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23,5 milliards de dollars de dépenses en plus dans la LFC 2011: Les augmentations de salaires minent les grands projets
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 12 - 05 - 2011

Le gouvernement va devoir faire des arbitrages et décaler dans le temps, un certain nombre d'investissements infrastructurels du fait de l'accroissement de la dépense publique et du risque inflationniste, a estimé, hier, le président du Conseil national économique et social (CNES), Mohamed Seghir Babes, dans un entretien à la radio Chaîne III. Le président du Cnes ne considère pas, par ailleurs, que les revendications salariales qui se sont exprimées récemment soient particulièrement excessives. Il y voit des demandes «légitimes» de rattrapages sur une série de situations tout en relevant que la propension à aller vers la surenchère est potentiellement porteuse de dérives. Il n'en relève pas moins que l'accroissement des dépenses publiques de 25%, validé et arrêté par la LFC 2011 est un effort important. 25% de hausse, cela signifie, a-t-il indiqué, 23,5 milliards de dollars qui sont injectés en autorisations de programmes et en crédits de paiement. «C'est lourd» et «cela doit s'apprécier» a-t-il souligné. Il ne s'agit pas, selon lui, de renoncer aux investissements dans les infrastructures qui font partie d'un effort «historique» de rattrapage sur un désinvestissement d'un quart de siècle mais d'étaler ces investissements dans le temps afin «d'absorber les effets inflationnistes potentiels qui sont contenus dans les augmentations de salaires». Tout en notant que les hausses se font sur une projection vers 2014 et qu'elles sont «soutenables», M. Babes estime nécessaire un réajustement de la politique d'investissement dans les infrastructures.
Compter sur la seule rente est suicidaire
M.S Babes constate d'ailleurs que c'est déjà le cas. Dans les faits, note-t-il, on est dans les restes à réaliser des précédents plans. Avec des «queues de chantiers» des plans I et II, alors que le troisième plan se met en place de manière laborieuse, «souffreteuse» et «chaotique». Le constat est juste. Cette absence d'empressement dans l'engagement des chantiers du nouveau plan de 286 milliards de dollars - dont une bonne partie est consacrée aux restes à réaliser - contraste clairement avec la précipitation très politique qui a marqué le précédent plan quinquennal. Pour beaucoup d'observateurs, le gouvernement est déjà en train d'étaler, sur une période plus longue, les projets d'investissements et il pourrait être amené à renoncer à une partie de ces projets. Et ce ne sont pas les hausses des salaires seulement qui y incitent. Les retards et les surcoûts qui ont marqué les projets des précédents quinquennaux invitent, très naturellement, à la pondération. L'enjeu, estime M.S Babes, est d'aller vers un autre régime de croissance et d'une économie de la demande à une économie de l'offre, à diversifier l'économie et préparer l'après-pétrole. Il constate que les efforts d'investissements consentis sont adossés à des prélèvements sur la rente alors qu'il faut déjà assurer la «transition systémique». Il est impératif d'assurer cette transition «si l'on continue comme cela, on ne va pas aller très loin ! Il est suicidaire de ne compter que sur la rente pétrolière et gazière».
La «critique n'est pas une fin en soi»
Constat déjà fait depuis longtemps par de nombreux économistes qui estiment que les investissements dans les infrastructures sont utiles mais que l'effort doit aller vers l'entreprise créatrice d'emplois et de richesses. Le message semble avoir été entendu par le gouvernement. Une tripartite doit avoir lieu, dans les prochains jours et sera consacrée exclusivement à l'entreprise et à l'investissement. Mohamed Seghir Babes a répondu au reproche fait au Cnes de ne plus être, comme il le fut sous la présidence de M. Salah Mentouri, «critique» à l'égard du gouvernement. «Etre critique n'est pas une finalité en soi», a-t-il estimé en indiquant qu'il faut savoir «regarder avec le juste recul critique les politiques publiques».


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