Le flou commence à planer sur l'avenir de la formation de l'OM Arzew et ce, pour des raisons diverses, notamment ce problème de régularisation des joueurs qui ont décidé, dans un premier temps, de boycotter le stage de Aïn Témouchent, avant de revenir à de meilleurs sentiments après les promesses faites par le président Omar Sahli. Mais cela n'a pas empêché le désormais ex-entraîneur de l'Olympic, Khelaldi M'himda, de quitter son poste. Ce qui signifie clairement que les mises en garde du staff technique pour débloquer la situation n'ont pas été prises en considération. Première conséquence : la démission de Khelladi, et c'est son adjoint Nechad Abdelhamid qui assure pour le moment la préparation de l'équipe. Il est certain que ces évènements n'incitent guère à l'optimisme, et ce, en dépit des appels lancés par les supporters qui craignent un scénario catastrophique. Déjà, des voix se sont élevées pour souligner « le manque flagrant de stratégie dans le recrutement », nous a-t-on dit. En effet, le recrutement n'a pas convaincu les supporters, et a même suscité des inquiétudes lorsque la direction a engagé des joueurs en manque de compétition ou n'ayant rien prouvé avec leurs anciens clubs. Cette situation a débouché sur la détérioration des relations entre les autorités locales et la direction du club. Selon notre source, le président de l'APC d'Arzew, Laâyachi Mokhtar, qui a amplement contribué à l'accession de l'OMA en Ligue 2, s'est dit inquiet de la tournure des évènements. On incombe la responsabilité au président de l'OMA, Omar Sahli, en lui reprochant « d'avoir commis des erreurs de gestion, liées au passage au professionnalisme permettant l'arrivée de nouveaux actionnaires et la résolution de la situation financière ». C'est du moins ce que nous a affirmé une source proche du club. A présent, l'OMA traverse une crise, et cela nécessite une grande solidarité entre toutes les parties concernées pour pouvoir passer sans dégâts cette étape. Cependant, on vient d'apprendre que l'entourage du club commence à bouger. Certains annoncent d'ores et déjà le retour de Hadj Mohamed Tebbal à la présidence du club. Ce dernier, contacté par nos soins, nous affirmé : « Sincèrement, je ne suis pas intéressé par un éventuel retour à la présidence en raison de la situation qui prévaut actuellement. Les choses ne sont pas assez claires avec cette histoire de dettes, distribution des chèques et des reconnaissances de dettes ». Une autre source indique que la dette actuelle dépasse les quatre milliards de centimes sous l'ère de Zitouni, l'ex-président et Omar Sahli. En parallèle, le clan de Boubakar Radjaâ, l'ex-président de la section football démissionnaire depuis la fin de la saison écoulée, veut retourner aux affaires du club. Alors, l'OMA est-il pris en otage ? C'est dommage à la veille d'une saison qui s'annonce relevée avec une flopée d'anciens pensionnaires de l'élite. Pour en savoir plus, nous avons tenté de contacter Omar Sahli et le coach Khelladi, mais en vain.
