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Notre supplément économie avec la collaboration de «MAGHREB EMERGENT» : L'Algérie en mode murmure
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 10 - 12 - 2013


L'Algérie, c'est quand même compliqué, dit, affectueusement, le président de la Banque Africaine de développement (BAD) dans l'entretien accordé à Le Quotidien d'Oran - Maghreb Emergent. C'est valable aussi pour l'élection présidentielle qui est encore, à moins de cinq mois de l'échéance prévue, en mode «murmure». Qu'il est difficile d'amplifier tant les acteurs réels ou simplement potentiels sont prudents ou velléitaires. Mais il existe quand même des candidats qui se sont annoncés. C'est un fait. C'est d'eux que l'on va parler. Ici, on a choisi, d'évoquer ceux qui ont un profil économique ou d'économiste- et qui veulent aborder leur campagne en centrant sur cet aspect. Qui sont-ils, que proposent-ils ? Une ébauche de réponse. Mais en attendant, l'élection présidentielle cette délicate corvée pour le système va maintenir des sujets en instance ou en mode tabou. Pas question par exemple, ainsi que le martèle martialement Abdelmalek Sellal, probable «plan b» dans la présidentielle, de toucher aux subventions. Tant pis, si le consensus des experts la précision s'impose, ce n'est pas un consensus des politiques martèle que c'est une démarche «intenable» et qu'il faudra bien, à un moment ou un autre, faire le tri dans les subventions. D'ici la présidentielle et même au-delà, on peut carburer et gaspiller tranquille. L'électeur-consommateur prime. Quant aux «affaires» qui sentent le souffre, il y a très peu de chance qu'elles soient abordées durant cette période. Sonatrach 1, 2, Khalifa, l'autoroute… Tout cela va rester dans les «en instances». On traitera quand on sera prête, si tant est qu'on traite. Il ne reste qu'à suivre les péripéties de certaines d'entre-elles à travers ce que rapporte la presse du «job» de la justice italienne. Aux dernières nouvelles, «notre ami» patron d'ENI, Paolo Scaroni, est toujours dans le collimateur de la justice, PietroVarone, ancien directeur de la division ingénierie et construction de Saipem, le chargeant directement. Et en parlant d'amicales discussions à Milan et Paris entre Scaroni, Chakib Khelil et Farid Bedjaoui… où l'on aurait bien commissionné. Le sujet est, chez nous, dans Sonatrach 2 et, parait-il, il y aurait un vice de forme dans le mandat international lancé contre Khelil. Bref, c'est une affaire qui va rester longtemps «en instance». Comme d'autres. En attendant, la présidentielle ne risque pas de régler le problème des chiffres approximatifs, gonflés ou farfelus qui finissent par rendre l'économie algérienne aussi indéchiffrable que les conciliabules politiques du système. La fâcheuse habitude de donner des chiffres qui n'ont aucun sens disparaitra-t-elle quand les «échéances» seront dépassées ? La question est vieille et cela donne une idée de la réponse. Oui, l'Algérie, c'est quand même très compliqué.

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