Après avoir attendu une solution à leur problème d'intégration à l'effectif de la nouvelle raffinerie Topping de condensat de Skikda, 11 agents de sécurité sont entrés en grève de la faim. Hier matin, ils ont mis à exécution la menace qu'ils ont brandie la semaine écoulée lors d'un précédent rassemblement auquel ils ont mis fin après des promesses d'informer les responsables de leurs cas. Ces agents de sécurité étaient employés par une société privée de gardiennage en charge du projet de raffinerie Topping de condensat, au service de la société chinoise CPECC qui était chargée de la réalisation. A la fin du contrat, ces travailleurs avaient émis le vœu d'être intégrés à l'effectif du nouveau complexe et ne comprennent pas pourquoi on les a marginalisés au profit de nouveaux agents. C'est pourquoi ils ont décidé de recourir à cette grève de la faim qu'ils comptent poursuivre jusqu'à ce que les responsables du Topping de condensat leur trouvent une solution. Un de leurs collègues a affirmé que les grévistes avaient attendu jusqu'à jeudi dernier une réponse à leur revendication comme promesse leur a été faite, mais face au mutisme adopté par les responsables du «Top C» ils ont décidé d'entrer en grève de la faim. En parallèle, ils ont adressé des requêtes à toutes les autorités, les informant de leur cas, eux qui ont assuré leurs tâches de sécurisation du site convenablement et cela depuis le démarrage des travaux de réalisation du projet jusqu'à son achèvement. Ceci en signalant les efforts déployés de longs mois durant mais qui n'ont pas pesé lourd dans la balance des décideurs. Ils demandent enfin la mise en place d'une commission d'enquête pour faire la lumière sur les conditions ayant prévalu lors du recrutement au sein de la nouvelle raffinerie. Contacté à ce sujet, le responsable de la sécurité du Topping de condensat a tenu à préciser qu'il n'est pas concerné par les revendications des grévistes car il s'agit d'agents de sécurité employés par la société de gardiennage du projet de raffinerie.
