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Le consensus politique pour une transition démocratique : après l'idée de bon sens, une substance
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 13 - 04 - 2014

Considérant le fait que l'Algérie est présentement menacée doublement par une situation socioéconomique nationale marquée par le marasme ambiant et par les contextes régional et international turbulents, nous pensons qu'au-delà des constats et solutions partielles, il revient à l'élite algérienne de réfléchir pour le pays des alternatives globales socialement préférables et politiquement réalisables.
Etant donné que tout le monde s'accorde à dire que dans le contexte algérien actuel, avec des structures de la société civiles presque sans vie et celles de l'opposition politique totalement asservies, à l'option de changement par la violence, qui a toutes les chances de nous enfoncer encore plus, il vaut mieux substituer l'alternative de rupture douce, nous considérons que les orientations onusiennes pour le Développement Durable, consolidées et réaffirmées dans le sommet baptisé " Rio+20 " consacré au façonnement de nouvelles politiques visant à promouvoir la prospérité mondiale accomplissant l'épanouissement humain et environnemental, peut constituer un cadre de référence international acceptable. Et la construction d'un véritable consensus national, avec des acteurs transcendant les considérations de leadership et se complétant pour faire le modèle-type, la voie et le moyen de la réalisation effective de cette transition douce. La nécessité d'un consensus national étant justifiée et le cadre global de référence présenté, il devient nécessaire de donner à l'idée une substance. Parce que, pour qu'elle ait un sens, une substance doit être en rapport descriptif et /ou prescriptif avec une certaine réalité, nous avons adopté, pour la construction du projet pratique de consensus national, la démarche de va-et-vient entre l'idéel et le factuel en tenant compte des transformations économiques, politiques et sociales actuelles. Cette substance, que nous voulons en mesure d'aider les acteurs multi casquettes algériens à travailler autrement pour arriver à construire un pays où tous les algériens puissent vivre dignement, nous la présenterons, par souci de prise en compte des divergences de point de vue, selon la méthode hégélienne à trois moments : la thèse, l'antithèse et la synthèse.
LA THESE
Parce qu'elle tient compte à la fois des dimensions sociales, écologiques et économiques, la logique de développement durable peut constituer une alternative politiquement fiable et humainement préférable pour le développement de notre pays. il est d'autant plus important de la considérer et de tendre à la réaliser que cette alternative représente le projet de société réfléchi et défendu par les Nations unies qui, pour le réaliser, recommande aux Etats membres de concrétiser une démocratie inclusive et une décentralisation effective. Cette stratégie globale de développement, pour qu'elle se réalise, appelle des stratégies accompagnatrices appropriées. La première est de nature culturelle. Elle consiste à réaliser ce que Amine Zaoui désigne de politique culturelle d'éclairage ; celle qui forme à la citoyenneté, qui fait prendre conscience de l'importance d'avoir un rapport rationnel au temps et au travail et un rapport humain à l'autre. Il va sans dire que la culture d'éclairage va avoir comme priorité l'éducation pour le respect des différences, des libertés individuelles et collectives.
