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L'enjeu essentiel
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 06 - 05 - 2009

En début de la semaine écoulée, le monde des médias a fêté sa journée. Un moment de recueillement dans un contexte international déroutant. En Algérie, elle signifie autant de symboles émancipateurs ainsi que de faire rappeler les lourds sacrifices consentis afin que cette liberté s'affermisse. Et, surtout, pour que personne n'oublie la bravoure de tant de gens, dont certains ne sont plus de ce monde !
Cette année, sa commémoration fut rehaussée par la lettre pleine d'espoirs, du président de la République, adressée à la profession et, par ricochet, à l'opinion publique nationale et de celle des observateurs, en la matière, à l'échelle internationale. Celles-ci sont donc prises comme témoins, dans tous les sens du terme, de la volonté affichée et de la détermination engagée, de la part des pouvoirs publics, afin de faire évoluer sereinement, souhaite-t-on, la presse vers plus de liberté et d'éthique dont elle se caractérise et donc se prévale, dans tous les sens du terme, y compris surtout la protection multiforme des professionnels de la presse toujours présents aux multiples fronts contre les périls en tous genres que l'humanité affronte, au quotidien, et dont notre pays subit d'une manière ou d'une autre les contrecoups. Inévitablement !
Certains pays, dont le nôtre, ont une vision toute particulière sur le noble objectif de la presse notamment indépendante jugée non balisée, en principe, par des « garde-fous » que certains ambitionnent les généraliser au-devant de la progression de la liberté d'expression jugée « dérangeante » par les gardiens zélés des temples du passé aujourd'hui ressemblant à des manoirs désuets, lugubres, mais non moins nuisibles. En tout cas, toutes leurs entourloupettes restent vaines, car le point de non retour a eu raison de toutes les combines et autres gangues !
C'est ce qui ressort clairement, selon notre point de vue, du contenu de ladite lettre présidentielle constatant subrepticement cet état de fait, d'autant plus que certains indices, prix honorifiques liés à certaines avancées médiatiques, augurent des lendemains prometteurs. Cependant, il n'en demeure pas moins que des flous et pratiques ambiguës persistent de la part de ces mêmes pouvoirs publics et, donc, ne font nullement honneur ni à l'élan démocratique qu'a pris notre pays après de lourds sacrifices depuis, notamment, Octobre 1988, ni à la profession ballottée entre différentes épreuves siégeant au niveau des rouages de l'Etat polarisé sur certains objectifs, et ce, malgré certains acquis encourageants rappelle-t-on en la matière mais, également, des agissements démotivants laissant supposer que l'embellie d'informer judicieusement les gens, reste précaire voire truffée de tant d'intentions inavouées de la part des laudateurs et autres porcs-épics, pivotant autour du système, rétifs à toute évolution allant dans le sens de la démocratisation de l'information, pour la soi-disant justification qu'ils avancent que cela nuit à leur effort d'orienter l'opinion publique dans le « bon sens ».
Alors que ce dernier relève, avant tout, des sages élites journalistiques d'aujourd'hui et de demain, soucieuses de l'avenir du pays et non ambitionnant d'acquérir des intérêts éphémères liés à la mainmise du pouvoir de sombres intérêts, voire de nuisances altérant cette noble mission aux impacts déterminants, devant donc ceux constructifs et durables au profit des futures générations. Ainsi sont confrontés les gens de bonnes volontés en face d'autres possédant des intérêts de toutes sortes et ne tenant compte d'aucune limite, de quelque nature que ce soit, pour faire imposer leur diktat et autres désirs. Pourtant que la marche vers les horizons bleus, en termes de liberté sans entraves contraignantes, est inébranlable voire s'inscrivant dans le cours de l'Histoire des peuples ayant opté pour cette voie ne menant que vers les sentiers de la prospérité communicationnelle. Donc, l'important pour les gouvernants est de saisir à temps cette exigence mémorable à plus d'un titre. Oui, c'est ça l'essentiel. Indéniablement !
L'ESSENTIEL, C'EST D'AVOIR, EN MAIN ET DANS L'ESPRIT, LA ROSACE DE LA LIBERTE D'INFORMER CONSEQUEMMENT LES GENS SUR LEURS PROBLÈMES ET DEVENIR AU QUOTIDIEN.
