Le professeur émérite Baddari Kamel, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique s'est rendu à Djelfa pour une visite de travail, ce samedi 22 novembre 2025. Le wali et certains députés ont été accueillis par le professeur Hadj Ailem, recteur de l'université Ziane Achour de Djelfa pour former une haie d'honneur à son excellence monsieur le ministre devant le perron d'une nouvelle acquisition : une annexe de l'Ecole nationale supérieure dédiée à la formation des enseignants qui doivent encadrer les élèves des différents établissements scolaires. Pour sa première année, elle dépendra sur le plan pédagogique d'une école mère existante à Kouba. Son encadrement est constitué par des volontaires détachés par le rectorat de l'université Ziane Achour de Djelfa. Cette école est dotée d'un strict minimum en équipements, qui doit être renforcé et revu à la hausse. D'autant plus que cet établissement en 2014, il devait former des lycéens dans le domaine du sport. Plusieurs délégations ministérielles, en particulier celle du ministère de l'Education nationale qui ont promis de lui accorder de l'intérêt, allant même jusqu'à proposer une séance de travail avec le SGG pour préparer la fameuse décision de création. Aujourd'hui, le recteur de l'université officie en patriote convaincu et armé d'une conviction ferme. Cet ex-lycée sportif régional accueillera désormais plus de mille étudiants. Plusieurs filières seront créées et leurs progressions pédagogiques dispensées. Deux résidences accueilleront 150 résidentes et 150 résidents «distinctement». Profitant de la disponibilité de terrains domaniaux, le ministre a signé l'ordre du lancement des travaux et posé la pierre angulaire pour la réalisation d'un hall technologique dédié à l'intelligence artificielle et pour la présentation des réalisations faites par les porteurs de projets. En se rendant à la Maison de l'intelligence artificielle, le ministre avait pris tout son temps pour discuter avec chacun des exposants qui sont des porteurs de projets innovants. Cette démarche de l'innovation est encadrée par la décision ministérielle 12/75. Les étudiants en fin de cycle bénéficient de moyens et d'un accompagnement pour la création de start-up. Le ministre n'a sous-estimé aucun des porteurs de projet. Il a fait fi du timing. Il pose des questions précises, il fait des propositions pour l'amélioration des produits, donnant des conseils parfois techniques et d'autres de gestion marketing. Il a même orienté certains porteurs de projet de se diriger vers des fournisseurs en Algérie. De notre côté, on aurait voulu lui faire des propositions : A- La création d'une bourse des informations entre toutes les universités accessibles par les porteurs de projet innovants. B- Des rencontres périodiques entre les startups qui ont un même axe de recherche et les ministères concernés. Ce qui permettra de booster les porteurs de projet et ils apporteront des solutions. Par ailleurs, ils trouveront des débouchés pour leurs innovations. On aurait voulu vous faire part de plus d'informations sur cette visite combien importante, si ce n'est la gêne créée par ceux qui doivent veiller à la bonne marche du protocole. Les députés, en dehors des deux sénateurs, collent au wali et aux autres responsables. Ils sont toujours là, sourire aux caméras et appareils photos des journalistes. Seul Amar Tou, l'ex-ministre des Transports leur avait demandé d'intervenir dans le cadre de l'APN. Lors de son discours, il avait déclaré en résumé ce qui suit : «Je suis très agréablement surpris par le travail fourni par l'université de Djelfa il se tourna vers le recteur de l'université Ziane Achour pour lui exprimer sa gratitude et s'est réjoui de lui sourire comme un signe d'encouragement. Il a par la suite déclaré : «A partir de maintenant, je vous accorde le crédit de confiance totale. On a eu vent qu'un groupe constitué par ses collaborateurs se déplacera pour aider les startup de Djelfa. De notre côté, on aurait voulu lui faire part de la nécessité de la création d'une école d'agronomie. Mais toujours est-il que la décision de création de cette ENS doit rester comme objectif immédiat.