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Chut ! La classe politique dort
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 13 - 08 - 2009

La vague provoquée dans le monde des affaires et de l'économie par les dispositions de la loi de finances complémentaire n'a pas peu pour effet de sortir de sa léthargie le marigot de la politique. Excepté celle du président du MSP Aboudjerra Soltani, aucune réaction ne s'est élevée dans ce milieu au sujet de ces mesures controversées et qui font polémique.
Comme si la cause à l'origine de l'effervescence était de peu d'importance et ne mérite pas que les partis s'impliquent dans le débat. Même Louiza Hanoune, la volubile porte-parole du PT, si prompte habituellement à prendre position sur les questions d'économie, s'est portée aux abonnés absents alors qu'il aurait été intéressant de connaître son jugement sur ces mesures dont elle ne désapprouve certainement pas la logique qui les sous-tend.
La trêve estivale n'explique pas à elle seule l'atonie dont est frappé le monde politique. Le mal est plus profond qui paralyse les partis de notre échiquier politique. Tous ou presque se débattent dans des guerres de clocher qui leur font remiser au placard des préoccupations secondaires, les questions et problèmes qui agitent la société. Les quelques évènements dont des partis ont été les théâtres ces derniers temps ont été justement ceux qui ont trait à leur dissensions internes sur fond de bataille pour le leadership et le contrôle de leurs appareils.
Jamais la scène politique nationale n'a été aussi plate qu'elle l'est aujourd'hui après l'élection présidentielle d'avril. Tout se passe dans ce milieu comme si ses acteurs ont tiré la conséquence des résultats de celle-ci qu'il n'existerait plus d'enjeux et de causes politiques et sociétales valant la peine d'un engagement activiste.
Le pouvoir ne peut qu'être satisfait de la déliquescence qui ronge inexorablement le monde politique. L'état des lieux de celui-ci étaye sa détermination à procéder à la recomposition du multipartisme. Opération dont il ne fait pas mystère et qu'il se chargera de faire aboutir par la refonte de la loi sur les partis et la seconde révision de la Constitution, dont les projets sont fin prêts dans ses tiroirs.
Ce pouvoir est pour beaucoup dans la neutralisation du champ politique qu'il a miné par ruses et manoeuvres. Mais il faut reconnaître que la médiocrité ambiante de celui-ci lui a largement facilité la tâche. Le spectacle de désert qu'offre notre scène politique est inquiétant pour le projet démocratique que caresse la majorité des citoyens. Seul et sans contre-pouvoirs susceptibles de brider son penchant autocratique et liberticide, le pouvoir est plus libre que jamais de donner libre cours à celui-ci. Il y a longtemps que les citoyens ne se font eux plus d'illusion sur les partis qui sont censés être investis de leur représentation et de la fonction de médiation entre ce pouvoir et la société.
Ce qui rend l'impasse politique dans laquelle est le pays encore plus délicate, car susceptible de déboucher sur les plus dangereuses dérives.


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