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Publié dans Le Quotidien d'Oran le 21 - 02 - 2010

Parmi nos travailleurs, cherchons des visages émettant de l'espoir, bien portants, inspirant confiance et bonheur, gais et souriants. Pourcentage négligeable, indice de disparition de l'amour du travail et de société en difficulté.
Plongé dans son propre cerveau, à classer les priorités de résolution des différentes préoccupations en problèmes secondaires ou moins importants et en VIP, le citoyen ne vous voit pas passer. Un instant après seulement, il vous demandera excuse de ne pas vous avoir vu ou entendu le saluer, de ne pas sentir votre présence.
La couleur monochromatique de notre environnement est l'une des causes des regards tristes des individus dans notre société. Les belles couleurs sont effacées en face des boues de l'hiver et de la poussière en d'autres temps. Triste décor.
Tout résoudre à travers des grèves et des émeutes est un mauvais signe.
Des ruelles au sein des agglomérations qui ressemblent à de vrais oueds où on a peur pour les enfants et les vieillards. Tout le monde voit ces situations de honte et de dégoût, sauf les collecteurs d'impôts et les contrôleurs des vignettes. Des situations non temporaires car la même vue, du même endroit, peut durer jusqu'à dix ans et plus. C'est du réel, du vécu au sein de nos villes. Par manque de budget ? Non. C'est de la négligence extrême. Absolument rien ne peut convaincre le citoyen qu'il s'agit d'autre chose que de l'inconscience et du manque de responsabilité. Aucun sens des priorités.
Sans mentionner les barreaudages à tous les étages. Image réelle de notre insécurité. Les voyous et les petits criminels sont partout, sans crainte. Indiquez nous le voleur et on le punira. Laissez vos affaires, enquêtez et trouvez le malfaiteur. Le citoyen est appelé à faire le détective. Ces parasites vivant de la sueur des autres, cherchant à s'enrichir en terrorisant les honnêtes gens sont malheureusement nombreux, profitant de l'impunité. Un corps avec trop de parasites est un corps malade. Si la loi humaine a décidé plus de clémence que le Bon Dieu, et refuse de couper la main au voleur, qu'il soit puni hors du confort des cellules avec satellite et autres accessoires de belle vie. Le désert le corrigera beaucoup mieux, et il pourra être plus utile. Il apprendra à travailler la terre peut être, c'est bon pour la santé et l'apprentissage de la sagesse. Ceci ne doit déranger que ses pareils.
Le citoyen est-il en mesure de surveiller, enquêter ou contrôler quoi qu ce soit? a-t-il les moyens ?
Une simple observation aux lieux d'attroupement, les arrêts des bus, les marchés et autres vous identifiera les voleurs et les voyous. Le citoyen simple les reconnaît mais la loi ne les voit pas. Etrange. La beauté relative à l'image mémorisée ne peut être d'une valeur constante. Dans un monde dynamique, lorsque les variations des proportions sont respectées dans le temps, l'ordre sera maintenu et la stabilité continue. Sensée.
La beauté de la science, de la connaissance, ne peut être reconnue par l'ignorance. L'ignorant, s'il est heureux dans son ignorance, qui peut le faire sortir de son milieu qui lui convient, et pourquoi ?
C'est essayer de faire changer d'idéologie à celui qui est convaincu de la justesse de sa cause. Il ne pourra sortir que par son propre gré, peut être après des découvertes. Et ce qui est correct pour l'un n'est pas nécessairement correct pour l'autre. On peut très bien être capable de pénétrer jusqu'au fond du noyau d'un atome et mesurer les nano interactions entre neutrons et protons, et croire que la vache a été créée pour être vénérée, ou croire que le bon dieu a des enfants. Des chansonnettes très simples peuvent parfois créer la joie plus que n'importe quel orchestra ne peut atteindre. Des choses élémentaires peuvent pousser un peuple à plus de volonté et de sacrifice. La dignité n'est pas à négocier. «Arfaâ rassak», «Ali mout wakaf», «Omar gatlatou errojla », des expressions qui donnent de l'espoir et du courage à tout un peuple.
La classe politique manque de classe. La classe scolaire pleure son maître.
Des produits locaux, moins compétitifs certes, remplissant nos étages et faisant notre fierté ont tout simplement disparu au lieu de progresser, de voir leur qualité s'améliorer. L'ouverture à la mondialisation doit être bien sélective. Bien défendue. Les effets négatifs observés sont bien là, multiples et destructeurs. Des bas plus que des hauts, c'est rester en bas. Dans cette transparence opaque ou l'infrarouge ne peut visualiser que ce qui est programmé. Dans cette hiérarchie où le supérieur ne voit, à défaut de son propre ombre, que son propre supérieur. Qui a la responsabilité de nous défendre, sinon nous-mêmes ?
Les repères perdus par mauvaise utilisation de la boussole ne sont pas perdus à jamais. Il n'est jamais trop tard pour bien faire disaient nos maîtres. Lorsque les examens sont encore loin on croit avoir tout le temps pour rattraper le reste. Lorsque les données s'accumulent et s'alourdissent, on se dit qu'il fallait être à jour, les dés sont jetés. Le retard est trop lourd et les efforts fournis ne serviront pas à grand chose.
Apprendre de ses erreurs est la meilleure façon d'avancer. Laisser les gens travailler, ils commettront des erreurs et doivent leur servir de leçons. Le bon dieu ne compte pas les erreurs involontaires. Commettre les mêmes erreurs est condamnable. Commencer la peinture avant la dalle, c'est manquer de bon sens. C'est brûler les étapes pour rater son objectif et n'arriver nulle part. Courir après l'inconnu, c'est ne l'attraper jamais. Une bonne base servira de bon départ.