En d'autres termes, persévérer inlassablement dans cette noble et difficile mission d'informer, sans nuire aux intérêts de quiconque et, également, sans allégeance aveugle voire excessive vis-à-vis des chants de sirènes ne menant qu'aux mirages et autres étiquettes contreproductives souvent collées injustement, par dépit, sur certaines opinions journalistiques pourtant librement exprimées sans obédience aucune sauf, bien évidemment, au seul profit de l'intérêt général du pays. Et c'est bien difficile d'exercer dans cet état d'esprit. Vraiment !
Cela reste, bien entendu, un travail gigantesque voire herculéen - dédaléen - en tout point de vue. Ce qui fait le charme et la hauteur humaniste des professionnels de l'information qu'ils divulguent généreusement à la gouverne de tout le monde et, notamment, à l'intention des gens aspirant à se mettre en diapason avec les enjeux de l'heure, et d'y apporter un tant soit peu un plus communicationnel allant dans le sens souhaité. Dans tous les domaines intéressant la vie communautaire.
Dans ce sens, certains quotidiens ouvrent généreusement leurs colonnes aux différents débats intéressants le quotidien des citoyens. La liberté d'expression par le biais de cette voie reste prometteuse et engrange, d'une année à l'autre, des acquis confortant l'esprit de la libre critique et aiguise le sens du patriotisme des uns et des autres. En effet, ce dernier ne peut s'ancrer, d'une façon tenace, dans l'esprit des jeunes générations que par le sens critique, dans tous les sens, prélude nécessaire au cheminement serein et éminemment constructif de la Démocratie. L'essentiel est de saisir les opportunités génératrices d'autres. Ainsi se construit ce métier digne d'être du même rang des messagers de la divine Providence.
MOURIR JEUNE AU MOIS DE MAI, C'EST LE DESTIN DES GENS AIMANT LES SENTEURS PARADISIAQUES DONT CELLES DE LA... LIBERTE
Le 8 Mai 1945 est fêté dans le monde comme une date de renaissance, d'un réveil après un cauchemar, de liesse mondiale et de liberté mémorable après une guerre nullement vécue auparavant de par sa teneur et, espérons le, plus jamais dans l'avenir. En Algérie, il représente un moment de tristesse, de pleurs et de drames humains dignes d'être comparés, toutes proportions gardées, à l'holocauste du peuple juif de l'époque. En effet, des massacres, d'une rare violence, furent opérés à ciel ouvert et par tous les moyens criminels sur des populations civiles, dont des femmes et des enfants se trouvant partout, manifestant leur droit à l'existence à l'image d'un monde sorti d'une torpeur et désormais en voie d'évacuation. Malheureusement, la haine poursuivit son parcours dans bon nombre de pays encore sous le joug de l'oppression coloniale, pourtant, elle-même oppressée auparavant si l'on puisse la qualifier ainsi. C'était la période où le monde vivait en pleine folie en termes de contradictions existentielles, d'où l'apparition du gauchisme infantile et autres rêves libérateurs.
Le soulèvement pacifique du 8 Mai 1945, en Algérie, inaugure toute une série d'autres ici et ailleurs. Au cours de la guerre d'indépendance, la population dite pieds-noirs manifestait sa crainte d'être abandonnée à son sort désormais pris en tenaille, et pour des lendemains non moins incertains voire fatidiques. Leur manifestation du 13 mai 1957 inaugure la scission entre les communautés pourtant promises aux lendemains vite déchantés par la faute de l'arrogance des uns et la volonté farouche des autres. Une terrible dislocation d'où, la notion de la révolution aussi bien contre une certaine Algérie de papa, que d'un système inique au plan des relations sociales aboutissant aux impasses. Inévitablement !
L'ALGERIE DES FRÈRES : LE TEMPS D'UN ETE DE TOUTES LES DERIVES ET EVAPORATION DES MYTHES LAISSANT PLACE AUX DURES REALITES QUI S'ENCHAINENT ENCORE A CE JOUR.
La terre, les frères et l'argent ; tel est l'intitulé de la thèse de Doctorat d'Etat, soutenue au début des années 1980, en Sociologie rurale, de la chercheuse algérienne Claudine Chaulet. Effectivement, au début, la terre exploitée par les colons en tant que richesse définie en fertilité du sol et productions agricoles dont les vins, les agrumes et autre primeurs de haute qualité... constituaient le socle d'une économie rurale fragilisée, au plan des structures agraires traditionnelles, par tant d'aléas, certes, mais exportatrice malgré tout y compris en produis céréaliers.
