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Souk-Ahras: La placette du désordre
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 08 - 03 - 2009

Il est scandaleux et pour le moins inadmissible de voir à quel niveau de dégradation est reléguée la «Place de l'Indépendance» située en plein coeur de la ville. Appelée aussi «place Thagaste», ou plus affectueusement «la placette», elle ploie depuis un certain temps sous le poids bien lourd d'une présence encombrante et franchement inacceptable de vendeurs ambulants qui viennent y étaler leurs marchandises composées de bric et de broc. C'est dire jusqu'où peut mener la démission jumelée à l'impunité qui sont hélas les deux attributs qui ressemblent le mieux à nos gestionnaires expansionnistes à l'env. Les vendeurs occasionnels ne se rassasient jamais, vous leur concédez, au nom de je ne sais quelle stérile démagogie, un mètre, ils revendiquent bientôt dix, vous fermez un oeil sur leurs dépassements, ils s'empresseront de vous éteindre l'autre pour agir comme bon leur semble, et c'est ainsi que s'affiche publiquement et sournoisement leur stratégie d'hégémonie.
En assistant chaque soir, parce qu'à Souk-Ahras, à la tombée de la nuit tout ou presque devient permis, au déferlement de dizaines de revendeurs munis de leurs armes et bagages prêts au viol collectif d'un lieu hautement symbolique qui charrie des décades d'histoire de la ville, on ne peut s'empêcher de crier sa colère et son indignation face à cette sinistre entreprise de piétinement des valeurs fondatrices de l'identité locale. Le kiosque à musique puant et morne à mourir, implanté au beau milieu de «la placette», est continuellement harcelé par les marchands de fripe et de bien autres produits hétérogènes. Les artistes, pour qui il est normalement destiné, ne sont plus les bienvenus, ils passent désormais pour des intrus qu'il s'agit de tenir éloignés des lieux. Et ils se tiennent pour le moment gentiment à cette injonction.
Mais que diront ceux qui ont connu Souk-Ahras et sa place de «l'Indépendance» sous de meilleurs atours, qui ont le souvenir impérissable d'une ville vraiment sympathique, accueillante et propre, à la vue de cette clochardisation déterminée d'un espace si symbolique et si cher aux coeurs? Quelle réponse donner à ceux qui s'interrogent pourquoi avoir toléré cette agression, cette insulte faite à la mémoire des martyrs puisque le lieu se confond avec la finalité de leur combat, l'indépendance ? Par quoi, enfin, justifier ce silence assourdissant qui émane des autorités locales incapables, manifestement, d'intervenir pour préserver les espaces à forte connotation historique des appétits des arrivistes qui ne jouissent que par la violation de tout ce qui est règle, bon sens et esthétique. Toutefois, la grande hantise c'est de voir ces pratiques d'un autre âge se multiplier tout au long d'une campagne électorale qui sonne comme une invitation à tous les excès à l'ombre d'un laisser-aller qui a déjà causé énormément de torts. Une voix électorale vaut-elle, si on s'en tient à ce raisonnement par l'absurde, toutes les voies de fait que nous font subir les ennemis de l'ordre?


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