La Coupe du monde est aussi la vitrine du professionnel de l'image. L'arrivée des télés spécialisées dans le monde a complètement bouleversé l'industrie télévisuelle. Chaque jour apporte son lot de créativité. C'est comme un laboratoire de recherche, on n'est jamais satisfait du résultat parce qu'on a peur du concurrent. La Coupe du monde qui débute dans quelques mois sera aussi le croisement entre le sport et la télé. Un événement provocateur, dans le sens où chacun a une mission à accomplir : séduire et ratisser large. Une audience qui doit surprendre par la qualité de des programmes. C'est cela aussi la télévision, ce n'est pas autre chose. Nous devenons par la force de l'image acteurs et spectateurs. Alors cette Coupe du monde fera de la télé une vitrine qui reflétera le professionnalisme des uns et la médiocrité des autres, parce que le sport est, et il reste, un média à part entière: Les annonceurs l'ont compris, ils se bousculent pour être parmi les partenaires officiels de l'événement .Ils veulent leur «plage». Les agences de publicité aussi l'ont compris, elles doivent se professionnaliser et convaincre pour garantir un engagement total des téléspectateurs à travers leur réalisation et la conception de spots publicitaires et ce, lors des retransmissions sportives en tant réel. Quelles sont les possibilités pour les annonceurs et quelles initiatives sont gagnantes ? La question ne doit pas indéfiniment rester posée. Il faut savoir que la technologie ne se repose pas, elle aussi se prépare pour ce rendez vous mondial. Pour que l'événement accroche un maximum d'annonceurs et assure un suivi comme si vous y étiez, le schéma technique de couverture a complètement changé et ce grâce à la société HDS détenue par Infront Sports & Media, spécialiste de la gestion de droits sportifs, chargée d'exploiter les captations, retransmissions et distributions d'images vidéo de grands événements sportifs. Le nombre de caméras par match va doubler, introduction de nouvelles technologies (hyper motion, HD), passage des cassettes au «sans cassette» pour presque toutes les chaînes (de la production à l'archivage), arrivée du Media Serveur, permettant un accès constant à tous les matches et des flux multiples, autorisant une couverture multilatérale, échange de contenus entre chaînes de TV et le producteur des images, transmission en 16/9 et puis en HD, diffusion et accès simultané en temps réel pour la consultation via Internet. Actuellement, le dispositif pour une compétition de niveau mondial est constitué comme suit : environ 30 caméras par match et caméras hyper slow motion, 130 serveurs HD XT(2), 150 contrôleurs à distance Multicam LSM, 20 IPDirector pour l'acquisition et gestion de contenus, 20 XF(2) plateformes de stockage amovibles, 32 Xedio Media Dispatecher pour le découpage, assemblage et transfert de fichiers ENG P2. Afin de maximiser l'accès au contenu à distance, HBS a décidé d'introduire les systèmes à serveur Internet (EVS XT2web) qui permet aux chaînes TV d'avoir accès, de consulter et de passer en revue les séquences ENG montées et produites par les équipes ENG de HBS dans les différents stades, en téléchargement HD ou SD. Par ailleurs, les solutions d'éditions EVS XEDIO seront utilisées par des équipes d'éditions HBS afin de produire des programmes d'actualité 24h/24 et 7j/7, tout cela basé sur Internet. Ce rapide aperçu nous laisse voir que les moyens mis en œuvre pour la couverture de la Coupe du monde 2010 sont très importants, avec deux objectifs principaux : la convivialité dans l'utilisation par les professionnels sur place et à l'étranger, et la richesse des contenus.