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Sans poids face aux milices: Le CNT accuse des pays arabes d'encourager la «sédition»
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 08 - 03 - 2012

Des tribus de l'Est de la Libye qui proclament leur autonomie, cela ne constitue pas vraiment une surprise. Le nouveau pouvoir «central», dirigé par Moustapha Abdeljalil, ne surprend pas non plus en accusant des pays arabes de soutenir la sédition, voire de la créer. Le président du CNT s'est abstenu de citer le nom de ces pays. A qui profite la partition de la Libye ?
Le spectre d'un retour en arrière vers la période coloniale, avec une partition de la Libye en trois entités, existait virtuellement avec le processus qui a conduit à la chute, par la violence et l'intervention militaire étrangère, du régime de Mouammar Kadhafi. L'incapacité du Conseil national de transition (CNT) à prendre la relève tant au plan de la sécurité les milices n'ont pas désarmé et tiennent de fait le pays sous leur coupe que de celui de la gestion l'a encouragé. Du coup, l'ex-Cyrénaïque (Est du pays) tente de renaître à travers l'annonce par des chefs de tribus et des milices que leur région a choisi le «système fédéral». Et pour donner de la consistance à cette «autonomie», un «conseil intérimaire de Cyrénaïque a été établi sous la direction de Cheikh Ahmed Zoubaïr al-Senoussi pour gérer les affaires de la région et défendre les droits de ses habitants».
L'annonce a été faite au cours d'une cérémonie à Benghazi en présence de milliers de personnes. Et même si ledit conseil disait reconnaître le CNT comme «symbole de l'unité du pays» et comme «représentant légitime aux sommets internationaux», son annonce relançait le spectre d'un retour d'une partition du pays.
L'autonomie de la Cyrénaïque, qui peut évoluer vers l'indépendance, est inacceptable pour les autres régions du pays qui seraient ainsi privées de l'essentiel des richesses pétrolières qui s'y trouvent. Après avoir minimisé l'importance de l'évènement en affirmant que les «Libyens se sont battus pour une Libye unie, si bien que ces demandes n'auront aucune conséquence», Moustapha Abdeljalil a changé de registre en accusant des pays arabes de soutenir la sédition.
QUI A INTERET A L'ECLATEMENT DE LA LIBYE ?
«Des pays arabes frères, malheureusement, financent et parrainent la sédition qui s'est produite dans l'Est pour ne pas être contaminés par la révolution», a affirmé Moustapha Abdeljalil lors d'une conférence de presse à Tripoli. C'est leur crainte de la révolte qui a poussé ces pays frères à accorder leur appui à la sédition», a-t-il poursuivi. Sans, bien entendu, citer nommément les pays arabes qui soutiendraient cette sédition. «Ce qui arrive aujourd'hui est le début d'une conspiration contre le pays. C'est une question très dangereuse qui menace l'unité nationale». Et, bien entendu, aux pays arabes s'ajoutent des «infiltrés» et des «résidus» de l'ancien régime de Kadhafi qui tentent d'utiliser ces autonomistes. «Nous sommes prêts à les en dissuader, même par la force», a déclaré Moustapha Abdeljalil à Misrata, où il a annoncé la fin de la rédaction de la Charte nationale qui servira de modèle à la future Constitution de la Libye.
Le chef du CNT a choisi de rester dans le vague au sujet des accusations à l'encontre de «certains pays arabes». Mais son assertion que le soutien à la sédition viendrait de pays qui craignent la «contamination» élimine, en théorie, les deux pays voisins immédiats, la Tunisie et l'Egypte.
CONTAMINATION ?
Il n'élimine pas l'Algérie bien entendu, puisqu'on présente souvent le gouvernement algérien comme soucieux d'éviter la «contamination» du printemps arabe. Sauf qu'objectivement, le gouvernement algérien n'a aucun intérêt à susciter en Libye des mouvements centrifuges qui remettraient en cause sa configuration géographique. La «contamination» serait, dans ces conditions, autrement plus sérieuse que celle d'une «révolution libyenne» dont l'évolution a cassé l'élan de sympathie pour le mouvement des sociétés arabes qui s'est fortement exprimé pour la Tunisie et l'Egypte. Tous les pays voisins de la Libye n'ont, a priori, aucune raison de susciter des mouvements de sédition. Il est douteux que la Syrie puisse avoir les moyens de jouer à ce jeu…
S'il faut à tout prix chercher une explication «extérieure», il serait plus logique de regarder du côté des pays qui ont acquis une influence démesurée en Libye, comme les pays du Golfe… Et surtout, il est difficile d'occulter les pays occidentaux, ces «libérateurs» qui pourraient favoriser les reconfigurations permettant l'émergence d'un émirat pétrolier dans «l'ex-Libye»… Ce ne sont que des hypothèses, bien entendu. Mais les «libérateurs» extérieurs finissent, d'une manière ou d'une autre, à présenter la facture dans le cas où ils s'estiment insuffisamment payés en retour…


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