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Les pauvres hériteront de la dette et les riches de l'argent de la dette
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 15 - 09 - 2015

« Examine si ce que tu promets est juste et possible car la promesse est une dette. » Confucius -
Il est trop injuste de signifier ce que c'est la dette sans jamais examiner les avoirs dans le pourquoi ? le où ? le comment ? le quand ?…
La dette n'est pas une calamité, ni une catastrophe, être endetté ne veut pas dire qu'on soit en faillite, mais seulement quand on a plus de dettes que d'avoirs. Par contre si la valeur ajoutée financière ou autre, s'il s'agit d'un agent économique y compris l'Etat, on serait bien obligé de brader tous les biens que l'on possède pour continuer à rembourser, normalement, sa dette, si Dame rente et valeurs ajoutées sont inexistantes, cet état de fait vous met dans une situation bien particulière sinon difficile et le FMI est spécialiste dans ce domaine.
La dette de l'Algérie était de 31 milliards de dollars, après la chute du prix du pétrole, en 1988 (période de cessation de paiement et rééchelonnement) ce qui représentait approximativement une dette, par habitant, de 1.000 dollars. L'Algérie était dans une situation très délicate car pas de valeur ajoutée, ni surplus pouvant générer une plus-value produite (valorisation du capital), seule la bénédiction de la rente pétrolière dont le prix du baril avoisinait 140 dollars, après 2002. Bien avant la bouffée d'oxygène polluée (rééchelonnement de la dette) était venue du FMI avec sa recette d'ultra-libéralisme où l'économie irréelle chassait l'économie réelle, en phase de décollage par la liquidation, à outrance, des entreprises, l'Algérie possédait un capital immobilier et mobilier très, très importants : des terrains, des gisements et aussi des actifs à l'étranger.
La dette est organisée, tacitement, via le FMI, une destruction extraordinaire de la valeur de notre patrimoine culturel et même touristique était programmée.
Ajoutée à la dette externe, la dette publique interne était non quantifiée en valeur ; cette situation était bien intéressante pour avoir le prétexte de mieux justifier les privatisations des entreprises sans pour autant avoir l'avis, l'opinion ou le feu vert de nos éminences, afin de mieux avancer pour pas reculer comme se sont aventurés nos politicards de l'époque.
Un pouvoir ou régime qui instaure un gouvernement qui fait alliance avec les nouveaux faux riches préfabriqués, ne peut s'étonner de la hausse du déficit du Budget de l'Etat, paix sociale oblige !. De l'argent public en centaines ou milliers de milliards de dinars qui transitent, chaque année, des finances publiques, vers les caisses des oligarchies ou des individus qui détiennent de l'argent cash et sale (‘ch'kara mâamra be draham'). Et c'est souvent ces mêmes individus oligarques et leur périphérique qui ensuite fraudent le fisc, via l'informel, l'illicite, l'interdit et l'illégal
La dette publique ne vient pas, forcément, d'une hausse des dépenses, mais d'une baisse de recettes. L'Etat dispose d'un moyen dont les particuliers en sont dépourvus comme, par exemple,
* L'Etat fixe, lui-même, ses propres recettes via la fiscalité et la parafiscalité
* L'Etat décide, aussi, de fixer les salaires à sa guise !
* L'Etat fixe les prix réglementés pour la paix sociale
* L'Etat fixe, aussi, la parité du dinar, et la dévaluation touche le niveau de vie du citoyen, via une forte inflation.
Par conséquent, quand ces recettes ne suffisent pas face aux besoins, de plus en plus, importants.
* C'est aussi l'Etat qui limite ses propres recettes et quand celles-ci sont insuffisantes suite au système établi dans sa fiscalité, sa parafiscalité et aussi la rente pétrolière, la seule et unique issue de secours, comme source de financement, ne peut être que l'emprunt qui est source de soumission. Ne dit-on pas « que celui qui donne ordonne ?» Cette situation d'endettement est très attendue après avoir dessécher le fond de régulation des recettes (horizon 2017) :
A qui emprunte-t-on,
* Aux oligarchies représentées par la Banque mondiale, ses tentacules et le FMI.
* Alors, pour rembourser, il faut vendre le patrimoine algérien
* Ouvrages d'art, patrimoines administratif, industriel, gisements, etc.
* Il faut vendre, même, nos services publics aux services privés sous formes de concessions,
* Réduire les effectifs de la Fonction publique
* Réduire les dépenses sociales,
* Fermer, les hôpitaux.
