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Donc, c'est selon
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 28 - 04 - 2009

De quoi sera fait demain ? Un terrible souci rongeant l'esprit des impatients, alors que ce ne serait malgré tout qu'un moment, comme ceux passés dans l'insouciance, pour les indolents. Et, donc, c'est selon. Cependant, cela pourrait être l'occasion de se préparer aux lendemains pénibles mais chantant d'autres espoirs renouvelés et, ainsi, mieux ciblés.
Et ce, tout en sachant que ces lendemains relèvent, indubitablement, de la seule volonté du Seigneur octroyant, en revanche, le savoir universel à l'être humain afin qu'il puisse régner, sans partage, sur la terre durant un temps déterminé jusqu'à qu'Il Condescend le rappeler dans l'au-delà pour le juger de ce qu'il avait fait de cette amana : La mission (1)
Un certain nombre de maximes liées à ce don fabuleux octroyé, donc, par son Créateur et défini en la raison a émaillé son parcours dont, entre autres sagesses et prévoyances, cette réflexion : «Demain cela se prépare dés aujourd'hui ». Et bien d'autres non moins lumineuses. Le tout, c'est selon. ! Cependant, aux temps actuels, il existe bon nombre d'outils et mécanismes de prévoyance régissant tous les aspects, ou presque, de la vie dans toutes ses dimensions notamment de temps et d'espace : Deux dimensions fondamentales régissant le cycle de la vie. Ainsi, la conduite managériale de ces dimensions s'inscrit dans cette lucidité propre aux sociétés humaines devançant les...imprévus et, en principe, d'autres contraintes de toutes sortes qu'elles soient naturelles ou provoquées. Mais ce serait selon, car demain-l'année prochaine ou bien celles d'après - reste du domaine de l'inconnu, voire de l'inconsistant, et ce, malgré toutes les prospectives et autres prévisions établies allant dans le sens de la maîtrise des aléas se rapportant au temps et à l'espace, d'une part, et de leurs impacts directs ou indirects en découlant, d'autre part.
A ce propos, la présente crise financière mondiale, entre autres inconséquences du genre humain malgré sa prévoyance, en est l'illustration de ce soi-disant contrôle des fluctuations en la matière. C'était prévisible voire cycliquement « normal » rétorqueront les futurologues et autres politiciens en la matière. Pourtant ! Donc, et c'est pour ça que certains gens ayant l'acuité d'esprit et le simple bon sens, ils ont pu établir des théories et pratiques pertinentes, et qu'ils ont su prouver maintes fois leur efficacité et le bien fondé de leurs thèses basées sur les limites des perspectives liées aux fluctuations des désirs du genre humain tout autant complexé qu'il est, et complexifiant d'essence aussi bien sa raison d'être que son environnement, d'où son angoisse permanente, depuis l'origine, sur son devenir aussi bien individuel que collectif. En d'autres termes : vanité et sagesse se confrontent, en son for intérieur, tout le temps depuis l'aube de la création et ne font pas bon ménage. Alors là, pas du tout. A titre d'exemple, parmi d'autres, nous relevons la situation actuelle du monde arabe avec ses hauts mais surtout ses bas en terme de bien-être sociétal ondulant, ainsi, entre l'imprévoyance et de l'inconséquence. La preuve par l'union de leur désunion !
VANITES DES DESPOTES DU MONDE ARABE TOUJOURS DECHANTES ET DONC OBLIGES, BON GRE MAL GRE, DE CEDER L'AUTORITE AU SOCLE DEMOCRATIQUE GENERATEUR DU BIEN-ÊTRE PERSEVERANT.
En principe ! En principe, seulement, car certaines sociétés comme celles du monde arabe, entre autres, elles n'ont pas encore abouties au carrefour décisif des grands choix existentiels dont la Démocratie telle qu'elle s'exprime, se pratique en harmonie et se conforte, au quotidien, dans ses objectifs notamment relevant du libre arbitre manifesté, aussi bien à titre individuel que collectif, tel qu'il s'exerce, se pratique dans toute sa plénitude expressive et quiétude civile lesquelles, justement, sont confrontées à des blocages de tous ordres au sein des pays du monde arabe. Avec, cependant, à chacun ses « lois » de gouvernement et gouvernance. C'est selon !
Cependant, la délétère ambiance envoûtant l'exercice du pouvoir absolu, elle domine avec quelques nuances liées aux différents contextes. Celles-ci ne sont pas tellement variées. Cela va de la « démocratie » baignant dans l'autoritarisme et l'inverse. En d'autres termes : Moussa et hadj - El hadj moussa qui, à quelques exceptions prés, veut dire également : A bas le roi, vive le roi ! Donc, despotes et rois tel est le lot - loto gagnant - des peuples arabes ainsi cloués, tous tels qu'ils sont, au pilori de l'absurde depuis des siècles. Pourtant, des horizons prometteurs se profilent en perspectives, voire avec insistance, et se rapprochent de plus en plus des sociétés arabes notamment celles ayant fournies des efforts dans certains domaines comme celui du développement humain.
