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Le «macronisme» ou la fin inéluctable des régimes anachroniques et du mythe néocolonial français
Politique absurde et dangereuse
Publié dans La Nouvelle République le 05 - 04 - 2025

Beaucoup d'observateurs dénoncent régulièrement la politique absurde et dangereuse des dirigeants Français, sur tous les plans, interne et externe, qui se manifeste par une déconnexion stupéfiante de la réalité, abandonnant les valeurs, s'affublant des «habits de Don Quichotte», les conduisant droit vers le mur dont ils ne perçoivent pas le caractère suicidaire face à la Russie ou même à l'Afrique où ils ont perdu tous les ressorts. Une politique désastreuse par diversion sur les «immigrés».
Bras de fer contre bras d'honneur ?
Il est vain de croire que l'Algérie va céder aux intimidations, au chantage ou aux preneurs d'otages. Ce ne sont pas quelques démonstrations martiales avec le Maroc, que soutiennent les sionistes, qui peuvent l'infléchir. Elle dispose des moyens de sa défense, indivisibles avec la résilience d'un peuple souverain que reconnaissent des témoins français, comme le prouve cette lettre de ce général (10) qu'il a adressé au Haut Commandement à Paris en 1840. L'Algérie saura répondre de façon appropriée à quiconque prétend avoir bien planifié des projets néocolonialistes, au XXIe siècle.
La France a de gros intérêts en Afrique . Elle cherche des sanctions à imposer à l'Algérie, mais n'en trouve pas de significatives. Si elle prétend le contraire, qu'elle «exige» de revoir ses contrats au lieu de cancaner constamment, par des zélateurs aux discours haineux, sur l'arrêt de fictives «aides au développement». Elle peut même supprimer les «accords de 1968» avec l'Algérie et faire mieux, rompre en retirant toutes ses entreprises. La 'foufou' sioniste S. Knafo (11), elle, propose pour l'Algérie, de «divorcer pour de bon [après lui] avoir ''donné'' l'indépendance» précise-t-elle avec suffisance. Donc mieux vaut se quitter et que chacun change son décor.
L'Algérie (avec l'Afrique) doit passer à autre chose, excluant tout affectivité, au lieu de répliquer aux récurrents tarasconnades françaises. Le passé dominateur que maintient et nourrie la France est antinomique avec celui conciliateur et mesuré des Algériens.
Dans ce bras de fer, le S.G du Ministère des Affaires étrangères a remis dernièrement au Chargé d'Affaires français une note verbale contenant la réponse officielle des autorités algériennes (12) qui savent aussi répliquer quand on «hausse le ton»: «l'Algérie réaffirme son rejet catégorique des menaces et des velléités d'intimidation, ainsi que des injonctions, des ultimatums et de tout langage comminatoire…l'Algérie désapprouve l'approche sélective de la France vis-à-vis des accords bilatéraux et internationaux liant les deux pays...le Protocole d'Accord de 1994 ne peut être dissocié de la Convention de 1974 sur les relations consulaires qui demeure le cadre de référence principal en matière consulaire entre les deux pays...les autorités algériennes ont décidé de ne pas donner suite à la liste soumise par les autorités françaises…» (''Alea jacta est'', simplifions par 'allons-y'). Avant cela, sur les colonnes du quotidien français, L'Opinion, le président Algérien a déclaré : «Nous perdons du temps avec le président Macron» affirmant «faire beaucoup pour ne pas tomber dans une séparation qui deviendrait irréparable».
On verra bien les suites ainsi que la réaction de cette secte d'illuminés fascistes, ces incurables tocards, poltrons et fanfarons, actuellement à l'avant-garde comme J. Castex, G. Attal, E. Borne, M. Barnier, F. Bayrou, G. Darmanin, B. Retailleau, J.N. Barrot, S. Lecornu, F. Lecointre, G. Larcher, L. Wauquiez, M. Le Pen, M. Maréchal, A. Genevard, M. Onfray, F. Zimeray, Y. Arfi, E. Zemmour, X. Bertrand, E. Ciotti, C. Estrosi, X. Driencourt, S. Knafo, B. Lugan, R. Menard, le voyou Sarkozy fils, et toute une autre clique d'étourdis souvent franco-sionistes...qui croient avoir le monopole du pouvoir de décider unilatéralement, de sanctionner et d'insulter. C'est la croyance des prétentieux et des cupides «qui comptent seuls en trouvant toujours des bonus», comme disent les Algériens.
