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Fruits et légumes : Les mandataires menacent de faire grève
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 27 - 01 - 2013

Généralement, c'est aux mandataires et autres grossistes de fruits et légumes qu'on fait endosser la responsabilité des augmentations des prix de ces produits. Mais ces derniers expliquent que ces hausses sont le résultat de la spéculation et une gestion calamiteuse des marchés de gros.
Les mandataires d'au moins 5 marchés de gros de fruits et légumes du Centre (Eucalyptus, Khemis Khechna, Boufarik, Blida et Attatba) menacent de faire grève si les pouvoirs publics ne prennent pas en charge leurs revendications. «Nous accordons encore un temps aux responsables du secteur du Commerce pour prendre ce dossier en main et s'engager à trouver des solutions aux problèmes des mandataires», a déclaré, hier, le président de la Fédération des grossistes en fruits et légumes, affiliée à l'UGCAA, M. Achour, lors d'une rencontre des mandataires de marchés de fruits et légumes, tenue à Alger. Et de préciser, que tous les marchés de gros de fruits et légumes du pays sont engagés, expliquant que ce sont les intempéries qui ont empêché les représentants des grossistes en fruits et légume de plusieurs régions du pays d'être présents à cette rencontre.
Parmi ce qu'ils considèrent comme étant au cœur du problème, les mandataires évoquent la gestion des marchés de gros qui appartiennent aux municipalités et qui sont adjugés aux plus offrants (souvent à des privés). Les mandataires locataires de carreaux (espace de vente en gros de fruits et légumes), disent faire, souvent, les frais d'une gestion, pour le moins, «maffieuse» qui se répercute fatalement sur les prix et à la fin de la chaîne, sur le consommateur qui paie les frais. Les mandataires et grossistes accusent les gestionnaires de ces marchés de se livrer à des augmentations du prix des loyers et des droits d'entrée aux producteurs, sans justification légale. «Nous avons écrit à maintes reprises aux autorités (wali, ministère…) et aucune solution n'est encore envisagée», souligne un représentant du marché de Boufarik.
L'état des marchés n'est guère reluisant, boue, poussière, suivant la saison, trous dans les chaussées, décombres, ordures, eaux stagnantes, immondices et des bêtes qui circulent tirant des attelages chargés, soutiennent les représentants de la fédération. Les locataires de ces lieux disent subir en plus toutes sortes de pressions de la part des gestionnaires. Obligation aux mandataires de vendre au moins 50 quintaux en fruits et légumes par jour et d'ouvrir constamment boutique au risque de perdre son carreau, une astuce pour qu'il soit cédé à d'autres plus offrants. Résultat : les producteurs préfèrent, le plus souvent, contourner le marché du gros et vendre à des intermédiaires et le produit changera de mains 2 à 3 fois et parfois plus. Ce qui, à l'évidence, fera augmenter le prix du produit et ne profitera pas aux producteurs et encore moins aux consommateurs, mais seulement aux spéculateurs. L'on précise qu'il s'agit-là de produits de saison qui, à la différence des produits hors-saison, cultivés sous serres qui sont nécessairement chers.
La solution préconisée par les mandataires consiste en leur association à la gestion des marchés de gros. Un représentant des mandataires du marché des Eucalyptus, s'est interrogé d'abord pourquoi les mandataires qui sont les opérateurs essentiels dans le marché de gros ne sont-ils pas associés à sa gestion. Il accuse la commune qui est propriétaire des murs et les gestionnaires qui ne font qu'encaisser de l'argent sans investir un sou pour rendre «vivable», ne serait-ce que l'espace du marché. Marché, dira-t-il au sein duquel grouillent, mafias en tous genres et où l'on n'est plus en sécurité. Un état de fait qui décourage nombre de producteurs qui choisissent de vendre sans passer par le marché de gros, estime ce mandataire dont le père était, lui aussi, du métier, tiendra-t-il à préciser.
Un membre du bureau de wilaya de la Fédération s'est interrogé sur la destination d'une importante somme d'argent destinée à la réhabilitation du marché de Boufarik, toujours dans un état pitoyable, dira-t-il. C'est l'absence de tous les partenaires (entendre les mandataires), devant gérer les marchés de gros, qui est à l'origine de cette opacité et donne libre cours à toutes les supputations fâcheuses, a-t-il encore été souligné. Les mandataires préconisent une participation à la gestion des marchés et l'application systématique de la vente avec facture. Seule la création de sociétés de gestion de ces marchés, par les intervenants «peut redorer l'image des marchés de gros. On ne peut parler de qualité de produits nationaux et d'exportation alors que nos vitrines (marchés de gros) sont dans un état des plus funestes, soutiennent les mandataires.


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