Après la diffusion, avant-hier lundi, d'une vidéo sur les réseaux sociaux montrant deux jeunes voleurs armés d'une arme blanche en train d'agresser un sexagénaire dans un quartier de la ville d'Ain-Fakroun, dans la wilaya d'Oum El Bouaghi, la réaction des policiers a été rapide en procédant à l'arrestation en un laps de temps très court des deux auteurs. Les dénonciations des criminels via la Toile s'accélèrent, voire s'installent et prennent le relais. Les signalements via les technologies numériques des cas d'agression, vol ou autre phénomène de criminalité urbaine s'accélèrent. Les dénonciations via les réseaux sociaux des voleurs, agresseurs ou autres pyromanes se multiplient et semblent s'installer dans la durée, voire définitivement. Une bonne chose pour la sécurité des citoyens, de leurs biens et un geste salutaire et salvateur pour la stabilité du pays, et encore mieux une parfaite harmonisation, voire une équation sécuritaire vaillante entre les citoyens et la Police algérienne, la Direction générale de la Sûreté nationale contre la criminalité urbaine. Hier, les deux agresseurs d'un sexagénaire à Ain-Fekroun ont été rapidement identifiés et arrêtés grâce à une vidéo postée par un citoyen. Cela démontre l'existence forte d'une coopération sécuritaire entre la société civile et les agents d'intervention et de l'ordre de la DGSN. « Suite à une vidéo relayée sur les réseaux sociaux montrant deux jeunes agressant violemment un individu à l'arme blanche prohibée et s'emparant de ses affaires, dans un quartier de la ville d'Ain Fakroun, dans la wilaya d'Oum El Bouaghi, une enquête a été immédiatement ouverte en coordination avec le parquet compétent à Ain Fakroun par les unités opérationnelles de la sûreté de la Daïra d'Ain Fakroun », c'est-ce qu'a indiqué un communiqué de la DGSN rendu public hier. D'autre part, la coopération sécuritaire via la Toile entre la société civile et les services de sécurité ne date pas d'aujourd'hui, puisqu'il faut remonter en novembre 2020, lorsqu'une vidéo postée par une jeune victime avait montré les visages de ses agresseurs qui lui avaient détourné 70 millions de centimes à l'intérieur d'un véhicule, précisément dans la commune de Kouba dans la banlieue d'Alger. Ce jour-là une vague de condamnation d'internautes algériens avait été soulevée contre les agresseurs, ce qui avait permis à la Police locale d'arrêter les deux auteurs de cette réfutable agression. Depuis cette affaire, la dénonciation sur la Toile est devenue un moyen salutaire, voire un mode opératoire salvateur pour les citoyens, ces derniers participent, par cette façon, à la lutte contre la criminalité urbaine au côté des policiers et gendarmes. Une belle équation sécuritaire qui avait permis, aussi, le 25 mai de l'année en cours, d'arrêter 9 membres d'une bande de quartier dans la commune de Mohammadia, suite à la diffusion d'une vidéo par un citoyen montrant une violente rixe avec utilisation d'armes blanches prohibées, de feux d'artifice et de bâtons, entre plusieurs individus, dont des repris de justice, qui semaient la terreur au niveau d'un quartier de la commune de Mohammadia. La réaction ne se fut pas attendre, puisque la brigade de la Police judiciaire relevant de la Sûreté de la circonscription administrative de Dar El Beida (Alger) avait immédiatement procédé à l'arrestation de neuf suspects qui activaient au sein d'une bande de quartier, ainsi qu'à la saisie d'armes blanches et de substances psychotropes. Cette collaboration, voire équation sécuritaire entre les citoyens et les forces de Police avait démontré sa grande efficacité dans le domaine de la lutte contre la criminalité urbaine ou suburbaine. La coopération entre les citoyens et la Police est devenue plus qu'efficace et il semble qu'elle soit un véritable bouclier contre la criminalité multiforme.