Les entretiens entre le président de la République et son homologue libanais élargis aux délégations des deux pays    Une délégation parlementaire algérienne participe en Suisse à la 6e Conférence mondiale des présidents de Parlement    CSJ: renforcement des perspectives de coopération dans le domaine de la jeunesse entre l'Algérie et la Chine    Mouloudji souligne l'importance de la convention entre les secteurs de la Solidarité nationale et de l'Industrie pour soutenir la productivité des entreprises industrielles    Rezig s'entretient à Addis-Abeba avec le ministre kényan de l'Agriculture    Algérie-Liban : le ministre de la Communication s'entretient avec son homologue libanais    Agression sioniste: les agences de l'ONU appellent à "inonder" Ghaza d'aide alimentaire    Foot/ CHAN-2024 (décalé à 2025): l'Algérie et la Mauritanie se neutralisent (2-2)    Mascara: inhumation du Moudjahid Mohamed Missoum    Revue "ECHORTA": numéro spécial à l'occasion du 63e anniversaire de la création de la Police algérienne    Jeux scolaires Africains: programme culturel et touristique diversifié pour les délégations participantes à Annaba    Agressions sionistes contre Ghaza: le bilan s'élève à 60.034 martyrs et 145.870 blessés    Le Premier ministre reçoit l'ambassadeur du Pakistan à Alger    Jeux scolaires Africains (Algérie 2025)/Natation: cinq médailles pour l'Algérie    Accidents de la route: 35 morts et 2225 blessés en une semaine    Persistance de la vague de chaleur sur plusieurs wilayas du Sud du pays jusqu'à mercredi    Incendie à l'hôpital de Tamanrasset: trois décès et quatre blessés    Jeux Africains scolaires/Tennis de table: l'Algérienne Sadi Hana en demi-finales    Les six raisons du faible impact de la revalorisation de l'allocation devises en Algérie de 750 euros sur le cours du dinar sur le marché parallèle    « Des visions d'horreur qu'on n'a pas l'habitude de rencontrer, même dans les conflits les plus durs »    De nouveaux tracas    Le président de la République honore les champions du BAC et du BEM 2025    Première édition des Jeux africains scolaires Un héritage qui inspirera les futures générations de sportifs africains    Scandale explosif en direct    Intérêt américain pour investir dans trois secteurs clés en Algérie    L'artisan de la scène culturelle    CAN féminine 2025 Le Nigeria remporte son dixième titre    Les inscriptions sont lancées    Les souscripteurs fixés depuis hier dimanche    Analyse des positions géopolitiques    Des soldats sionistes prennent le contrôle du bateau transportant de l'aide humanitaire aux Ghazaouis    Hidaoui souligne l'importance d'encourager les jeunes dans le domaine des médias numériques    Keltoum, la doyenne de l'interprétation féminine    Célébration en musique du 185e anniversaire de la naissance de Tchaïkovski    Mohamed Meziane installe le nouveau secrétaire général du ministère    Sur la voie de la fidélité    La Fifa organise un séminaire à Alger    Khaled Ouennouf intègre le bureau exécutif    L'Algérie et la Somalie demandent la tenue d'une réunion d'urgence du Conseil de sécurité    30 martyrs dans une série de frappes à Shuja'iyya    Lancement imminent d'une plate-forme antifraude    Les grandes ambitions de Sonelgaz    La force et la détermination de l'armée    Tebboune présente ses condoléances    Lutte acharnée contre les narcotrafiquants    La Coquette se refait une beauté    Cheikh Aheddad ou l'insurrection jusqu'à la mort    Un historique qui avait l'Algérie au cœur    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Une offre de négociation qui est «ruse de guerre»
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 28 - 01 - 2013

L'offre faite par le Mujao aux autorités françaises d'engager des négociations avec lui en vue de la libération de l'otage français qu'il détient quelque part au Nord-Mali est une « ruse de guerre » de sa part. En faisant sa proposition qu'il a pris le soin de médiatiser, ce groupe terroriste a probablement parié qu'elle est susceptible d'être favorablement accueillie par une opinion publique française sensible au sort de son ressortissant, ce qui inclinerait les autorités à l'accepter, même si officiellement le président François Hollande a fait savoir il y a une semaine à peine que la France renonce à la doctrine de la négociation avec les preneurs d'otages terroristes. Si cela devait être le cas, le Mujao ne manquera pas de poser aux éventuels intermédiaires que choisirait Paris pour négocier en son nom le préalable que la force d'intervention cesse la poursuite et le harcèlement contre ses éléments qui refluent devant elle au Nord-Mali.
La réaction française à son offre de négociation a été une fin de non-recevoir en apparence ferme, mais il ne fait aucun doute que l'Elysée est soumis à des pressions de la part de la famille de l'otage en question et de celles dont des proches sont dans la même situation et dont les inquiétudes légitimes sur leur sort trouvent un large écho au sein de l'opinion française. Il y a néanmoins que le président français ne peut revenir sur la décision qu'il a annoncée solennellement sans risquer de voir la France accusée de duplicité sur la question des prises d'otages par les Etats qui sont parvenus à faire entériner par la communauté internationale le principe de la non négociation avec les preneurs d'otages et de la non acceptation de leurs revendications qu'elles soient financières, politiques ou autres.
En tout cas, une négociation qui serait engagée par Paris avec le Mujao pour en obtenir la libération de l'otage français qu'il détient mécontenterait incontestablement les autorités algériennes dont le Mujao détient des ressortissants depuis la prise de Gao par lui. Le groupe armé terroriste a pour rappel fait la même proposition de négociation et émis des conditions à la libération de nos compatriotes que les autorités ont refusé de prendre en considération en faisant valoir qu'elles s'en tiennent à la doctrine de l'Algérie qui est celle du refus de céder au chantage des terroristes ravisseurs. Un attachement au principe qui pourrait donner lieu à contestation dans le pays dès lors qu'il se confirmerait que des puissances telle la France n'en sont pas partisans quand c'est le sort de leurs ressortissants qui est en jeu.
Bien sûr qu'il y a menace sur la vie des otages détenus par les groupes armés terroristes qui est devenue plus grande encore depuis l'intervention militaire française au Nord-Mali. Ce qui ne justifierait pas pour autant que Paris ouvre des négociations avec ces groupes. S'étant fixé pour but de guerre leur éradication, il sera malaisé à la France de faire accepter qu'elle est en même temps disponible à céder à leur chantage fût-il pour la raison humanitaire toujours mise en avant en guise de motivation. De la façon dont elle a traité la récente prise d'otages survenue sur son territoire dans les environs d'In Amenas, l'Algérie a fait passer le message auquel a été à l'évidence sensible le président français, qu'il n'y a rien à négocier avec les groupes armés terroristes et qu'il est temps que tous les Etats adoptent cette position de fermeté. Ceux qui y dérogeraient signifieront alors que les vies de leurs ressortissants valent plus que celles des autres.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.