Il faudra s'attendre à une rupture de toute relation durant au moins 15 ans, le temps qu'ils oublient l'Algérie même dans leurs rêves ou cauchemars ! Ils doivent aussi rompre toute coopération en matière de sécurité (anti-terroristes), car des perfides utilisent les renseignements qu'ils reçoivent pour les instrumentaliser contre des pays africains et l'Algérie en particulier, pour les déstabiliser.
Sanctions futiles et contre-sanctions réelles
Dans le sillage de cette crise «fabriquée», certains détraqués, ne cessent d'exiger une série de «sanctions» pour la «mettre à genou». La France a peu de leviers pour sanctionner l'Algérie qui a des moyens insoupçonnés de contre-sanctions. Les quelques sanctions invoquées – visas, privilèges liés aux passeports diplomatiques – semblent légères et futiles. L'avantage dans ces «dénonciations» est que l'on découvre que des pontes de la '3issaba' (la bande du régime déchu), sont encore actifs, bénéficiant toujours de privilèges indus, dont il faudra s'en occuper pour des raisons de sécurité intérieure. L'Algérie est productrice de gaz et de pétrole. Elle est auto-suffisante en produits alimentaires qu'elle exporte aussi en France. Dans 3 ans, elle sera auto-suffisante en blé. Elle produit beaucoup de produits industriels (électro-ménagers, pharmacie, matériaux de construction, habillement, ciment etc.). Elle en importe, en cas de besoins, chez plusieurs partenaires puissants et sérieux. Elle est en partenariat avec plusieurs pays dans des projets structurants (infrastructures, automobiles, agriculture saharienne, hydrogène vert (13) avec le projet «SoutH2 Corridor») et autres. Son arsenal militaire est moderne et puissant ; (selon le classement 2022 du Global Fire Power, elle est la 26e puissance militaire mondiale et la deuxième d'Afrique).
Si ses dirigeants aboient autant c'est que l'Algérie est sur le bon chemin. Qu'ils ne croient surtout pas que l'Algérie ne peut pas répondre par des contre-sanctions suffisamment douloureuses pour ébranler les dirigeants français et les guérir de leur suffisance. Les Algériens sont bien plus résistants à l'adversité et à la privation ! Si un dixième de la décennie dite 'noire' en Algérie, encouragée et soutenue par la France de Mitterrand, arrive à la France, elle serait ingouvernable et dans l'anarchie, pour plusieurs années !
Ce qui est bizarre, c'est qu'ils exhibent des pectoraux qu'ils n'ont pas, à l'Algérie (et à certains pays africains) qui peut leur infliger une défaite dont ils ne soupçonnent pas l'étendue.
Des compétences négligées,
voire menacées
Pourtant la France compte suffisamment de compétences probes, de sages, d'intellectuels, d'historiens, de sociologues, de géopoliticiens, de stratège, d'analystes, d'éditeurs, d'artistes qui s'évertuent, depuis des décennies, à éclairer les Français et les dirigeants afin de leur faire adopter des politiques cohérentes et réalistes et ce, pour le bien de leur pays ! Mais, à qui s'adressent-il ? Les lois ont été arrangées de telle sorte à ce que ces compétences craignent de se retrouver entre le marteau de la loi pour souvent "antisémitisme" (entendre critiquer Israël) ou ''apologie du terrorisme'' (entendre soutenir les Palestiniens) ou "négationisme" et l'enclume de la médisance médiatique, qui détruisent les carrières et censurent les publications (beaucoup d'exemples : Dieudonné, M Collon, P.E Blanrue, A Soral, B Gardin R Garaudy, R Faurisson etc.) Il reste, cependant, beaucoup "d'électrons libres" qui résistent au chantage et à cette adversité. Dans ce contexte, on a appris que l'économiste et pédagogue, Marc Touati (14), célèbre pour ses analyses objectives documentées, subit des pressions (15). Ce qui prouve que ses analyses et prévisions font mouche.