En attendant, que ce soit à dos de dromadaire, ou bien en satellites, aussi bien dans le réel que dans le fictif ; les élites arabes d'une manière générale ne sont pas encore prêtes à franchir le cap pour d'autres fortunes dans tous les sens du terme. En tout cas, pas de sitôt afin qu'elles puissent visualiser pleinement ces repérés salvateurs avec toutes leurs couleurs.
Ces dernières ne seraient être qu'éblouissantes à plus d'un titre. Fondatrices à d'autres en terme de rayonnement émancipateur ou bien rétrogrades. C'est selon. Comme par le passé et jusqu'à aujourd'hui !
Comment se fait-il, justement, qu'à ce jour, après tout ce temps passé pourtant en totale indépendance comme péroré par ses gouvernants et autres laudateurs, ledit monde arabe dans tous ses types de régimes confondus s'éloigne de plus en plus de l'alternance au pouvoir et s'approche dangereusement de celui imposé. Un greffage « archaico-evolutif » sans sève appropriée et de quelque nature que ce soit. Ce serait plutôt le style du parrain du genre maffiosi et ses dérives ou encore de la secte des Hashachines. Dont les atroces règlements de compte, en tous genres, au sein du sérail, et sa périphérie, ainsi détaché du moindre bon sens. Presque tous les pays arabes côtoient, chacun selon sa tribu et ses ressorts perfidement reliés et relayés, des clientèles féroces fréquentant ses allées comme des bêtes à l'affût. Et ce, en tous régimes confondus. Car il s'agit d'une tare commune issue d'un long processus ayant traversé pour certains pays dont le notre des étapes qui, logiquement, devraient les mener vers la bonne gouvernance collective et non dictatoriale avec ses effets pervers tels que décrits succinctement que ci dessus. En outre, il est aujourd'hui démontré, du moins dans notre région maghrébine, que le développement dans ses multiples facettes ne pourrait aboutir totalement que si l'on fait stabiliser certaines assises liées à son décollage effectif, dans un cadre d'ensemble, conne on le décrit souvent de cette manière-ci pour justifier des rapprochements, hélas, sans lendemains. En d'autres termes, il s'agirait de faire habituer, progressivement mais sûrement, les gens à la notion du compter sur soi et surtout par le biais de l'effort aussi bien individuel que collectif. C'est selon les priorités de l'heure et des enjeux sur le long terme. Par conséquent, les flétrissures et les blessures du passé, doivent laisser place aux déterminations et décompressions, de part et d'autres, et ce, en diapason avec les exigences des nouvelles générations paumées par toutes sortes de frustrations et incompréhensions d'ou les distorsions qu'elles subissent sans comprendre pour autant les vrais motifs encore moins les origines. A moins qu'il s'agirait d'ordre personnel voire strictement ciblé sur des revanches familiales à l'image de ce qui se passe au moyen orient. Terrible décadence ! Donc, seule une nouvelle culture sociopolitique et d'intégration économique, en zones, régions, et enfin d'un ensemble géographique et culturel, comme se dessinant tout naturellement, serait susceptible de transcender les scories de la dislocation, au siècle de toutes les cohésions et lumières, du progrès et espoirs de tant de générations sacrifiées à l'autel du mensonge et des promesses non tenues.
Le tout pour « raison d'Etat », alors qu'en vérité il s'agirait plutôt d'impuissance, et de sauvegarder des intérêts liés aux destins de groupuscules, devant les défis que lancent Israël comme il les imposent selon ses désirs et selon sa maniéré, et surtout issus de nous-même en terme de dislocations de tous les anciens défis transformés en méfaits en terme de gouvernance autocrate et autres désunions non moins imposées.
LA REALISATION PHARE D'UNE PERSONNE OU D'UNE GENERATION POUR LA POSTERITE, C'EST DE POUVOIR LAISSER DERRIÈRE ELLES DE LA SERENITE ET DU CONFORT MORAL AVANT TOUTE AUTRE CONSIDERATION
« Ecoute, mon frère, un juif se contenterait bien de quelques olives et d'un peu de pain car il pense que l'important est ailleurs que dans le ventre » Extrait du film : le Grand pardon -1981- de Alexandre Arcady né et vécut à Alger. Durant les années 1980, un haut responsable du parti unique reprochait à son « ami », Président de république à l'époque, qui soulevait des problèmes de politique liée au devenir du pays, dont la bonne gouvernance exigée instamment à l'époque comme pour aujourd'hui d'ailleurs, en les termes suivants : « Pourquoi tu tripote trop un abcès alors qu'il ne te picote nullement et donc tu va inciter d'autres effets indésirables ». En d'autres termes, il lui conseillait de maintenir le statut quo, y compris jusqu'à l'endurcissement de l'abcès, en quelque sorte, du fait que personne ne l'oblige de ne pas maintenir cet état de fait. Depuis, les choses n'ont pas tellement changées. C'est ainsi que cet état d'esprit - régime - de gouvernance siégeait et siégerait. Jusqu'à la purulence d'où, justement, le 5 octobre 1988 avec tous ses dessous internes et externes ; notamment son lot de victimes, de souffrances et de manigances les plus abjects dont des soi-disant réformes empoisonnées et empoisonneuses.
