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UNE LUEUR…
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 04 - 02 - 2013

Dans la sanglante impasse syrienne, les bonnes nouvelles n'existent pas. On en est réduit à essayer de trouver des ébauches d'un retour à une solution politique qui stoppe la spirale de la destruction et de la mort. De manière très courageuse, le chef de la Coalition nationale de l'opposition syrienne, Ahmed Moaz Al-Khatib, en a pris l'initiative en se déclarant prêt à discuter d'une solution politique à la crise et une période de transition qui épargne les vies. Il a posé comme condition notamment la libération de dizaines de milliers de prisonniers.
Cette ouverture, sans précédent depuis le début de la guerre civile, a suscité des réactions hostiles au sein de l'opposition. Al-Khatib a été par la suite «recadré» à travers un communiqué qui affirme que la négociation doit «porter sur le départ du régime et de tous ses piliers». L'exercice relève de la pure sémantique puisqu'une négociation ne peut porter effectivement que sur un changement de régime et la création d'un nouveau système politique qui garantisse les droits et la sécurité des différentes communautés syriennes. L'avancée d'Al-Khatib tient au fait qu'il ne posait pas l'exigence d'un départ préalable et immédiat de Bachar Al-Assad. Une exigence qui est, depuis des mois, le seul élément de blocage qui rend impossible l'amorce d'un dialogue.
Si la coalition de l'opposition revient sur cette avancée de Moaz Al-Khatib, il faut craindre que les efforts pour une solution n'aillent pas très loin. Moscou qui œuvre à prendre contact avec l'opposition syrienne l'a répété par la voix de Sergueï Lavrov qui a rencontré Moaz Al-Khatib en marge des travaux de la 49e conférence de Munich sur la sécurité. En réponse à l'exigence renouvelée par le vice-président américain Joe Biden d'un départ du président syrien, il a rétorqué que la «persistance de ceux qui disent que la priorité numéro un est la mise à l'écart de Bachar Al-Assad, est la seule raison la plus importante de la prolongation de la tragédie en Syrie». Une remarque peu contestable. L'opposition syrienne a trop insisté sur le départ d'un homme alors qu'il s'agit de négocier un changement de régime. Et aussi de donner des assurances aux autres communautés syriennes qui ont le sentiment de faire face à une menace existentielle.
Le courage de Moaz Al-Khatib qui a osé dépasser le «préalable» mérite d'être souligné. Et il faut espérer que malgré la levée de boucliers qu'il suscite, il puisse persévérer dans cette direction. On l'a déjà dit, le régime syrien est historiquement, politiquement et moralement défait. Mais il conserve un appareil sécuritaire et le soutien d'importantes catégories sociales qui craignent d'être les victimes d'une chute brutale du régime. La Syrie a besoin de sortir du cercle vicieux dans lequel ses «amis» présumés la mettent en martelant une exigence contre-productive. Ce qu'il faut négocier est beaucoup plus important que le départ d'Al-Assad et de sa famille. L'enjeu c'est la pérennité même de la Syrie dans le cadre d'un système politique ouvert et respectueux des droits de tous. La sortie de Moaz Al-Khatib a été une lueur, il faut souhaiter qu'elle ne s'éteigne pas…


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