Le ministre de l'Education nationale, Mohamed Seghir Saâdaoui, a présidé, avant-hier dimanche, un séminaire national par visioconférence depuis le siège de son ministère à El Mouradia (Alger), où il a exhorté les responsables présents, notamment de l'Administration centrale, l'Onec et directeurs de l'Education à poursuivre leurs efforts pour la réussite des prochaines importantes échéances, notamment les examens de fin d'année scolaire, le BEM et le Baccalauréat.Le séminaire a réuni des responsables de l'Administration centrale, des responsables de l'Office national des examens et des concours et des directeurs de l'Education. Le séminaire a été consacré à l'évaluation de l'état de préparation des directions de l'Education des 58 wilayas du pays et à l'achèvement de toutes les dispositions liées à l'organisation des examens scolaires nationaux, en application des directives qui leur ont été fournies à cet égard, en plus d'autres points. Pour évaluer la capacité et l'état de préparation des 58 directions de l'Education à organiser les examens scolaires, le ministre a écouté les présentations des directeurs de l'Education sur les dispositions prises sur le terrain et les mesures prises pour assurer la préparation des centres d'examen, dans tous les aspects que ce soit en matériel logistique ou d'encadrement à accueillir et encadrer les candidats dans les meilleures conditions possibles. A cet égard, le premier responsable du secteur de l'Education nationale a exhorté les directeurs de l'Education de poursuivre leurs efforts et d'intensifier les visites sur le terrain, notamment dans les centres d'examens concernés et de vérifier personnellement leur état de préparation dans tous les aspects, conformément à ce qui est indiqué dans le guide d'organisation des examens scolaires, soulignant la nécessité d'inspecter la fonctionnalité de tous les équipements utilisés à cet effet. Mohamed-Seghir Saâdaoui leur a également ordonné de se coordonner en permanence avec les walis de la République pour répondre à tous les besoins qui pourraient être enregistrés, en particulier ceux qui ne relèvent pas de la compétence des directeurs de l'Education. D'autre part, et dans le cadre de la coordination entre le ministère de l'Education nationale et l'Observatoire national de la société civile, pour accompagner nos élèves et les sensibiliser sur certains comportements négatifs qui sont étrangers à l'école algérienne, notamment ceux que nous observons à la fin de chaque année scolaire, comme le fait de déchirer les cahiers et de les jeter devant les établissements scolaires, le ministre a ordonné d'assurer le succès de la campagne de sensibilisation au profit des élèves, et de les sensibiliser à la nécessité de maintenir la propreté des établissements scolaires et de leurs environs, et de s'engager à fournir les cahiers usagés à l'administration de l'établissement scolaire au lieu de les déchirer et de les jeter. À cette fin, les directeurs des établissements d'enseignement doivent prévoir un local pour le stockage des cahiers retournés, afin que l'établissement public de récupération puisse les recevoir et les recycler dans le cadre de la convention conclue à cet égard avec le ministère de l'Environnement. Pour sa part, l'Observatoire national de la société civile va procéder à la mobilisation des acteurs de la société civile pour participer à des campagnes de sensibilisation autour des établissements d'enseignement scolaire, donnant ainsi une plus grande impulsion au processus de sensibilisation des élèves et de leurs parents à l'importance de maintenir la propreté de l'environnement entourant nos établissements d'enseignement. Concernant le retard dans l'achèvement d'un certain nombre de structures éducatives du secteur, qu'il a constaté lors de ses visites de terrain dans plusieurs wilayas, le ministre a souligné la nécessité du strict respect des dispositions du Décret exécutif n° 10-04 du 4 janvier 2010, qui précise les modalités d'élaboration, de mise en œuvre et de suivi de la carte scolaire, car la sélection de sites qui ne disposent pas du terrain nécessaire à la mise en œuvre du projet est souvent une raison de son non-enregistrement et de retard dans son achèvement.