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Confusion et zones d'ombre sur l'enlèvement de Kidal
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 06 - 11 - 2013

L'appartenance du groupe armé qui a procédé à Kidal au Nord-Mali à l'enlèvement de deux journalistes français retrouvés morts à quelques kilomètres de cette ville n'a pas encore été établie avec certitude.
Aucune source sécuritaire au fait de la situation au Sahel ne s'est avancée sur ce point tant il leur apparaît qu'il y a trop de zones d'ombre sur les causes et les circonstances de l'enlèvement et de la mort de nos deux confrères français.
La version officielle des autorités françaises est que les ravisseurs appartiendraient à l'un des groupes djihado-terroristes qui sont pourchassés par les forces franco-onusiennes mais sont encore capables d'opérations terroristes ponctuelles. Sans la mettre en doute, des spécialistes de la réalité malienne n'excluent pas que la piste indiquée par les autorités françaises risque de se révéler fausse tant la confusion qui règne au Nord-Mali est propice à tous les « coups fourrés » possibles même les plus inimaginables apparemment. Kidal, ville théâtre de l'enlèvement des deux journalistes, a été théoriquement débarrassée des groupes djihado-terroristes qui l'on momentanément infestée, mais sans être revenue sous le contrôle des autorités de Bamako et du contingent de l'armée nationale qu'elles ont dépêché dans le sillage de l'opération. Fief historique de la rébellion touareg contre Bamako, Kidal est en fait sous celui du MNLA, branche armée de cette rébellion. Une situation tolérée par les militaires français qui campent dans la zone mais qui insupporte leurs homologues maliens et tous les milieux politiques et officiels de Bamako qui la considèrent attentatoire à la souveraineté de l'Etat malien sur l'ensemble du territoire national.
Il est clair que le tragique événement dont la ville de l'extrême nord malien a été le théâtre leur a offert l'opportunité de renouveler leur exigence de mise fin à son contrôle par le MNLA qui conteste en ce lieu l'autorité de l'Etat malien. Ces milieux n'hésitent pas à accuser ouvertement le MNLA de complicité avec les ravisseurs des deux journalistes, voire même d'en être le commanditaire. Une thèse qui met ce mouvement de rébellion touareg dans le même sac que les groupes armés djihado-terroristes, et cela alors que le président malien a donné le coup d'envoi à un dialogue national sur le Nord-Mali auquel le MNLA participe aux côtés d'autres représentations des populations du nord du pays. A se demander si l'enlèvement et l'assassinat des deux journalistes qui s'en est suivi n'a pas été destiné à pousser la France à mettre fin à la dualité de pouvoir qui s'exerce à Kidal en neutralisant les combattants du MNLA.
En tout cas, ce qui se passe au Nord-Mali que Paris s'est trop vite empressé de déclarer « pacifié » et de retour dans le giron de l'Etat malien, rend caduque la décision prise par François Hollande de réduire d'importance le nombre de soldats français qui y ont été déployés dans le cadre de l'opération Serval. En fait, la France et son président se retrouvent au Mali dans la situation la plus périlleuse qui soit, celle de l'enlisement qui les contraint au contraire à envisager de renforcer leur force d'intervention militaire et à prolonger son séjour dans la région. Faute de quoi s'écroulera la fausse illusion que l'opération Serval a permis la stabilisation du Mali et que Bamako serait désormais en capacité d'établir son autorité sur le nord du pays.


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