Des journalistes espagnols ont considéré que le droit du peuple sahraoui à l'autodétermination constitue un principe juridique «fondamental», inscrit dans la Charte des Nations Unies et confirmé par l'avis consultatif de la Cour internationale de justice de 1975, ainsi que par de nombreuses résolutions internationales. Ce droit, comme l'a souligné la journaliste espagnole Victoria Garcia Corera dans une publication sur les réseaux sociaux, ne saurait être soumis ni au marchandage ni aux manœuvres politiques par lesquelles le Makhzen tente de transformer la question sahraouie en simple dossier de négociation géré à huis clos. Dans sa dernière analyse, Garcia a précisé que l'occupation marocaine s'efforce par tous les moyens de renverser les fondements juridiques et moraux du conflit, en diffusant de fausses thèses politiques et médiatiques, dans une tentative d'imposer un fait accompli totalement contraire aux principes du droit international. Cependant, la réalité sur le terrain, souligne-t-elle, dément ce discours trompeur : la répression systématique dans les villes occupées, la détention continue des militants sahraouis du groupe Gdeim Izik, ainsi que le pillage des ressources naturelles (phosphates, poissons, agriculture, énergie éolienne), autant de preuves tangibles de la nature coloniale du projet marocain au Sahara occidental. Corera a ajouté que les tentatives du Makhzen pour manipuler l'opinion internationale et se présenter comme «un acteur de paix» ne sont qu'un rideau de fumée dissimulant la réalité de l'occupation et une politique d'exclusion systématique contre le peuple sahraoui. La vérité qu'on ne peut effacer, a-t-elle insisté, est que le Sahara occidental demeure un territoire non autonome dont le sort doit être décidé par un référendum libre et équitable, permettant au peuple sahraoui d'exprimer sa volonté sans tutelle ni pression. Elle a également souligné qu'il faut rappeler au monde que le droit à l'autodétermination n'est ni un privilège ni une faveur, mais une obligation juridique et morale incombant à la communauté internationale. De son côté, la journaliste espagnole Barbara Weingartner a souligné, dans une publication, que le moment actuel représente une opportunité historique pour remettre en lumière la question des prisonniers politiques sahraouis, en particulier le groupe de Gdeim Izik, estimant que leur libération constituerait une victoire politique pour la résistance civile pacifique et un soutien moral pour le peuple sahraoui dans les territoires occupés. Elle a ajouté que cette libération ne serait pas un simple acte humanitaire, mais un message clair selon lequel la justice ne saurait se taire et que les droits ne se prescrivent pas, quel que soit le temps du silence et de l'oppression. Weingartenag a considéré que la cause sahraouie représente un véritable test de l'engagement de la communauté internationale envers les principes de justice et des droits humains, affirmant que le silence face aux violations du Makhzen dans les territoires occupés équivaut à une forme de complicité avec un régime fondé sur la répression et la désinformation. Elle a appelé à intensifier la pression médiatique et juridique pour dénoncer les pratiques autoritaires de l'occupation et mettre à nu les violations graves des droits fondamentaux subies par le peuple sahraoui.