La deuxième est de type économique. Sur ce plan, à l'image de tous les pays développés, que la dernière crise financière a révélé très attachés à la protection de leurs secteurs stratégiques et à la consolidation de leur dynamisme économique, en refusant leur déclassement économique et géopolitique, nous considérons que l'Algérie est plus que jamais appelée à marquer un arrêt pour faire une véritable évaluation, relever toutes les contradictions et réfléchir d'utiles programmes d'actions. L'évaluation montre que l'économie nationale demeure d'une très grande fragilité : en moyenne, les hydrocarbures contribuent directement à hauteur de 40% au PIB, la fiscalité pétrolière représente la ressource principale du budget de l'Etat, 98% des exportations sont assurées par les hydrocarbures, le peu d'exportations hors hydrocarbures est permis essentiellement par les produits agricoles et les produits dérivés des hydrocarbures. En contre partie, l'Algérie importe environ 75% des besoins des ménages et des entreprises publiques et privées et la quasi-totalité des créations d'entreprises se font dans les services inférieurs, comme le commerce de détail. Conséquemment, l'équilibre budgétaire est de plus en plus menacé à cause de cette dépendance de la rente pétrolière et l'augmentation vertigineuse des transferts sociaux (17 Mds USD) qui en résulte d'un certain nombre d'actions hasardées, plutôt que d'un programme cohérent et intégré, n'engendre pas, en fin de compte, un impact positif au plan social et économique du fait de la poursuite de la politique populiste et distributive qui vise, dans la plupart des cas, à acheter la paix sociale. Par ailleurs, malgré l'aisance financière et une position financière extérieure favorable (dette extérieure, 3,5Mds USD et réserves de changes, 189,7Mds USD), la dépendance de l'économie vis-à-vis des importations enregistre une allure croissante très dangereuse menaçant à très court terme les équilibres macro financiers de l'Algérie. En effet, la balance des paiements de l'année passée enregistre un déficit remarquable (au premier semestre 2013, le déficit est de -0,15 Mds USD, contre +8,9 Mds USD au premier semestre 2012). Pis encore, l'Algérie se désindustrialise (à peine 5% du secteur industriel dans le PIB et la croissance réelle du PIB ne représente que 2,6 % en 2012).
Les contradictions principales sont : du côté de l'Etat, la soumission des secteurs économiques stratégiques à la logique du libéralisme sauvage livrant les hydrocarbures à deux hydres, l'exploitation maximale et à la gestion vénale, et le domaine du textile, principal pourvoyeur d'emploi, à la concurrence déloyale des produits étrangers, notamment ceux venant de Chine et de Turquie... Du côté de la sphère productive, les organisations patronales qui devraient travailler pour l'instauration de la règle mère permettant la promotion des entreprises, la liberté d'entreprendre, revendiquent, paradoxalement, la préférence nationale, l'effacement des dettes et d'avantage de souplesses fiscales. Les actions les plus prioritaires qui s'imposent consistent à réaliser la consolidation de l'existant en développant la sous-traitance locale autour d'entreprises pouvant produire à grande échelle pour le marché local ou international, comme l'ENIEM, l'ENIE… etc. ; la diversification industrielle en se basant sur des compétences et des savoir-faire locaux déjà construits, comme c'est le cas du domaine du textile ; la protection des secteurs stratégiques pour le pays, tel que le secteur des hydrocarbures et la création d'une dynamique de développement endogène par la réunion des conditions permettant au cercle vertueux allant de l'investissent à la consommation internes de fonctionner.
ANTITHESE
Le développement durable, l'éclairage culturel et la diversification industrielle font, dans le contexte Algérien, des utopies sans rapport avec le réel. En effet, au niveau global, le développement durable tend à faire une unité et à créer des complémentarités avec des éléments qui se contrarient par leurs objectifs et la nature de leurs principaux actifs : l'économique veut la maximisation des profits par la minimisation des coûts, comme le coût social et le coût écologique. Le social veut la minimisation des profits au profit de l'optimisation de l'action sociale. Sans démocratie délibérative, la croissance économique se limite à la logique de maximisation de l'utilité économique et ne peut se soucier ni des qualités sociales et environnementales des biens produits ni des conditions de leur production. Outre cela, les intérêts financiers des lobbys industriels intimement liés au lobbying politiques qui dirigent les grands pays industrialisés, renouent avec leurs anciennes pratiques de domination par l'échange inégal perpétuant la domination des pays périphériques par les pays du centre. Le secteur le plus stratégique pour le pays est incontestablement celui des hydrocarbures. Les hydrocarbures qui font une ressource de plus en plus rare et de plus en plus convoitée. L'absence d'une énergie de remplacement concurrentielle en matière de prix envisageable dans le court terme fait que, étant donnée la demande prévisionnelle toujours en augmentation, le prix des hydrocarbures va énormément gagner en point dans le future.
