Quelque 2.400 caméras de surveillance sont en cours d'installation à Oran, a déclaré jeudi le chef de la Sûreté d'Oran, le contrôleur Nouasri Salah, précisant qu'une commission était avant-hier, jeudi, à pied d'œuvre pour le choix de nouveaux sites. L'installation de ces équipements est un véritable apport pour renforcer la sécurité urbaine, un des objectifs assignés par la direction générale de la Sûreté nationale. «La police algérienne se modernise et s'adapte aux exigences de l'heure à travers une politique axée sur la communication, l'information et la prise en charge des doléances de la population», apprend-on auprès du même responsable. Ce projet, inscrit dans le cadre du programme de modernisation des moyens scientifiques et technologiques utilisés dans le domaine de la prévention et de la lutte contre la criminalité, se concrétise à un rythme appréciable. Il précise à ce titre que dans un délai d'une semaine, cet équipement de télésurveillance sera fonctionnel dans les alentours de la 10e Sûreté urbaine. Cette opération aura un impact positif sur la lutte contre la criminalité en milieu urbain, notamment contre les agressions, les vols et le contrôle de la circulation routière. La direction générale de la Sûreté nationale (DGSN) accorde un grand intérêt à l'investissement dans les sciences et les technologies avancées, dans le cadre du développement de ses activités préventives et répressives de la criminalité, voire le crime organisé et transnational. L'ensemble des quartiers populaires, des places publiques et des grands carrefours est concerné par ce dispositif. La décision du renforcement du système de télésurveillance de la ville a été prise en 2013 par la Sûreté de wilaya, Ces caméras de surveillance peuvent repérer les véhicules ayant forcé des barrages de sécurité ou responsables de délits de fuite après un accident de la circulation. Les automobilistes qui grillent les feux rouges seront aussi interceptés par les caméras de surveillance. Notons par ailleurs que le premier réseau de télésurveillance avait été, rappelle-t-on, installé en 2003 au centre-ville de la capitale.