Selon Jean-Loup Izambert et Claude Janvier (16), auteurs d'un livre titré « L'abandon Français. Quelque chose de pourri dans mon royaume de France » : "… Cela fait quatre ans que nous avons commencé l'écriture de ce manuscrit. L'amoncellement des preuves de la destruction progressive de la France et de ses valeurs, … méritait un travail de recherche approfondie… nous nous sommes aperçus que la désintégration de notre pays est bien plus avancée que nous l'avions imaginé. Les causes de ce déclin sont multiples, … nos fondements, nos valeurs, nos industries, notre culture ont fini par aboutir à la crise sociale et au déclin de la France dans le monde entier. Notre souveraineté a volé en éclats à la manière de feu le paquebot «France» qui a été démantelé dans un obscur port à l'autre bout de la planète, et réduit à l'état de copeaux métalliques.
Macron est considéré, par le chef du parti UPR (17) comme un «cas psychiatrique», par ses délires, dont il faut se débarrasser avec sa caste dirigeante incompétente et furieuse dont la vision fantasmatique démolit la France en la rendant une dépendance israélo-américaine. Dans la 'convocation' de Macron, par Trump, à Washington (par exemple), il ne manquait que la gestuelle de l'index lui signifiant de venir !
Dans cette intervention, JL Mélenchon (18) invite M. Retailleau à se calmer: «Il n'est pas le ministre des affaires étrangères…Nous sommes des millions de franco-maghrébins. Un français sur quatre, a un grand parent étranger. Le temps des colonies est terminé ! On ne donne plus d'ordres aux autres. On discute».
La députée écologiste Sabrina Sebaihi appelle «à revenir à la raison et au réalisme…et construire un avenir commun fondé sur la coopération entre la France et l'Algérie» selon L'Humanité. A notre sens, il est déjà trop tard, les choses évoluent de mal en pis ! Il n'y aura jamais d'initiatives sincères avec cette caste stérile qui dirigent la France depuis, disons, V.G. d'Estaing jusqu'aux pervers, homos et pédophiles actuels ! (sans Chirac). Les Algériens le savent par ce dicton «on ne tire pas du miel du 'derrière' d'un frelon»
Jean-Michel Apathie (19) est un des autres cas de probité intellectuelle dont la doxa politico-marchande craint les intrusions. Alors qu'il ne cesse depuis des années, sans une quelconque conséquence, d'informer et d'éveiller les Français sur l'histoire criminel de la colonisation en Algérie (et en Afrique), afin de les assumer pour apaiser les tensions et réconcilier les deux peuples en leur assurant un avenir prospère dans le respect mutuel, cette oligarchie n'a pas trouvé meilleure réplique, à cette seule occasion de brouille dans les relations, que de l'accabler en le poussant à la démission à défaut de trouver un motif valable d'accusation «antisémite» (ou "apologie du terrorisme" comme contre François Burgat pour avoir relayé un article) pour contrecarrer ses affirmations basées sur des éléments historiques incontestables et documentés par des historiens et des témoins.
François Martin, en géopoliticien "éclaireur", qualifie, dans cette interview sur la chaîne TVL (20), Macron de sans personnalité qui ne voit pas la réalité des choses et de se positionner en se fermant dans sa posture médiatique sans être capable d'en sortir. Pour lui, les pires stupidités qu'a faites Macron c'est dans la politique internationale.
La France est face une Algérie post-hirak, souveraine, qui ne badine pas. Ces nouveaux dirigeants, appuyés par le peuple et l'Armée, ont jurés de remettre de l'ordre quels que soit les sacrifices. Les exemples ne manquent pas. Ce ne sont donc pas ces coquins hâbleurs, fourbes, ou ces traitres instrumentalisés par une France en déconfiture, qui peuvent abattre une Algérie qui a vaincu un des terrorismes – fomenté, armé et soutenu depuis l'extérieur – les plus diaboliques de l'histoire.
Terminons par cette vérité rappelée brusquement par le forcené extrémiste, anti-Algérie indépendante, le «sieur» X. Driencourt, à ses patrons : l'Algérie «ne bluffent jamais» (21)! Un Driencourt qui, rappelons-le, n'est devenu «ambassadeur» nommé à Alger par Sarkozy, que par son alliance par mariage en épousant la nièce de Michel Debré – dont le grand père est le rabbin Simon Debré – et non par ses qualités intrinsèques.
(Suite et fin)


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