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Le tueur du temps a encore frappé
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 27 - 11 - 2014

« Vous allez le ramener et vous n'allez plus pouvoir vous en débarrasser». Extrait d'une conversation légendaire entre «Décideurs» premiers mois de 1999. A l'époque où les «décideurs» n'étaient pas de vieux malades inquiets et lassés comme des vétérans, assis, éparpillés et réduits en pleureuses sur les années 90. Donc, aujourd'hui, Bouteflika est là. Et demain. Et après-demain. Dans le long feuilleton de «comment survivre à une menace de printemps ?», on a le dernier épisode de «révision prochaine de la Constitution» sous mode de futur indéfini. Une sorte d'os jeté dans la cour pour répondre aux insistances externes et à celles de l'opposition pour organiser une présidentielle anticipée. C'est que l'homme est rusé, dur à la négociation, résistant et ne cède sur rien, même avec un seul orteil vivant. Il va gagner du temps. Encore.
Ceci pour l'os de la semaine. Sinon la monarchie va bien, chacun s'y occupe un peu de son fief dans le royaume: le DGSN vient de réaliser une purge chez les policiers mutins. Le patron du FCE/RADP a réussi son Conseil des ministres de son gouvernement dans son pays parmi ses chantiers. Le kabuki défend son seigneur en se faisant menaçant contre les enquêteurs de l'Union européenne venus comprendre comment fonctionne un pays voisin sans président.
Ceci pour la chronique politique.
Pour la chronique sociale, le pays s'islamise lentement. Debout dans la ruelle de son village, sous le mur d'une école primaire, le chroniqueur a fini par ramasser dans l'oreille quelques phrases d'une enseignante qui criait dans la salle proche: «Celui qui ne prie pas ira où ?» Les écoliers répondant en chœur: «En enfer, le feu, maîtresse». C'est ainsi. Entre Chourouk, Ennahar, imams, fatwa, Chemsou le clown et les satellites d'Arabie, le pays, si beau quand on l'attendait depuis mille ans, s'enfonce dans une sorte de moyen-âge. On le sait tous et on le répète en vain. Mais ce que le chroniqueur ne comprend pas, c'est l'indifférence du régime à ce phénomène: il en va bien de son avenir à lui quand même ? De ses robinets ? Car il faut bien un pays quand même quand on veut être un régime ? C'est alimentaire. Comment reste-t-on, du point de vue de la stratégie de domination, insensible à ce siphonnage de la nation par un califat rampant ?
Colère. Envie de faire irruption dans cette école, de fermer sa bouche à cette enseignante et de libérer ces enfants que l'on destine à la protestation au lieu de la gloire et de la conquête et de les sauver de la cendre.
Mais n'est pas Kemal Atatürk qui veut. Il faut un courage immense désormais, un maquis, une action directe pour sauver les enfants à venir. Mais même là, ce n'est pas toujours gagné, la Turquie, si grande quand elle était libre, s'enfonce elle aussi dans le califat, son dictateur vient de définir la place des femmes: utérus et pondaison. Avec interdiction de rire en public.
Que regarder alors pour se changer les idées ? La Tunisie, là au moins on a le début d'un rêve: on y voit le recul des islamistes, des présidentielles saines, des candidats vivants et mobiles, du choeur et du cœur, des joutes et des élections. De la science-fiction pour nous autres.


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