Quelle unité de temps au temps des nanosecondes ? Combien de temps avons-nous mis pour réaliser le métro d'Alger ? Pour produire la première voiture a Tiaret ?
Bien sûr, cent trente deux ans de massacre culturel et social ne peut être rattrapé en quelques années. Evidemment, certains pays exceptionnels ont réussi le pari, mais chaque nation a ses propres caractéristiques. Démarrer à zéro, sans moyens et surtout sans propre partenariat est bien différent d'un démarrage bien assisté. Les choses se compliquent bien plus lorsque vous découvrez que votre avancement n'arrange pas les nombreux faux amis. Ils essaieront par tous les moyens de vous freiner.
Cependant, c'est la prise de conscience de toutes ces contraintes qui forcera le progrès de la société. Fixer des repères et des objectifs bien clairs est une nécessité. L'après pétrole c'est surtout ne pas importer l'essentiel de sa nourriture, et exporter surtout de l'agro-alimentaire. Aujourd'hui parmi les premiers exportateurs de gaz, demain premier producteur d'huile d'olive, d'agrumes, de raisin de table et autres produits similaires. En implantant des usines de limonade sur nos meilleures terres agricoles, alors qu'on ne manque pas d'espace ? Avons-nous souffert, d'une pénurie quelconque de ce produit, un jour ?
En laissant les pauvres paysans sans transport scolaire pour leurs enfants ? Sans médecine proprement dite, pour remédier à l'exode rural et ses fléaux sociaux ?
S'inspirer des autres est une bonne chose. C'est bien de cette manière que les nations se sont développées, surtout économiquement. Nous avons aujourd'hui des dizaines de constructeurs de véhicules, de computers, d'avions et autres, sans pourtant être les créateurs. Des partenaires sérieux existent. Des partenaires cherchant le partage du gain et non pas sa totalité, avec le chantage et l'ingérence dangereuse en plus.
Adapter les choses à son environnement, à sa culture et à ses moyens nécessite beaucoup d'efforts et d'encouragement.
Un prix pour le village le plus beau, question de propreté et d'environnement. Pour les rues sans bouteilles de bière vertes, vides et dangereuses. Pour le champ d'oliviers avec la meilleure récolte, la plus grande pomme de terre, le terrain agricole le mieux entretenu, etc.…
Pour les PME utiles les mieux gérées, les plus performantes. Pour le quartier avec moins de crimes. La privatisation qui complète le domaine public et l'enrichit doit être encouragée. Le privé qui, usant de méthodes impropres, pour freiner et s'opposer aux richesses nationales doit être courageusement bloqué.
Le secteur public doit être le plus fort. Le privé ne doit exister que pour renforcer quand c'est une nécessité. Ceci donnera confiance au citoyen. Le bloc administratif public doit être le plus beau. Les rues et les jardins publics, c'est l'image de notre administration. Donner de bons exemples et ils seront bien suivis.
Si le taux de chômage n'est pas minimisé durant la période des grands projets, quand est ce qu'il le sera ?
La loi au dessus de tous. Une seule et unique loi. Une loi différente à tous les niveaux, c'est de l'anarchie. L'abus de pouvoir ne peut être toléré.
Avons-nous des raisons valables d'être sous développés ? On peut même aller plus loin et poser la question, pourquoi les pays du Maghreb sont-ils si dépassés ? Les richesses naturelles, humaines, culturelles, historiques et géopolitiques sont toutes là en abondance. Il suffit d'encourager l'intelligence humaine à extraire le maximum de tous ces atouts, de rassembler ces éléments éparpillés. Ce gouffre entre les responsables, à tous les niveaux, et les administrés témoigne d'une gestion fortement dépassée. Ceci cède la place à la méfiance et à l'effort minimum, sources réelles de régression.
Un kilo de papiers pour un simple dossier, c'est l'idéal pour renoncer à tout projet. Zéro risque c'est un rêve. Punir toute une population pour arrêter un falsificateur, c'est décourager toute une population.
Faire sortir un malade, à quatre vint dix pour cent handicapé, d'un hôpital de quelques hectares, de dizaines de blocs, de centaines de cadres médicaux, etc… pour des analyses ou une radio chez un privé de quelques mètres carrés, avec votre propre transport et vos propres frais, même avec votre misérable salaire, c'est une comédie qui fait pleurer les morts. Si les choses vont bien sur papier, alors circulons et écoutons ce que disent nos concitoyens.
Beaucoup de choses ont perdu de leur crédibilité. Des jeunes employés pour des contrats d'insertion d'une année, donnant de bons résultats et faisant un travail utile aux entreprises, sont tout simplement renvoyés à la fin de leur contrat pour être remplacés par d'autres jeunes, provenant des mêmes agences d'emploi, pour les mêmes fonctions. L'entreprise roulera ainsi gratuitement. Tout le monde est au courant sauf ces mêmes agences et les contrôleurs concernés. Ceci fausse toutes les statistiques.
Sans une bonne santé publique, une bonne éducation et une sécurité efficace, c'est continuer à errer pour ne jamais aboutir nulle part. Mon père allah yarhmou, avec nettement plus de sagesse et de patience disait : Tout est relatif mon fils. Notre position géographique et notre histoire font que vous regardez toujours en haut. Vous n'avez rien vu. Un clin d'œil vers le bas, et vous verrez que nous ne sommes pas si en retard. Nous avons des gens honnêtes sur qui nous pouvons compter.


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