Pour optimiser la valeur de cette ressource au profit des générations actuelles et futures, il y a deux options possibles. Maximiser leurs revenus en achetant des actions les plus rentables et en diversifiant les options pour pallier aux risques, ou laisser cette ressource sous terre. Les gouvernants ont adopté la stratégie d'exploitation maximale et l'argent obtenu des ventes est placé sous forme de bons du trésor américain. Sachant que le taux d'intérêt de ces bons est inférieur au taux d'inflation aux USA, il est facile de comprendre que, par cette stratégie, nous ne faisons que nous appauvrir en hypothéquant l'avenir des générations à venir. Combien même nous pouvons aller au développement durable en Algérie, il y a le problème du vouloir, le véritable qui est différent de la mauvaise foi : les gouvernants optent pour un Etat moderne et le développement durable par le discours et, par leurs pratiques, c'est vers plus de centralisation qu'ils courent ; ils expriment une volonté d'en finir avec la bureaucratie et pour le faire, ils instituent une autre bureaucratie, un ministère pour la réforme de l'administration ; on organise une tripartite pour trouver un nouvel équilibre et créer un autre dynamisme où on a fini par nous faire entendre chaque partie prenante dire ce que, par éthique, elle ne devrait pas dire. Le syndicaliste a oublié le monde du travail pour parler d'un des domaines les plus complexes, celui des stratégies industrielles, les défenseurs de la logique de l'économie de marché, c'est-à-dire du moindre Etat, revendique la main plus visible de l'Etat dans la vie économique, les représentant du gouvernement et du think-tank " NABNI ", plutôt que de tenir compte de la complexité et d'être peu catégorique, tranchent avec des " il faut ", plutôt que de s'imposer la rigueur, ils balancent des concepts vides de sens et inexistant dans le jargons économique en vigueur : le patriotisme économique. S'il est admis que l'argumentaire qui précède est irréfutable, l'énoncé suivant devient valable : il est peu productif de réfléchir des solutions rationnelles pour un contexte officiel régi par le moyen de la rente nourrissant l'irrationnel. En effet, en quoi parler de l'innovation peut intéresser un entrepreneur qui, sans valoriser le technicien, l'ingénieur et le manager, arrivent à garder sa part rentable du marché grâce au capital bureaucratique ? En quoi parler de la diversification industrielle peut-il intéresser réellement un gouvernant affairé à acheter le silence des puissants en achetant leurs produits ?
L'alternative qui s'impose est de faire comme l'acteur face au système de Crozier : exploiter les interstices de pouvoir dont la société civile dispose pour réaliser des solutions pour et par les collectifs d'acteurs locaux. L'économie solidaire est, pour cela, le moyen le mieux indiqué, et ce au moins pour quatre raisons : parce qu'elle contient la logique de développement durable, parce qu'elle permet à l'acteur économique et/ou social d'être en même temps un acteur politique par l'engagement dans l'espace public, parce qu'elle démocratise l'activité économique et parce qu'elle tient compte des vécus et potentialités locaux.
L'éclairage culturel, expliqué comme un travail d'illumination des zones populaires obscures par une élite abreuvée de la culture rationnelle de l'homo oeconomicus et de la culture citoyenne de l'homo sociologicus , menant le peuple à faire des ruptures positives, pèche par deux insuffisances : il s'inscrit dans ce qui à fait le plus de ravage du point de vue formationnel, l'intellectualisme et l'européocentrisme, enfants de l'essentialisme. Ce qui a fait que l'élite et la société est, depuis l'indépendance, dans deux mondes différents n'entretenant aucune relation d'échange, le monde académique pour la première, le monde de la pratique pour la seconde. Dans la société algérienne, pour que les multiples différences soient une richesse immatérielle plutôt qu'une source de tensions conflictuelles, la démarche la plus recommandée sur ce plan est d'injecter dans la société, par le moyen de l'école, de l'élite, de la presse et du mouvement associatif, la culture de l'inter culturalité, celle qui, comme l'a montré J. Demorgon., prédispose le mieux à la compréhension et à l'acceptation de soi autant que de l'autre. Ici, comme le dit cet auteur, la culture cultivée, qui a un cœur culturel nourri de la culture ancestral, cultive la culture vécue.
