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Nouvel attentat au Mali : Le Mujao et Aqmi toujours menaçants
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 09 - 10 - 2013

L'insécurité reste de mise au nord Mali. En dépit d'une ‘'pacification'', toute relative, de la région, après l'intervention militaire française, en 2012, qui a chassé les groupes terroristes des villes du nord (Gao, Tombouctou et Kidal), les groupes terroristes, qui se revendiquent d'Aqmi, constituent, toujours, une réelle menace pour la sécurité des pays de la région, y compris l'Algérie, dans le viseur des terroristes d'Aqmi et du Mujao. Hier, le Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest (Mujao), l'un des groupes terroristes les plus actifs dans la région, a revendiqué des tirs à l'arme lourde sur Gao, dans le nord du Mali, et le dynamitage d'un pont, plus au sud, menaçant d'autres actions au Mali, en France et en Afrique de l'Ouest. S'étant pratiquement rallié au groupe de Mokhtar Belmokhtar, le Mujao est devenu, pour tous les pays sahéliens, une menace et un casse-tête.
«Au nom de tous les moudjahidine, nous revendiquons les attaques contre les mécréants à Gao, et l'attaque contre le pont qui doit servir à transporter, en terre d'Islam, les ennemis de l'Islam», a déclaré dans un message, transmis à une agence de presse, Abou Walid Sahraoui, porte-parole du Mujao. «Les attaques contre les ennemis de l'Islam vont continuer», ajoute-t-il. «Nous n'avons rien contre les civils. Notre ennemi est la France qui travaille avec les armées du Mali, du Niger, du Sénégal, de la Guinée, du Togo, contre les musulmans». Pour le Mujao, «tous ces pays sont nos ennemis et nous allons les traiter comme des ennemis».
Lundi à Gao, des tirs à l'arme lourde ont eu lieu, blessant un soldat malien, et un pont de petite dimension sur un bras du fleuve Niger a été dynamité, hier, à Bentia, à une centaine de kilomètres, au sud de Gao. Ces attaques sont intervenues, après un attentat suicide à Tombouctou qui, le 28 septembre, avait tué deux civils et quatre kamikazes, blessé sept soldats maliens, selon les autorités maliennes. Quelque temps après, c'est Aqmi (Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) qui avait revendiqué cet attentat et affirmé que seize soldats maliens avaient été tués. La recrudescence des actions terroristes, au nord du Mali, notamment des attaques du Mujao, est, en fait, selon des experts, un désaveu complet au triomphalisme de la France, dont l'action militaire est toujours en cours, qui avait annoncé que les groupes terroristes, qui occupaient la région, ont été vaincus. Car si de nombreux terroristes, de différentes nationalités, ont été tués et leurs bases logistiques détruites par les troupes française et africaines (Tchad, Mali, ..), en particulier dans le massif montagneux de l'Adrar des Ifhogas (extrême nord-est), selon Paris, des poches «résiduelles» d'islamistes demeurent et se fondent dans les populations locales et dont il est très difficile de prévenir les actions.
Pour autant, sur le plan politique, et après l'élection présidentielle d'Ibrahim Boubacar Keita, le Mali est sortie de la crise institutionnelle, mais reste confronté aux problèmes soulevés par les populations du nord du pays, a estimé, hier, le chef de la diplomatie algérienne Ramtane Lamamra. «La sortie de crise institutionnelle n'est pas toute la sortie de crise. Il faut s'attaquer aux causes profondes de la crise», a déclaré M. Lamamra à la radio. Samedi dernier, la rébellion touareg avait annoncé qu'elle reprenait les négociations de paix avec le gouvernement, neuf jours après les avoir suspendues unilatéralement. «Nous avions toujours cru que la solution devait être malo-malienne. Nous avons pensé que nous avions le devoir d'aider», a souligné M, Lamamra.


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