L'Office national des droits d'auteur et des droits voisins (ONDA) a pris part aux travaux de l'Assemblée générale du Conseil international des créateurs de musique (CIAM), tenue ce mercredi en Afrique du Sud, selon un communiqué de l'Office. Le directeur adjoint chargé de la numérisation et des systèmes informatiques, Idir Ismaïli, a représenté l'ONDA à cette rencontre, organisée sous le thème de, «L'industrie musicale africaine: infrastructures de base et marchés», indique la même source. M. Ismaïli a présenté une communication sur les grandes mutations que connaît l'industrie musicale en Afrique, mettant en avant l'énergie créatrice de la jeunesse du continent, la forte progression de l'usage des smartphones et des réseaux sociaux, ainsi que la croissance soutenue du marché musical au Moyen-Orient et en Afrique du Nord. Le représentant de l'ONDA a souligné que pour permettre aux créateurs africains de tirer profit de cette dynamique, trois actions essentielles s'imposent : la «Numérisation et la sécurisation des métadonnées des œuvres musicales», le «Renforcement des capacités des organismes de gestion collective» et le «Développement de la coopération régionale entre pays africains». Dans ce cadre, il a présenté le projet «ONDA Connect» comme modèle de transformation numérique mené par l'Office, insistant sur la nécessité d'adopter les normes internationales de documentation des œuvres musicales. Concernant la coopération africaine, M. Ismaïli a salué le partenariat fructueux entre l'ONDA et la Société sud-africaine des compositeurs, auteurs et éditeurs (CAPASSO), affirmant que «le monde de demain sera celui des réseaux et des liens», ajoutant que «l'Algérie est bien placée pour être une passerelle d'échanges entre l'Afrique, l'Europe et le monde arabe». Le représentant de l'ONDA, a fini son intervention en rappelant que la «crédibilité des organismes de gestion collective ne se limitait pas à la répartition des droits, mais inclut également leur dimension sociale, à travers le soutien aux jeunes artistes et la mise à disposition de services sociaux et sanitaires qui leur sont dédiés», conclut le communiqué.