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ENSA (ex-INA) : Savoir et nature : dans un sens comme dans l'autre
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 18 - 09 - 2010

Plutôt dans tous les sens des deux termes utilisés, à l'endroit comme à l'envers. De la gauche vers la droite ou inversement. De haut en bas ou à la verticale, de l'amont vers l'aval ou dans le sens contraire. Dans les sens usités et ceux sous-entendus de l'expression ainsi conçue et pondue pour les besoins de l'analyse.
Nature et savoir, dans cet ordre des choses ou dans l'autre positionnement des deux mots du puzzle, sont des mots-clefs autour desquels s'articule l'école nationale supérieure agronomique (ex INA) pour se dévoiler à son monde des connaissances et perpétuer ainsi une tradition vieille de plus d'un siècle déjà. Créée en 1905, l'ex INA est cette première école Algérienne du savoir agricole et du monde rural, née au tout début du siècle dernier. Et à propos de cette école-là, je retiens deux dates-symboles ; à savoir celles de 1974 et 2010, soit à un intervalle de trente-six ans de différence dans la chronologie du temps qui passe. Ainsi, pas plus tard qu'hier encore, je me disais à moi-même : « trente-six ans, déjà ! ». Comme le temps passe si vite… ! Et après trente-six ans passés dans la vie d'un être humain, il n'ya pas trente-six solutions pour revisiter ces mêmes-lieux. L'école n'ayant depuis pas bougé, ni changé de territoire géographique, il fallait lui revenir sur les mêmes lieux et par la même porte d'entrée qu'autrefois. En septembre 1974, ce fut ma première visite de l'école en question. Ce souvenir était resté encore vivace dans ma mémoire tant le décor m'avait visiblement enchanté et par endroit ensorcelé. A cette date-là, je me rendis à cet magnifique endroit tout juste pour rendre visite à un ami, alors étudiant en première année d'ingéniorat. L'endroit m'avait alors enchanté. Il m'avait vraiment fasciné. Je succombais à son charme naturel et beau sous tous ses aspects, dispensant en plus ce savoir destiné à ce monde rural et paysan d'où je suis originaire. D'où je venais moi-même. J'avais comme l'impression que cela m'était prédestiné et que je ne pouvais y accéder à cause de la nature du bachot que je détenais, acquit à la même année. Je jalousais beaucoup mon hôte qui me recevais pour l'occasion sans rien lui montrer du malaise que je ressentais en visitant ces lieux du savoir où la ferme est l'objet de tous ces diagnostics et expérimentations journaliers décortiqués sur ces tables et laboratoires d'étudiants privilégiés dont la filière de mon bac m'excluait de facto. J'avais longtemps contemplé les lieux, ces lieux paradisiaques pour un gars leur parvenant du monde rural d'à côté, convaincu que je venais de rater là la chance de ma vie de réaliser ce rêve d'enfance de retourner avec ce diplôme ici acquit travailler la terre de mes aïeux et enfance. Et même si le niet (administrativement parlant) était catégorique, je ne perdis jamais espoir dans mon entreprise de plus tard revenir à cette terre nourricière, le savoir inculqué par l'école en moins s'il le faut, vu que mon admission comme étudiant relevait du domaine de l'impossible. En quittant le grand portail de l'école, la joie provoquée juste un instant plus tôt s'effaçait complètement. Les traits de mon visage se rétrécirent. J'éprouvais comme de la nausée, ne pouvant admettre cette exclusion plutôt justifiée.
Je réalisai alors combien le chemin était encore loin. Cependant, en gardant bonne mémoire de la visite qui m'avait émerveillée, je ne perdis aucun espoir de pouvoir un jour profiter du savoir rural distillé sur ces mêmes-lieux, quitte à y revenir plus tard sur mes pas et sur ces mêmes lieux, munis d'un autre baccalauréat, m'ouvrant grande ouverte cette porte du savoir à laquelle je ne pouvais tout à l'heure légalement y accéder.