LA SYNTHESE
Parce qu'en Algérie, jusqu'ici, la ville et le village, la société et ses clivages sont impensées et les transformations socioéconomique sont déterminées par des logiques politiques de l'insensé, le développement durable, sinon le développement tout court est de l'utopie. Cependant, pourvu que des conditions objectives soient réunies, il est possible d'en faire une utopie réalisable. Il s'agit, entre autres conditions, de lever les contraintes bureaucratiques, c'est-à-dire politiques, qui font qu'il y ait toujours cet écart dépassant le tolérable, souvent atteignant l'inimaginable, entre ce que prévoit la législation et ce que donne son application, ce que promettent les compagnes pré-élection et ce que permettent d'avoir les actions et les réalisations. Comme par le passé, la principale contrainte d'aujourd'hui est incontestablement d'ordre politique. La dynamique nationale et internationale ayant provoqué des mutations profondes exige, son dépassement appelle des solutions nouvelles, des solutions négociées par des consciences conscientes des enjeux, par des acteurs politiques disposés à accepter les nouvelles règles du jeu : construire un consensus constructif. Ceci passe par le dépassement des idées préétablies : entendre à entendre et se faire entendre, se faire comprendre pour pouvoir s'entendre. Construire un destin commun en comprenant l'essentiel, que le présent est chargé du passé et que dans le futur, tout peut se passer. Le présent est chargé du passé signifie que les malaises d'aujourd'hui sont le produit des erreurs du passé et que ce que nous avions de bon hier peut ressurgir demain en le décidant aujourd'hui. Dans le future tout peut se passer veut dire qu'on n'est condamné à rien, sinon à vivre le destin que nous nous somme choisi. L'histoire nous montre que la liberté arrachée par la violence est, souvent, transformée en liberté qui se donne la pleine liberté de tuer toutes les autres libertés. Et les anthropologues nous enseignent que la modernité est un produit d'un processus historique de sauts qualitatifs réalisés par des consensus négociés : les deux principaux sont le consensus pour lâcher le droit à la violence afin d'avoir le droit à la consommation et le consensus pour réduire de son droit à la consommation pour avoir le droit à l'épanouissement (au sens d'André Gorz). Le consensus voulu en Algérie est celui par lequel les acteurs politiques - les acteurs de la société civile sont aussi une catégorie d'acteurs politiques d'après J-L., Laville -, révélés moralement purs, politiquement sûrs et intellectuellement matures, choisissent ensemble la meilleure optique en s'imposant toute la rigueur de l'éthique. La meilleur qualité que puisse avoir l'acteur-négociateur, particulièrement dans la phase de méfiance, de déchirements et de repli sur soi qui caractérise la société algérienne actuelle, est d'être disposé à voir l'autre pas nécessairement comme une dissemblance totale, une menace potentielle ou réelle, mais également et possiblement comme un miroir au travers lequel on peut voir ses insuffisances, une particularité qui peut nous nourrir de ses expériences. Il est important aussi de sortir de la logique dichotomique opposant le plus jeune au plus vieux, l'intelligent à l'obscurantiste, le social et rationnel à l'anarchiste, etc., pour s'inscrire dans la logique du déconstructivisme derridienne que nous voudrions résumée par cette formule : autant que le bon sens, l'erreur est partagée, et pour établir un vrai équilibre, il suffit de transférer du plus lourd au plus léger.
* Enseignant-chercheur


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