont là pour amplifier vers les esprits vulnérables cette propagande mensongère anti-Algérie. On découvre que les laboratoires hostiles à l'Algérie inondent les médias internationaux et les plate-formes de médias sociaux d'un torrent d'informations fausses, trompeuses et fabriquées pour offenser les institutions algériennes en utilisant les algorithmes de moteurs de recherche célèbres, ou de plate-formes de médias sociaux telles que « Facebook X » et « Tik Tok ». Les experts algériens confirment que les cabinets noirs qui mènent une guerre multiforme contre l'Algérie ont recours à l'intelligence artificielle et aux techniques de falsification profonde, ou ce que l'on appelle dans le monde des technologies de l'information et de la communication DEEPFAKE, et même à l'influence des moteurs de recherche et à la manipulation des algorithmes et des mots sémantiques, d'une part, et à la création de milliers de sites Web avec des armées de journalistes du Maroc, de France, des pays du Sahel et des Emirats, spécialisés uniquement dans le suivi des affaires algériennes. Des rédactions soumises au chantage Des dizaines de rédactions au niveau des chaînes de télévision et des journaux internationaux du Golfe et d'Europe sont soumises à la domination du lobby médiatique français impliqué avec le régime marocain du Makhzen dans des affaires d'escroquerie, de chantage et de corruption dans les médias et sommés de servir des agendas non déclarés et de publier et diffuser un discours hostile à l'Algérie. Rappelons le scandale qui a secoué les médias français après l'éclatement de l'affaire du journaliste franco-marocain Rachid Mbarki sur la chaîne française BFM. C'est le même scénario qui s'est répété dans les rédactions de plusieurs chaînes arabes, dont la chaîne qatarie Al Jazeera avec le journaliste marocain expulsé de Doha, Abdel Samad Nasser. Il faut ici souligner que les services de renseignements du Makhzen emploient des milliers de journalistes de diverses nationalités, notamment dans la région du Sahel, pour écrire des articles hostiles à la politique étrangère algérienne en échange de sommes d'argent. C'est ce qui se passe actuellement avec les journalistes arabisés du Niger, du Mali, du Tchad et du Burkina Faso qui ont des liens avec le Maroc et ont étudié dans ses Universités. Ces agents sont un instrument au service de la politique néo-coloniale menée par les dirigeants français qui visent à maintenir ou à ramener sous leur domination les pays anciennement colonisés. Les journalistes-relais de la politique néocoloniale sont choyés par les autorités françaises et cooptés dans une élite autoproclamée, même s'ils sont moins méritants que d'autres, l'essentiel étant leur aptitude à la servilité. La bataille des algorithmes… A juste titre, le ministre de la Communication a mis en garde les journalistes algériens contre la dangerosité de s'appuyer sur des sources non officielles ou suspectes pour obtenir l'information, notamment les sites électroniques qui peuvent être des outils pour propager les rumeurs et dénaturer les faits. C'est ce qui ressort d'une conférence qu'il a donnée à l'Académie militaire ''Feu le Président Ali Kafi'' le 9 décembre 2024, intitulée : « La politique médiatique du ministère face aux défis affectant le front intérieur ». Dans le cadre de son intervention sur ces défis, le ministre des Communications a mis l'accent sur le danger du cyberespace, devenu un champ ouvert aux impacts négatifs sur la cohésion des sociétés. En effet, si l'on veut suivre l'actualité algérienne qu'elle soit politique, économique, sportive ou même culturelle via les sites web, et qu'on entre, par exemple, dans le moteur de recherche Google, les premiers résultats de recherche qui apparaissent, alors que l'on est en Algérie, sont les sites marocains, avec – ce qui est étrange – des articles qui traitent de dossiers algériens, ce qui révèle les détails d'une bataille d'un autre genre qui se livre dans le monde des algorithmes qui donnent la préférence à l'apparition d'articles trompeurs provenant de sites marocains qui véhiculent un éventail de fausses nouvelles et qui apparaissent en tête des résultats de recherche en l'absence de toute source d'information algérienne. D'où vient-il que des sites marocains apparaissent avant les sites algériens dans les résultats de recherche en Algérie ? La question se pose. Les experts algériens relèvent que le même scénario se répète sur les plate-formes de réseaux sociaux, mais de manière différente. C'est la bataille des algorithmes menée par des mouches françaises, marocaines, émiraties et israéliennes, qui assure, par le travail de bataillons électroniques, l'apparition de tous les posts marocains hostiles à l'Algérie sur les plate-formes Facebook, X et TikTok. L'Algérie surveille... L'Algérie, à l'instar d'autres pays du monde, dispose, à travers ses différentes institutions, qu'elles soient médiatiques ou sécuritaires, d'applications pratiques avec des technologies de pointe et par des mains algériennes qui surveillent, dans le cadre de leur travail de routine, chaque article publié sur l'Algérie dans les médias internationaux sur les cinq continents ou via les plate-formes de médias sociaux. Tout Algérien peut également essayer un processus de recherche spécial en programmant le mot Algérie en deux, trois ou plusieurs langues, 24 heures sur 24, sur les moteurs de recherche pour recevoir des notifications instantanées lorsqu'un contenu d'actualité sur l'Algérie est publié dans toutes les langues du monde, et le chercheur entrera immédiatement en collision avec des milliers d'articles, publications et vidéos sur l'Algérie. ...et riposte Face à ces défis, il s'agit de renforcer la cohésion du front intérieur. Dans ce sens, le ministère de la Communication a adopté une politique intégrée qui consiste à produire des contenus médiatiques ciblés qui reflètent l'image de l'Algérie, telle qu'elle est, c'est-à-dire un pays victorieux et fort, tout en défendant les valeurs nationales. Comme cela se fait partout, il s'agit également d'encadrer les influenceurs sur les réseaux sociaux, de poursuivre la localisation des sites web et de moderniser et sécuriser l'infrastructure du secteur de la communication. Le « Portail des médias algériens » sera lancé pour permettre d'accéder aux différentes institutions médiatiques et officielles, et apporter un plus dans le processus de communication. La formation est indispensable ainsi que la rigueur des mécanismes de contrôle conformément aux lois en vigueur dans la mesure où les médias sont devenus un outil majeur de défense des intérêts de l'Algérie et de son peuple. Cela suppose aussi de renforcer la présence médiatique algérienne sur la scène internationale dotée d'une stratégie qui vise à contrebalancer les narratifs défavorables véhiculés par certains médias étrangers. L'expérience depuis les années 1990 montre que, dans leur grande majorité, les professionnels des médias algériens, tous supports confondus, ont prouvé leur courage et leur patriotisme et ont mérité leur place dans le front interne. Aujourd'hui, au moment où le pays est ciblé par une guerre électronique structurée et menée par des parties étrangères hostiles, ils sont toujours mobilisés.