L'endroit, ensorcelant et enchanteur à souhait, n'a pas besoin d'être présenté. C'est au contraire lui qui se présente à vous, fort de ses nombreux atouts, atours et secrets dus à la nature de son environnement et à sa beauté exceptionnelle mais surtout à la qualité de son enseignement destiné à ce monde rural privé de tous les privilèges dont dispose la ville pour paradoxalement bien nourrir ses nombreuses populations. C'est donc au plan utilité et développement durable que ses situe la fonction essentielle de l'école en question, s'appuyant sur l'infrastructure de ce secteur primaire pour y injecter toutes ces expérimentations ayant fait leur preuve dans le monde agricole. En l'école en question, la nature, très généreuse et parfois démunie de tout, ne pouvait trouver meilleur allié, meilleur défenseur sur tous les plans ; celui du savoir en particulier pour se dresser tel un avocat convaincu du bien fondé de sa mission et défendant crânement mais correctement cette cause commune de toute l'humanité où le monde de l'agriculture y tient cette fonction stratégique et place plutôt privilégiée.
Située à proximité du bleu de la mer et de l'espoir, grand comme l'étendue d'un océan, l'INA, alors arborait cette verdure printanière et durable, comme habit de toujours à vous retremper à tout moment dans la beauté éternelle de ces près naturels situés à quelques pas de la ville. L'image magnifique et fantastique que je gardais de ces lieux me revenait assez souvent dans ma mémoire, aussi belle et aussi prenante et imposante, à chaque fois que quelqu'un évoquait malencontreusement l'endroit de son site, ses valeurs historiques ou naturelles, sinon le produit de son enseignement mis alors à contribution et à l'épreuve de Dame Nature, si rude et si féconde et généreuse ! Depuis, c'était plutôt de ces beaux souvenirs de cette école –la mienne me disais-je à chaque fois, mais qui me fuyait- que je vivais. Dont je me suffisais. Me régalais, à temps perdu lorsqu'il m'arrivait de me retrouver tout seul en rase campagne au beau milieu de ce monde rural, à la nourriture frugale et à l'organisation sociale encore tribale. Depuis cette mémorable visite de ce haut lieu du savoir rural destiné à métamorphoser le monde paysan algérien, c'était plutôt mes souvenirs qui prenaient largement le dessus sur ces réalités tangibles et amères qui me tenaient bien loin de ces techniques destinées au monde rural où je vivais et duquel je tirais l'essentiel de ma subsistance et autre joie que me procurait cette nature. Du premier coup, il y eut entre cette école-là et moi-même ce coup de foudre instantané et éternel, lequel ne pouvait déboucher facilement sur cette lune de miel tant attendue, entre l'homme et la nature, entre la terre et celui qui la travaille, entre cette richesse naturelle et cette force de travail attachée à ce berceau de l'agriculture, pur et dur comme l'est la nature au travers de ses nombreuses saisons. Et personne parmi mes interlocuteurs, nombreux à intervenir dans ma vie de fellah, ne pouvait me dissuader à changer d'idée au sujet de l'école autrefois longuement visitée, ni à celui du métier très dur que je continuais malgré tout à l'exercer. Personne ne pouvait non plus me persuader du contraire de ce que j'éprouvais franchement au profit de l'école, cette école-là qui s'adressait chaque jour que fait Dieu au monde rural, dont je suis heureux et très fier d'y appartenir. En paysan butté et réputé fidèle à la nature et à ses principes au plan de l'alternance de son fonctionnement, je continuais à toujours considérer l'INA comme cette grande école qui pouvait un jour tirer notre agriculture de sa torpeur en y injectant chaque jour une bonne dose du savoir dont a énormément besoin l'économie rurale et le monde de l'agriculture en général. A telle enseigne que je me décidai en septembre 2010 à revisiter ces mêmes lieux dont la profondeur de leur transformation du monde rural de par le monde me hantait à chaque instant. Alors, trente-six ans plus tard, me levant de bonne heure comme tout paysan qui se respecte, je me préparai à cette nouvelle visite comme si je devais de nouveau me rendre à l'université. Cette autre université dont je ne pouvais avoir ce droit d'accès pour les raisons citées plus haut, affranchi cette fois-ci de cette ferme volonté de franchir à nouveau son grand portail pour de nouveau baigner dans ce monde rural évolué qui me manquait. Je le faisais cette fois-ci convaincu de la justesse de mon acte, conduisant pour l'occasion, mon propre fils à s'y inscrire et y demeurer, le temps d'embrasser une carrière d'ingénieur agricole que l'école en question savait depuis longtemps dispenser à ces fils d'indigènes restés encore attachés à la terre de leurs aïeux et dont je fais encore partie. Même si l'exclusion de facto de l'époque n'en avait pas totalement été effacée de ma mémoire de jeune étudiant dont les séquelles demeurent présentes à l'instant où je transcris ce texte qui me tenait à cœur de vous communiquer sa teneur, ses émotions et le rêve d'adolescent longtemps entretenu depuis.