* Revenir aux prix réels...
- Il faut ouvrir le secteur public au secteur marchand. Il faut précariser les salariés du privé comme ceux du public ! Voilà ce que c'est l'ultra-libéralisme. Et on nous raconte, que ce sont des réformes, alors que ce n'est que le refrain du FMI et la Banque mondiale.
Devant ce fait accompli, l'Etat redevient une machine de cession ou plutôt de bradage qui sert plus, à enrichir les riches et appauvrir les pauvres. C'est ce que Marx avait dit sur cette sacrée alliance avec la bourgeoisie compradore. Par conséquent, la dette d'aujourd'hui est un fardeau pour la génération à venir, tant pis pour elle, ce sont les propos des médiocres et des incompétents qui tiennent les leviers de commande. La dette enrichit certains et appauvrit beaucoup d'autres, c'est, donc, un transfert de la couche sociale moyenne vers une couche sociale misérable et de la richesse vers une autre couche plus opulente.
Une autre fin de conséquence, tant pis pour la répétition ! Les uns hériteront du malheur de la dette et d'autres du bonheur de l'argent de la dette:
* Les malheureux sont ceux qui supportent la dette un lourd héritage pour un temps d'agonie.
* Les autres bénéficieront de l'argent de la dette : ce sont les ploutocrates et les synarchies du système rentier, pour un temps de survie.
Heureusement, il y a, quand même, des solutions, seulement, elles ne peuvent provenir que du peuple c'est-à-dire un peuple libre et responsable qui choisit, librement, ses représentants dans des institutions légitimes. Là, alors, on peut parler de solution pour la sortie de crise via :
* L'annulation de la dette,
* De la création de richesses, du savoir
* Et out l'incompétence, la médiocrité et le laxisme.
Pour conclure, il est clair que la dette, aux pays des nantis comme ceux du Sud, la dette au cœur même du modèle économique ultra libéral actuel. La dette est devenue un nouvel outil financier, monétaire et économique, elle permet de transférer et prélever, via les intérêts, la richesse du travail vers le patrimoine des plus riches, ceux qui peuvent prêter. Et enfin pour réduire le paiement surtout celui des intérêts de la dette, les oligarchies mettent, en place, pour leur propre intérêt, des politiques de rigueur, au Nord, cas de la Grèce, de l'Espagne, de l'Italie et de l'Irlande et d'ajustement structurel au Sud ; Argentine, Chili, Algérie… Toujours plus, encore plus, pour le plus grand bénéfice d'une minorité, telle est la messe des oligarchies de cette planète.
L‘idée est d'actualité, elle reste de mise, à ce jour,
- la rente pétrolière s'amenuise, de jour en jour
- l'importance de l'offre détrône la demande par un prix qui se rapproche de son coût d'exploitation,
- les fonds de régulation des recettes se fondent comme une boule de neige au soleil,
- les ressources se font très rares ( le système économique actuel de ‘bazardisation' ne parvient plus à valoriser le capital et donc à se reproduire de manière élargie ce qui signifie l'agonie économique),
- les valeurs ajoutées sont négatives et puis l'endettement serait la solution de facilité.
La classe moyenne des Algériens va dépenser toutes son épargne, devant la dégradation de la valeur du dinar et va vivre à crédit avec de l'argent qui ne lui appartient pas, une valeur non encore produite et qui ne le sera, peut-être, jamais avec le train FMI.
Le crédit du petit épicier qui n'est pas effacé en fin de mois, au crédit de la consommation , l'épargne disparaît et l'austérité touche même la partie consommable, une nouvelle situation qui va vers un grand désarroi… Un remake de la politique aventuriste de 1988, est très probable, juste après 2016, le projet de la loi de finances 2016 annonce déjà les couleurs ‘Daechiennes'.
Quand la simplicité des actes, attitudes et agissements ou la logique, les valeurs, les mesures, le crédit, l'évaluation et la balance, celle-ci est illustrée par un petit exemple ridicule mais significatif quand le prix, au marché, de trois bouquets d'herbes réunis (persil, coriandre et céleri), d'un poids d'à peine 500 g et irriguées, en plus, par des eaux usées, est de 280 DA, alors que celui du kilo de la pomme de terre est de 40 DA ! … no comment !
Ainsi, il ne faut, donc, pas s'attendre à un miracle mais à une agonie sociale par sénescence morale qui nous tient !!!.


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