Le sens de la cohésion sociale définie en fraternité, à l'époque, avait duré le temps d'un crissement d'une cigale. Le temps d'un été. Puis la froideur s'installa dans les coeurs, s'enfouit dans les sentiments, ressurgit par la haine entre les frères jusqu'aux envies destructrices depuis plus de deux décennies, que ça dure, avec un bémol ces dernières années.
L'Argent, soubassement à toutes les envolées - progressions - sociétales, mais aussi, le socle des frustrations et autres fuites en avant de ses victimes, exclus de son champ doré car, d'essence, il a écrasé les uns au profit des autres. C'est dans sa nature ! Aux temps actuels, il ne fait nullement défaut, par contre, son utilisation soulève moult questionnements aussi bien en termes d'efficacité que d'abus, dont les caprices folâtres et surtout, la corruption gangrenant toutes les relations autrefois fraternelles basées sur la terre et l'effort désormais remplacés par le gain facile, voire parasitaire. Une terrible évasion morale touchant l'âme des gens y compris dans le domaine sacré de la religion !
Cela dit, il n'en demeure pas moins que des acquis immenses générés par la terre, les frères et l'argent sont réels. L'essentiel, également, est de savoir si ce triptyque est cohérent dans la durée. Oui, l'essentiel !
L'ESSENTIEL EST D'AVOIR L'ESPRIT DE LA FRATERNITE, DE L'INTELLIGENCE, DU BON TRAVAIL DE LA TERRE, ET L'ARGENT OBTENU PAR NOS SUEURS.
En fait, le retour aux sources qui nous ont abreuvé par tant de forces définies en cohésion, entente, et effort collectif. Est-ce impossible aux temps actuels ? En tout cas, les choses sont arrivées à un tel point où le regard vers le passé n'a plus de sens pour certains pays, dont le nôtre. Pourtant, les pays développés se ressourcent constamment de leur passé et font confiance, comme ils le disent et s'en inspirent vraiment, aux vieilles recettes en termes de traditions lumineuses. Dont la fraternité dans l'effort conjugué au travail bien fait dans tous les domaines, notamment celui de la terre mère de tous les trésors. La preuve par leur autosuffisance en produits alimentaires malgré toutes les pollutions et dérives biologiques et autres maladies du siècle qu'ils combattent par la prévoyance avant celle « curative ».
«Vaut mieux prévenir que guérir » d'autant plus que nous avons nos propres ressorts dans ce sens. Les recettes pétrolières, par contre, sont influencées par les aléas du marché ouvert à tous les risques et dérives qui nous sont souvent imposés. Comme pour ladite crise financière actuelle, se muant au fil des mois qui passent, vers d'autres allures non moins surprenantes pour nous autres exportateurs des hydrocarbures.. La preuve par leur dégringolade, en termes de prix et de dislocation programmée des intérêts unificateurs du cartel défini à l'OPEP, et dont leurs effets négatifs seraient programmés à brève échéance. Certains tablent pour 2010. A moins d'autres rebondissements déjà planifiés, pour la pérenniser sciemment jusqu'à « Par ici toute l'oseille ». Qui sait ?
Le programme présidentiel, pour les cinq prochaines années à venir, s'inspire des deux précédents mandats jugés ayant atteint, dans leur ensemble, des niveaux satisfaisants. C'est vrai pour certains domaines. Cependant, la prochaine mandature équivalente aux deux mandats précédents, en termes d'enjeux essentiels, car les besoins en tous genres sont immenses voire évoluent au jour le jour d'une part, et, d'autre part, les moyens dont l'argent du pétrole reste précaire et soumis à de nouvelles fluctuations se profilant aux horizons dont il faut situer les tenants et aboutissants dès aujourd'hui. Impérativement ! Tout en sachant que dans ce domaine, nous subissons plus qu'on influe. Le passé, le présent en témoignent. Pour ce faire, dans l'avenir, et malgré tout, il faut hiérarchiser les enjeux essentiels. Ils sont tellement connus. Ce qui ne l'est pas, par contre, c'est la nature de la volonté d'y faire face, tout en étant seul, soit accompagné !!


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