La tension monte entre Washington et Tel-Aviv. Au lendemain du vote par la Knesset de textes visant à étendre la souveraineté israélienne en Cisjordanie, Donald Trump a tapé du poing sur la table : « N'ayez pas d'inquiétude pour la Cisjordanie, Israël ne va rien faire », a déclaré le président américain depuis la Maison-Blanche, avant d'avertir que toute annexion ferait perdre à Israël le soutien des Etats-Unis. Ce désaveu public illustre une exaspération grandissante à Washington face au génocidaire Benjamín Netanyahou de plus en plus imprévisible. Un haut responsable américain, cité par la presse, a même lâché :« Les Israéliens ne peuvent pas nous traiter comme s'il s'agissait de Joe Biden. » En visite à Jérusalem, le vice-président JD Vance a dénoncé un « coup politique stupide et personnellement insultant», tandis que le secrétaire d'Etat Marco Rubio a rappelé que la priorité restait le cessez-le-feu à Gaza, non les ambitions territoriales israéliennes. Sous pression, le criminel Netanyahou a tenté de minimiser, parlant d'un simple « vote symbolique ». Mais du côté américain, la patience s'amenuise. Après des mois de désaccords sur la conduite de la guerre à Gaza et les provocations répétées de la droite israélienne, le courant passe de moins en moins entre les deux capitales.n