En fait, le rêve, autrefois d'adolescent, longtemps caressé en son temps, mit beaucoup de temps pour enfin se réaliser, consommant depuis sa naissance plus de trois longues décennies ! Ce fut donc tout naturellement à mon fils nouveau bachelier dans la série toute indiquée de le réaliser, par procuration sinon par intuition parentale et sentimentale, allais-je dire ! Mais… avec quel retard, me dis-je, totalement ébloui de saisir au vol cette occasion de rachat par personne interposée. Cette attente était trop longue à supporter. Ce fut infernal ! Je devais pour cela attendre toute une génération et un peu plus : oui ! trente six ans ! J'allais dire toute une éternité !
Voilà pour le volet histoire d'une nuit de miel enfin –difficilement admise quand même- que je considérais presque éternelle, tant les liens entre ladite école et moi-même sont toujours restés assez solides, puisque les ponts n'ont jamais été rompus ou coupés ! Bien au contraire, et depuis ma première visite des lieux tout indiqués, ces derniers se sont définitivement scellés même si, à titre officiel, je n'ai jamais figuré sur une quelconque liste des nombreux effectifs d'étudiants admis à l'école, très nombreux, au fait, à avoir depuis investi le monde vaste et trop compliqué de notre agriculture.
Quant au présent, le notre je veux dire, associé à celui de la grande école, bien entendu, les choses se présentent un peu différemment. Parfois tout autrement ! Comment cela ? Aux nouvelles valeurs humaines que véhicule le temps est venu s'ajouter celles arborées ou tout juste pratiquées, sinon insinuées par certaines gens, accrochées au pouvoir ou tout simples administrés d'un état-nation, mouvant et très prolixe dans ses textes et logique de contexte.
Vue de l'extérieur, la grande école d'autrefois réussit tout de même à défier le temps, présentant apparemment le même visage que celui arboré durant les années soixante-dix du siècle dernier. Hormis sa nouvelle appellation, laquelle n'ajoute absolument rien au mérite de sa condition d'antan, elle garde le même aspect et les mêmes reliefs et autres repères naturels qu'autrefois –faits, il est vrai- d'un vert chatoyant et attrayant, mariant à loisir dans cette même couleur celui porté par sa formidable verdure, formée d'arbres et de près, avec l'aide de cette peinture fraichement repassée sur ses grilles et nombreux accès tirant vers ce même coloris.
Jadis la doyenne des grandes écoles de la région, l'INA est aujourd'hui à la traine par rapport à ses semblables, loin de lui tenir tète, il y a tout juste quelques décennies, étreignant son élogieux palmarès tel un lourd fardeau difficile à supporter au milieu de ce nouveau paysage où le « savoir rural » n'a plus sa place et où notre première préoccupation a cédé le pas et beaucoup de terrain à ces métiers de l'argent sale et à l'opportunisme politique occasionnel qui a tout détruit de ce qui naguère était considéré comme un vrai repère sociétal. Le monde vient de lui tourner le dos après que les gouvernants du pays aient eu à négliger son apport dans le développement économique du pays. L'agriculture, parent pauvre de nos programmes gouvernementaux, traine encore et toujours la pate comparativement à d'autres secteurs budgétivores mais peu pourvoyeurs en matière d'emploi et d'autosuffisance alimentaire. Pour une nation qui se soucie beaucoup plus du retard mis dans l'arrivée à quai de son navire céréalier lui parvenant de ces lointaines contrées que de la récolte céréalière du pays, l'INA, hier, ni même l'ENESA aujourd'hui, n'auront aucune considération ni place de choix sur l'échiquier économique de la nation.
