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Assassinat du DGSN Ali Tounsi: Le procès de Oultache s'ouvre aujourd'hui
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 26 - 02 - 2017

Le procès du meurtrier présumé du patron de la Police, le colonel Ali Tounsi, s'ouvre aujourd'hui, au Tribunal criminel d'Alger. A un jour près, sept ans après les faits, Oultache Chouaib sera présent, ce matin au banc des accusés pour répondre des accusations d' «homicide volontaire avec préméditation et guet-apens, tentative de meurtre et possession d'arme à feu». «La défense convoquera les 54 témoins et les 8 experts, entendus lors de l'instruction, outre la production des preuves pénales, avant le début du procès» a indiqué, à la presse, la défense de l'accusé.
Ainsi, des hauts cadres et des fonctionnaires de la DGSN seront, certainement, appelés à la barre pour éclairer la cour sur les événements du 25 février 2010. Une défense qui, également, «soumettra une liste de nouveaux témoins qui n'ont pas été entendus, lors de l'instruction», précise-t-on.
Rappelons que l'assassinat du DGSN, dans son bureau, à Alger avait suscité la stupeur parmi les Algériens et créé un malaise au sein des appareils de l'Etat. Le Tribunal criminel sera présidé par le juge Omar Benkherchi, un magistrat rompu aux procès médiatisés, et les deux conseillers Gazem Zahia et Hadj Mihoub Sidi Moussa, selon le rôle complémentaire de la deuxième session criminelle 2016.
Le jeudi 25 février 2010, le DGSN, Ali Tounsi, est assassiné, peu avant 11h, dans son bureau. L'auteur présumé du crime n'est autre que le colonel Oultache, alors à la tête de l'unité aérienne de la direction générale de la Sûreté nationale depuis une dizaine d'années. Le communiqué officiel du ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales rapportera que l'incident est survenu «lors d'une séance de travail, au cours de laquelle un cadre de la police, apparemment pris d'une crise de démence a utilisé son arme et blessé, mortellement, le Colonel Ali Tounsi, après quoi, il a retourné l'arme contre lui se blessant gravement». Oultache sera transféré à l'hôpital militaire de Aïn Naadja. Selon la version rapportée par la presse, Chouaïb Oultache est convoqué, le jour du drame à la DGSN où Ali Tounsi devait lui a annoncé sa décision de le suspendre, jusqu'à la fin de l'enquête, ouverte sur «des malversations, dans des marchés d'achat d'équipements informatiques et de télécommunication». Une information qui est publiée, la matinée même, de ce jeudi, par un quotidien national. Chouaïb Oultache est alors sous le coup de la colère en apprenant, par le biais de la presse, sa suspension. Il rencontrera son supérieur, en présence du chef de la Sûreté de wilaya d'Alger et du directeur général chargé de l'administration (DGA). Au cours d'un entretien houleux entre les deux colonels, Oultache dégaine son arme et tire sur Ali Tounsi. Il assènera un coup de crosse au chef de Sûreté, menaçant le DGA avec son arme. Selon la version officielle, le colonel Oultache a retourné l'arme contre lui pour se suicider. D'autres sources affirment que plusieurs coups de feu ont été entendus, sans pouvoir préciser la provenance de la balle qui a blessé l'auteur du crime. Lors de la reconstitution de la scène du crime, Oultache affirme n'avoir pas tiré dans la tête du DGSN. «Je n'ai pas tiré dans la tête de Ali Tounsi», a-t-il déclaré, relançant, ainsi, l'affaire en contredisant la version officielle des faits. «J'ai tiré quatre balles du côté droit de la poitrine. En sortant, Ali Tounsi n'était pas mort», a-t-il notamment affirmé, selon Khaled Bourayou, avocat de la famille de Ali Tounsi qui a assisté à cette reconstitution. «Le prévenu prétend, également, avoir entendu une voix en sortant du bureau de Ali Tounsi qui dit : achevez-les tous les deux», raconte, encore, Bourayou à ‘El Watan', ajoutant que cette reconstitution permet de soulever d'autres interrogations.
«Ce sont des faits nouveaux. Si ce n'est pas le prévenu qui a tiré, alors, les deux balles dans la tête de la victime et qui l'ont achevé ?» s'interroge-t-il. L'avocat estimera, également, que cette reconstitution «qui porte sur deux volets» n'avait pas été mise, suffisamment, en valeur. Si le modus operandi est connu, le mobile, lui, reste obscur. Dans une interview accordée, en mars dernier, au journal en ligne TSA, maître Belaarif, l'un des avocats de la défense de Chouaïb Oultache, revenait sur un procès, en attente de programmation, depuis deux ans. Evoquant le procès de corruption dans le marché «ABM-DGSN » où Oultache écopera de cinq ans de prison, il dira que «l'objectif est de créer un alibi». Pour lui, son client a certes, blessé Ali Tounsi, mais il ne l'a pas tué, se basant sur les éléments du décès. «Tout simplement, parce que le corps de la victime porte deux impacts de balles bien réguliers sur le côté droit de la tête et le côté gauche alors que les balles de l'arme d'Oultache sont des balles semi-blindées à tête creuse qui, en aucun cas, ne peuvent faire des impacts aussi réguliers que ceux constatés sur la dépouille», argumentera-t-il.


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