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De plus en plus d'enfants diabétiques
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 20 - 11 - 2010


Le diabète a tendance à survenir chez des enfants de plus en plus jeunes dont la tranche d'âges se situe entre 0 et 5 ans. Le dernier cas de diabète de type 1 diagnostiqué à la Clinique pédiatrique Oran-St Michel (Plateau) du Pr Touhami est âgé d'à peine 4 mois et 2 jours. L'«incidence» du diabète de type 1 en Algérie (nombre de nouveaux cas par an pour 100.000 enfants de moins de 15 ans), est de 15. Ce chiffre qui est repris par l'Organisation mondiale de la santé (OMS) comme chiffre officiel de l'incidence du diabète de type 1 pour l'Algérie, provient des statistiques du service du Pr Touhami qui tient depuis 35 ans, le registre du diabète à Oran. La «prévalence» du diabète de type 1 est quant à elle, selon la même source qui se base sur des chiffres arrêtés au 31 décembre 2009, de 1cas sur 750 enfants de moins de 15 ans. Selon le Pr Touhami, ces deux chiffres sont calculés par rapport à une population globale d'Oran estimée à environ 1,5 million d'habitants dont près du tiers, soit près de 500.000, sont âgés entre 0 et 15 ans. Avec une incidence de 15, c'est-à-dire entre 10 et 20, l'Algérie, a-t-il expliqué, est considérée comme pays à «moyen risque». Néanmoins, a-t-il averti, l'incidence est en train d'augmenter. Cette tendance pourrait s'expliquer, selon le Pr Touhami, par deux facteurs: un profil génétique particulier et/ou des facteurs dits d'environnement, comme par exemple la vaccination, même si, a-t-il précisé, le rapport de cause à effet, entre cette dernière et le diabète de type 1, n'est pas totalement prouvée. Ce qui est en revanche avéré, selon le Pr Touhami, c'est que le diabète de type 1, appelé aussi diabète maigre ou juvénile, est une maladie dite auto-immune. Lors de ce mécanisme auto-immun, l'organisme fabrique, chez une personne génétiquement prédisposée, des anticorps contre son propre pancréas, a-t-il expliqué. Pour les spécialistes, la plupart des maladies auto-immunes sont probablement le résultat de causes multiples, telles qu'une prédisposition génétique stimulée par une infection, associée à la présence d'une substance chimique ou aliment. La découverte d'un diabète de type I se fait souvent par la survenue de signes caractéristiques comme un amaigrissement, une soif intense, une asthénie et un besoin fréquent d'uriner. Un retard de diagnostic d'à peine quelques heures peut créer de sérieuses complications, a affirmé le Pr Touhami. Le seul traitement du patient diabétique de type I consiste en des injections quotidiennes d'insuline. Pour le Pr Touhami, l'évolution actuelle du diabète du type 1en Algérie, nous impose de nous réorganiser sur le volet économique, notamment, en matière de remboursement des frais médicaux pour les patients démunis. Ces frais peuvent atteindre 13.000 DA par mois et par patient. Les malades qu'on reçoit ne bénéficient pas tous du remboursement de tous les médicaments, car ils ne sont pas tous détenteurs de la carte «Chifa» de la sécurité sociale. 20 % de nos malades sont des cas sociaux. Ces cas, très souvent, suivent un traitement minimum, juste de quoi survivre. Les cartes dont ils disposent, délivrées par les communes, ne leur donnent le privilège de la gratuité que pour quelques médicaments indispensables comme l'insuline. Mais pour le reste, ils sont contraints de payer de leur poche, et ce n'est pas toujours évident pour quelqu'un qui n'a aucune ressource. Cette aspect représente également une sérieuse source d'inquiétude pour le mouvement associatif, à l'instar de l'Association «Voix des diabétiques» (AVDD) d'Oran, qui a exprimé dernièrement, par la voix de son président, le Dr Bekkara, à l'occasion de la Journée mondiale du diabète, son «inquiétude» pour les malades démunis, en invitant les secteurs de la Santé, de la sécurité sociale et de la Solidarité nationale à conjuguer leurs efforts et moyens, pour la prise en charge totale des malades non assurés.

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