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L'EPREUVE MALIENNE
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 14 - 10 - 2012

Depuis le 12 octobre dernier, les acteurs régionaux et internationaux concernés par le Mali sont appelés par le Conseil de sécurité de l'ONU à présenter dans un délai de 45 jours un «plan d'intervention» pour mettre fin à la crise politique et de souveraineté qui le déchire. En premier lieu, il s'agit d'aider militairement ce pays voisin à récupérer ses territoires du Nord actuellement sous le contrôle des rebelles sécessionnistes touaregs et des groupes armés d'Al-Qaïda au Maghreb (AQMI). En second lieu, il est question d'apporter un soutien suffisamment fort au pouvoir transitoire en place à Bamako pour qu'il mette en place le cadre nécessaire au dialogue entre les «parties maliennes» en conflit, les terroristes d'AQMI et leurs soutiens locaux exceptés, et à faire converger rapidement leurs positions en vue d'une paix durable pour le Mali et la sous-région.
En tout, cela annonce un tournant décisif qui devrait se concrétiser par le vote d'une résolution onusienne donnant le feu vert à une intervention militaire africaine appuyée par des puissances comme la France et les Etats-Unis contre les islamistes armés d'Al-Qaïda au Maghreb et les Touaregs de même obédience. Que se passera-t-il alors ? Bien malin qui pourrait répondre à une question pareille tant l'équation reste difficile à résoudre et les inconnues nombreuses et inquiétantes. Avec le meilleur dispositif opérationnel au monde, une opération dont l'objectif double consiste à récupérer des territoires échappant au contrôle du pouvoir central malien en dissociant des Touaregs des groupes terroristes d'Al-Qaïda au Maghreb, n'est pas aisée.
En raison de la difficulté du terrain et de la complexité de la situation au nord du Mali, son succès n'est jamais garanti d'avance. Cela d'autant que dans moins de deux mois, et s'il n'y a pas d'évolution politique tangible, on va assister à une confrontation de type asymétrique entre des Etats inquiets pour leur stabilité et leur avenir et des groupes dépourvus de tout projet sauf de détruire toute trace de culture politique. En outre, il n'est pas sûr qu'avec l'engagement des Nations unies, de l'Union africaine, des pays de la Cédéao, de la France et des Etats-Unis - et l'existence donc d'une légalité internationale - une résolution de la guerre pour la paix que le Conseil de sécurité votera dans un délai d'un mois et treize jours soit respectée et exempte de dérapages une fois le coup de feu tiré contre les desperados de l'AQMI et de leurs soutiens touaregs locaux. Sur ce point, l'exemple libyen qui n'a rien à avoir avec la crise malienne rappelle au moins que la résolution 1973 du 17 mars 2011 qui devait instaurer un bouclier aérien pour protéger les populations de la Cyrénaïque des troupes de Kadhafi s'est transformée en guerre contre le pouvoir en place à Tripoli et son remplacement par un autre groupe politique hostile.
Il indique précisément que les précautions prises par Alger de privilégier le dialogue - au point de se placer devant le paradoxe apparent de dialoguer avec des groupes terroristes contre lesquels une lutte implacable est menée depuis des années - ne sont pas vaines. A charge pour sa diplomatie de profiter du délai très court qui lui est accordé par la décision du Conseil de sécurité et de la forme multilatéraliste qu'aura l'intervention militaire annoncée pour obtenir des parties impliquées toutes les garanties lui permettant d'éviter une aggravation du conflit au nord du Mali. Cela lui permettra au moins d'éviter une amplification d'un conflit qui lui coûte déjà très cher à mobiliser des ressources importantes aux frontières et à prévenir toute menace d'attaque terroriste sur son territoire.


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