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Mauvaise remise en état, fuites et remontées d'eaux, dos-d'âne sauvages…: La route de Ras El-Aïn à l'image de son périmètre urbain
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 21 - 08 - 2016

A l'image du ravin qu'elle longe et de tout le périmètre alentour, la route de Ras El-Aïn offre un écœurant paysage. Le «deux poids deux mesures» dans l'entretien de la voirie prend tout son sens dans ce bout de chemin qui va du Tambour de Saint José au rond-point de la 2e R.M. Le « tort» de cette voie expresse, c'est qu'elle se trouve à l'arrière-plan de la ville, côté Les Planteurs et Ras El-Aïn. C'est-à-dire là où l'on prête peu d'attention aux thèmes aménagement et façade.
Au conseil exécutif communal tenu le 15 août, la directrice du secteur urbain El-Badr, arrondissement dont Cité-Petit est le noyau, a dit tout le mal qu'elle pensait de la remise en état grossière opérée sur la route de Ras El-Aïn après le chantier du système d'assainissement de la partie basse d'Oran. Elle n'y est pas allée par le dos de la cuillère pour charger la Seor, le maître d'ouvrage, lui faisant grief d'avoir complètement failli à son devoir post-intervention. Les intervenants dans le cadre de ce projet ont mis en place leur réseau de refoulement qui vise à éliminer tout rejet d'eaux usées en mer pour la partie basse de la ville, mais le rétablissement de l'état de la route a été plutôt bâclé. C'est ce qu'elle a affirmé en substance, tout en reprochant également à la Société de l'eau et d'assainissement d'Oran la non-prise en charge d'une requête, avec une longue série de rappels émanant de sa délégation communale et faisant état de remontées d'eaux sur la chaussée de la route de Ras El-Aïn. «L'écoulement des eaux du réseau Seor à partir du point le plus haut de cette voie en pente nous pose de sérieux problèmes sur plusieurs plans : circulation, environnement, hygiène… Nous avons saisi le concessionnaire du réseau par écrit, avec plusieurs lettres de rappel, mais la situation demeure telle quelle (…) Pour la délégation communale que je dirige, la route de Ras El-Aïn est le véritable point noir que nos services n'arrivent pas à régler». C'est là donc un aveu d'impuissance de l'autorité municipale devant un état de fait qui ne dépend pas d'elle toute seule. Mais si la commune est insatisfaite de la façon avec laquelle a été effectué ce rétablissement de la voirie, en qualifiant l'acte d'être en porte-à-faux avec le décret exécutif n° 04-392 du 1er décembre 2004, relatif à la permission de voirie, notamment dans ses articles relatifs à la remise en état de la voirie, on se demande qui a signé le PV de conformité ? Une chose est sûre, il n'y a pas, à quelques rares exceptions près, de coordination entre la DVC, à l'instar d'ailleurs de toutes les divisions communales, et les (12+6) SU, encore moins d'intersectorialité dans l'action. Mais poser en l'état actuel ce genre de questions, devant ce décor nauséabond de Ras El-Aïn où de tas de misérables images se juxtaposent et se superposent (bidonville à flanc de montagne, dépotoirs d'ordures où habitants-éleveurs y mènent paître leurs troupeaux de moutons et chèvres, égouts à ciel ouvert, fuites d'eau potable, colporteurs d'eau, charrettes, ânes et mules en laisse sur le bas-côté de la route, tables à figues de Barbarie, de pain de maison, de lait de vache, lavage-auto en plein air à partir des points d'eau dans l'ancien bassin de Sidi El-Houari…), cela serait plutôt de la philo, de la rhétorique. C'est que l'anarchie est totale, le chaos à tous les étages. La route, elle, avec les eaux qui s'y déversent à longueur d'année en finissant par creuser leur lit, ses tripes en l'air, nids-de-poule, crevasses, tranchées, dos-d'âne à tout va, plaques dénivelées d'enrobé bitumeux à froid en guise de rafistolage… n'est qu'un petit détail d'un grand tableau foncièrement noir.
Responsabilité sur la remise en état : le wali interpelle
Par ailleurs, d'aucuns estiment qu'il y a matière, dans le cas de la route de Ras El-Aïn, à diligenter une enquête par les soins du chef de l'exécutif lui-même, tant la commune semble ne pas faire le poids devant le secteur de l'Hydraulique, lui qui a de tous temps fait montre d'intransigeance en ce qui concerne l'intervention sur la voirie en particulier. Le wali avait averti, en effet, qu'il se réservait le droit d'ester en justice les personnes physiques qui fouleront aux pieds les dispositions des textes régissant l'intervention sur la voirie (Ndlr: le décret exécutif n° 04-392 du 1er décembre 2004, relatif à la permission de voirie), notamment celles ayant trait à la remise en état de la voirie. Lors d'une réunion de l'exécutif, en feuilletant un album photos mettant à nu de vrais massacres sur la voirie urbaine et le réseau routier, le wali s'était adonné à une diatribe en règle contre les trois gros intervenants publics, Sonelgaz, Seor et Algérie Télécom. M. Zâalane ne s'était pas contenté, néanmoins, de faire l'état des lieux sur fond d'écœurantes images prises par le directeur du secteur urbain d'El Makkari -en guise de preuves matérielles sur les dégâts occasionnés dans «son» territoire par les trois opérateurs publics- ni de réitérer les traditionnelles mises en garde qui demeurent très souvent menaces en l'air. D'ailleurs, on s'en souvient, les intervenants mis en cause se sont fait tirer les oreilles, tant de fois, par le prédécesseur de M. Zâalane, à coups de rappels à l'ordre et de mises en demeure -plus ou moins sérieuses-, mais cette «méthode», il faut le dire, a eu plutôt l'effet d'un coup d'épée dans l'eau. C'est que, à notre sens, tous les avertissements -et peut-être aussi les rarissimes actions en justice- qui étaient faits alors manquaient d'autant d'impact dissuasif qu'ils s'adressaient à l'organisme «défaillant», à qui incombait la responsabilité, en bloc, et non à l'encontre des personnes physiques contrevenantes. Evidemment, de telles actions de l'administration, trop formelles et assez tendres en ce sens qu'elles n'allaient pas au bout des voies légales pour faire payer au «coupable» les frais des abus commis sur le domaine public, accentuées par cette dilution de la responsabilité civile et pénale de la personne morale -l'entreprise- servant toujours de barricade pour les responsables physiques, ne pouvaient guère changer «l'ordre établi». Du moment que c'est l'entreprise qui paie la facture, quand elle le fait, tout le monde s'en fiche. «Dorénavant, je n'hésiterai pas une seule seconde à poursuivre en justice personnellement les responsables concernés. Ils auront des comptes à rendre, ça c'est sûr, mais ça sera devant le tribunal. Ça sera des actions en justice, je précise bien, contre des individus et non seulement contre leurs entreprises employeuses», avait averti le wali.


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