En revanche, ses répercussions - retombées - sont positives, à plus d'un titre, dans certains domaines dont la liberté d'expression de plus en plus pertinente malgré tout et quoi que l'on dise et que l'on fasse pour la faire ternir, sinon l'orienter, la manipuler ou bien l'amadouer au gré des intérêts des uns et des autres. Malgré tout, cela reste le butin précieux de cet événement majeur. Insaisissable !
Notre pays, malgré son voisinage et certaines « similitudes » dues à cette proximité, a traversé cependant des périodes tout à fait dissemblables en tout point de vue.
C'est la raison pour laquelle, que certains groupes d'intérêts avancent que seul l'exemple de la Tunisie pourrait se prévaloir à se rapprocher de notre contexte national, et ce, d'une manière infime au demeurant.
Très ! En effet, les processus de colonisation et de décolonisation sont totalement distincts bien qu'ils sont de la même nature et aboutissement. Cependant, il est utile de le rappeler, le processus de décolonisation est totalement différent entre les deux pays. Les traumatismes respectifs endurés aussi ! C'est la raison pour laquelle que le régime post-protectorat, de la Tunisie et du Maroc d'ailleurs avec chacun selon ses structurations sociétales, ne peut convenir en aucune façon au contexte post colonial de notre pays ; encore moins à l'heure actuelle et surtout à l'avenir. En aucune manière que ce soit ! En revanche, l'évolution sociopolitique de l'ensemble du Maghreb déterminera les soubassements des régimes politiques respectifs et le niveau de maturité des consciences des élites respectives pour faire prévaloir d'autres unions bâties sur de nouveaux intérêts d'avenir.
De vrais intérêts communs en face d'une rive nord de la méditerranée de plus en plus unie.
C'est dans ce cadre, décrit plus haut, que les dernières élections présidentielles, chez nous, issues des récents amendements constitutionnels aspirent à remodeler le système algérien selon celui de la Tunisie jugé « stable » et conséquent avec le caractère des tunisiens ( ?). C'est comme si la Démocratie, concept éminemment civilisateur, tout aussi ancienne que les religions monothéistes, elle serait une histoire de tempérament et d'aptitude héréditaire. Parfois tout laisse penser que cela pourrait être plausible, alors qu'en vérité il ne s'agirait que du refus d'affronter le cours de l'histoire et d'anticiper sur les choses de la vie tout simplement. En vérité, on veut la noyer cette démocratie pour mieux l'éviter, la dévaloriser voire souvent l'incriminer au nom des prétendues, décidément, caractéristiques qu'on veut qu'elles soient malléables à la guise de ces pouvoirs généralement bâtis sur l'esprit clientéliste avec tout ce que cela laisse supposer comme privation et exclusion de toute autre amélioration ne s'inscrivant pas dans ce cadre restreint et perméable aux seuls laudateurs et opportunistes redoutables et à double tranchant car versatiles d'un moment à l'autre. C'est selon depuis toujours !
Ainsi va le monde avait dit un célèbre homme de lettre des anciens temps. Avec ses hauts et bas moments. Ceci pour dire que c'est propre à la nature humaine. Ce qui ne l'est pas, par contre, c'est lorsque des groupuscules sans foi, ni loi, ni respectueux d'eux-mêmes encore moins vis-à-vis de leurs semblables, et qu'en plus décident à leur place, tout en les incriminant de tous les maux d'hier, d'aujourd'hui, et de...demain ! C'est selon. Certains discours, liés aux dernières élections présidentielles, ont montré, on ne peut mieux, ce genre de comportement arrogant voire méprisant et annonciateur, A Dieu ne plaise, d'horizons sombres. Le statut quo défini en maintien de « l'ancien » gouvernement, malgré le programme ambitieux voire gigantesque du programme du troisième mandat présidentiel exigeant impérativement de nouveaux ressorts, dénote du calcul aléatoire défini en : On ne change pas un gouvernement qui à encore du tonus pour supporter le poids du mécontentement. En d'autres termes : on ne change pas un bon paravent. Pas encore !
Enfin, nous aimerions conclure par l'intitulé même de ce dernier chapitre : « La réalisation phare d'une personne ou d'une génération pour la postérité, c'est de pouvoir laisser derrière elles de la sérénité et du confort moral avant toute autre considération » Oui, avant tout !!
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NOTES :
(1) Dans le saint Coran, sourate 33, verset 72, il est fait mention que :
« Nous avions - Le Seigneur - proposé la responsabilité aux cieux, la terre et ses montagnes ; ils ont refusé de l'assumer, et c'est l'être humain qui l'avait accepté car il est arrogant et ignorant »


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