Le contrôle des prix pour préserver le pouvoir d'achat des citoyens fait partie des efforts quotidiens du président de la République avec le Premier ministre et les ministres.Résultat : l'inflation est désormais sous contrôle, ayant baissé à 3,8%, C'est ce qu'a fait savoir le Président Abdelmadjid Tebboune lors de sa rencontre avec les représentants des médias nationaux, retransmise vendredi sur les chaînes de télévision et de radio nationales. «Aujourd'hui, je peux dire avec fierté et honneur pour les Algériens et Algériennes qui ont contribué à cette réalisation, que l'inflation est tombée en dessous de 4 %, atteignant 3,8 %, alors que les principaux pays connaissent une inflation à deux chiffres». «Cela représente une baisse de plus de moitié par rapport au niveau d'inflation en Algérie après la pandémie de la Covid-19, où il dépassait 9%, a ajouté le président de la République, notant que «les prix des produits alimentaires de première nécessité sont désormais à la portée des Algériens, y compris les légumes hors saison». Le président de la République a estimé que la situation économique du pays est sur une tendance «ascendante», soulignant que les objectifs fixés seront atteints grâce aux efforts conjugués des Algériennes et des Algériens. Il a affirmé que la politique actuelle de l'Algérie vise à créer un équilibre entre les importations et la production locale pour répondre aux besoins nationaux en divers produits, notant que l'effort n'a rien à voir avec l'austérité. Le Président Tebboune a rappelé que le pays avait connu un «chaos des importations», qui avait vidé le Trésor public de ses devises sans améliorer la situation. Il a souligné que la nouvelle politique visait à créer un équilibre entre les importations et la production locale. Il a souligné que les importations sont nécessaires pour répondre aux besoins non couverts par la production nationale, et que «cet équilibre n'est pas aisé, car il exige un niveau précis de numérisation». «Nous espérons y parvenir d'ici la fin de l'année, car la numérisation est le seul moyen de protéger le pays». Pour le Président Tebboune, il est nécessaire de s'appuyer sur la production locale et de ne pas rester dépendant des importations afin de renforcer la souveraineté, soulignant qu'atteindre un équilibre entre les importations et la production locale est «difficile, mais nous sommes à l'affût». L'objectif de cette démarche n'est pas de créer une pénurie ou une austérité, notant que satisfaire le désir des jeunes, par exemple, d'acquérir des marques internationales ne coûte pas beaucoup de devises au Trésor public, «ainsi les jeunes ne seront pas privés de ces marques, mais nous préférons les acheter en Algérie». Le Président a également souligné qu'il existe des fluctuations dans certains produits, et non une pénurie, notant que certaines parties travaillent de temps à autre pour créer une pénurie d'un produit. Le Président Tebboune a affirmé que la voie était désormais ouverte à une agriculture nationale moderne, fondée sur la science et la technologie, capable de répondre aux besoins du pays et tournée vers l'exportation des excédents. Il a expliqué que l'Algérie avance «constamment et massivement» vers l'autosuffisance dans plusieurs filières, notamment celle du blé, à travers des projets nationaux et innovants avec des partenaires d'Italie, du Qatar, d'Arabie Saoudite et d'autres pays. Dans ce contexte, il a déclaré qu'il s'était engagé à atteindre l'autosuffisance en blé dur, notant que les résultats préliminaires indiquaient que cet objectif serait atteint d'ici la fin de la saison des récoltes et du battage final, d'autant plus que l'Etat avait fourni toutes les ressources nécessaires aux agriculteurs, dont certains ne s'étaient néanmoins pas engagés à payer à l'Etat la totalité de leur production. À cet égard, le président de la République a indiqué avoir chargé le ministre de l'Agriculture, du Développement rural et de la Pêche de mener une enquête approfondie afin de s'assurer que le blé ne soit pas vendu sur des marchés parallèles. Le président de la République a également souligné l'importance du projet ''Baladna'' avec le partenaire qatari pour la production de lait en poudre, dont l'achèvement est prévu «fin 2028». Ce projet vise à répondre à la forte demande locale de lait plutôt qu'à l'importer, soulignant ses avantages en termes de création d'emplois et d'élevage, ainsi que ses perspectives de projets d'envergure similaire avec l'Italie et l'Arabie saoudite.