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Crise malienne : L'Algérie clarifie sa position
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 13 - 10 - 2012

Une nouvelle fois, l'Algérie a été obligée de sortir de sa réserve qu'elle observe depuis le début de la crise malienne au mois d'avril dernier, pour bien se faire comprendre et exposer clairement sa position sur ce dossier qui menace la paix et la stabilité dans la sous- région sahélo-saharienne. Et, en dépit des pressions internationales pour une intervention militaire musclée au nord du pays pour en expurger les groupes terroristes, même si les dommages collatéraux ne sont pas pris en compte par les tenants de cette option, l'Algérie reste inflexible.
Pas d'intervention militaire contre les Maliens, mais plutôt pour lutter et éradiquer les groupes d'Aqmi qui pullulent dans cette partie du Mali. En fin de semaine, le porte-parole du MAE, Amar Belani, a en quelque sorte fait une mise au point pour tous ceux qui tentent de dénaturer la position algérienne dans ce dossier. «On a tendance, ces derniers temps, à présenter la position algérienne de manière schématique, en occultant certains éléments importants de notre approche et en la mettant systématiquement en opposition avec la position d'autres partenaires de la région», a-t-il souligné, cité par l'APS. «Contrairement à ce qui se dit, l'Algérie n'est pas exclusivement pour le tout politique et nous avons toujours affirmé qu'il est légitime de recourir à tous les moyens, y compris la force, pour éradiquer les groupes terroristes et leurs affiliés du crime transnational organisé dans le Sahel», ajoute M. Belani, qui indique que ‘'vous imaginez bien que l'Algérie qui a souffert dans sa chair de ces deux fléaux ne saurait faire preuve de la moindre once de complaisance ou d'indifférence en la matière». Pour autant, il a nuancé en précisant que ‘'l'usage de la force doit être conduit avec le discernement voulu pour éviter l'amalgame et la confusion entre les populations du nord du Mali qui ont des revendications légitimes et les groupes terroristes et les narcotrafiquants qui doivent constituer la cible parce qu'ils sont la source des menaces qui pèsent sur la région». Cette position sans équivoque de l'Algérie a été en fait au-devant des entretiens que M. Messahel Abdelkader, ministre délégué aux Affaires maghrébines et africaines, avait eus avec les responsables mauritaniens, maliens et nigériens, et même français au cours d'une tournée régionale de consultation sur les moyens de résoudre la crise malienne, la semaine dernière. Si l'Algérie a toujours insisté sur le règlement par le dialogue de la crise malienne, notamment les revendications des Touaregs qui constituent la principale ethnie au nord du Mali, il a cependant fait remarquer à Nouakchott que ‘'nous sommes pour la lutte contre le terrorisme et le crime organisé par tous les moyens, tout en étant pour le dialogue afin de trouver des solutions aux problèmes du nord» du Mali, aux mains de groupes terroristes affiliés à Al-Qaïda au Maghreb islamique. ‘'Pour résoudre la crise au Mali, le dialogue est envisageable avec ceux qui prennent leur distance avec le crime organisé, mais il n'y a pas de négociation possible avec des terroristes», a-t-il souligné ensuite à Bamako après avoir rencontré le Premier ministre Cheick Modibo Diarra. «Lorsqu'on a identifié la menace, notre devoir en tant que pays voisin, c'est d'éradiquer par tous les moyens cette menace, y compris par la force. Cette position de l'Algérie n'est pas nouvelle. Il n'y a pas de négociation possible avec des terroristes et des narcotrafiquants», a encore ajouté M. Messahel. Il a, pour autant, signifié que ‘'le dialogue est possible avec les enfants du Mali qui se démarquent définitivement du crime organisé, du terrorisme, et qui se démarquent aussi des tentations sécessionnistes''.
Des pays membres du Conseil de sécurité de l'ONU, et particulièrement la France, poussent avec la dernière énergie vers la solution militaire pour chasser les groupes terroristes au Nord-Mali, ouvrant la voie à une guerre fratricide entre Maliens, et mettant de côté les intérêts des peuples de la région. ‘'La France est prête à voter une résolution à l'ONU sur une intervention militaire africaine au Mali, qu'elle soutiendra sur les plans logistique, politique et matériel», a ainsi affirmé le président français François Hollande, mardi dernier, en recevant à Paris le SG de l'ONU, Ban Ki-moon. L'adoption d'une résolution à l'ONU «peut se faire dans un délai court», a-t-il ajouté, mais, pour «l'intervention elle-même, c'est aux Africains de s'organiser pour qu'elle ait lieu rapidement et efficacement», a estimé Hollande, ajoutant que ‘'le but c'est éradiquer le terrorisme». Immédiatement après, Washington a apporté son soutien à une telle démarche. La sortie jeudi du porte-parole du MAE est ainsi beaucoup plus interprétée comme un rappel à l'ordre aux tenants de la solution militaire que pour clarifier une fois pour toutes la position de l'Algérie dans ce type de crise. Le cas libyen est là pour inciter à la retenue et la pondération tous ceux qui veulent intervenir dans la crise malienne.


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