Ce constat est lattant. Ecœurant même ! Mais tout le monde fait avec ou presque ! Et lorsqu'il s'agit de vanter les mérites de notre agriculture, l'INA est la dernière institution du pays à être consultée pour ce faire. C'est normal, dirions-nous, puisque tout s'opère au travers de ce gonflement démesuré de nos chiffres de récoltes comme de consommation pour donner l'illusion d'une vraie dynamique du secteur. Certains statisticiens autoproclamés, et souvent réclamés par la haute sphère du pouvoir à cor et à cri, sont tout indiqués pour cette sale besogne, faite - il est vrai- bien souvent sans la moindre vergogne !
L'INA, cet important institut d'autrefois et cette grande école de nos jours, ce lieu du savoir tout indiqué qui garantit ce futur immédiat de l'économie du pays, fort de ce palmarès éloquent et élogieux de son histoire toujours pérenne, croule sous le poids des problèmes liés à son présent dont il peine énormément à leur trouver la meilleure solution. Avec une si belle histoire capable de hisser cette école très haut au sein de la pyramide du savoir, le grand institut d'autrefois dont le concours d'accès aux bacheliers faisait ce tri nécessaire pour ces futurs ingénieurs d'état est aujourd'hui bien moins côté administrativement que ceux se situant dans le voisinage.
Pire encore, il n'a même pas été érigé au statut de grande école. Quelle bêtise humaine, me dis-je ! Même si certains échos nous parvenant d'ici et là continuent à encore susurrer qu'il n'y a aucune raison de le doter de cycle préparatoire propre aux grandes écoles. Cela est une autre raison de voir les choses pour un esprit fainéant, ayant longtemps caractérisé un pays lorgnant tout le temps vers la mer pour satisfaire à ses besoins en alimentation de base de ses populations. Un pays qui ne sait faire du commerce que dans le sens de l'importation des produits d'autrui vers son propre territoire est déjà réglé dans cette optique de servir de réceptacle à leurs débouchés. Il n'aura jamais la présence d'esprit de se hisser à leur niveau. De penser un jour à les concurrencer sur leur propre territoire en s'engageant à exporter vers ces marchés extérieurs ses propres produits. Mais… avant cela, faut-il encore produire ? Cela est bien le rôle de l'INA après la disparition forcée ou voulue des ITMA et de l'INA ! La destruction en règle de tout ce qui faisait naguère le prestige de l'économie socialiste d'antan avec ces fleurons d'instituts qui –il faut bien l'avouer- pullulaient à travers le territoire national. Plutôt que de faire ce diagnostic sévère, il est préférable de fermer à ce niveau-là la parenthèse ouverte juste un instant auparavant.
En tout état de cause, le rêve longtemps cajolé par le père vient d'être brillamment réalisé par son propre fils, admis en 2010 à faire valoir ses connaissances au sein de cet institut. Ainsi, une génération s'en va et une autre est déjà là pour la remplacer au pied levé. Le monde ne change qu'à travers les gens qui le commandent, si bien que leurs besoins du moment sont parfois très différents que ceux de leurs aïeux. Au demeurant, la science est bien passée par là. A déjà fait ses effets ! Souhaitons que ces bienfaits de la science rendent également visite de manière fréquente à nos champs de blé. Ils en éprouvent un grand besoin. C'est plus que certain ! Le changement attendu vient d'abord des mentalités de nos dirigeants. Sont-ils vraiment disposés à changer le fusil d'épaule ?
Notre visite de l'intérieur même de l'école nous fixera certainement sur les tenants et les aboutissants de ce changement tant souhaité tant par ces écolos que par ces nombreux agronomes.
Une visite guidée des lieux vous sera livrée prochainement dans un article à paraitre ultérieurement.
(*) Universitaire et écrivain. Il est également l'auteur d'un titre intitulé : «pain, lait et patate : ce triplé gagnant !», paru en 2009 chez Edilivre, en France.


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